La grosse mystification est que
la création d’Israël n’a rien à voir avec l’antisémitisme, pas plus
qu’avec l’anti-judaïsme chrétien, ou que de façon très marginale à postériori, celui-ci ayant servi de faire valoir par la suite... elle commence quelques décennies avant comme démontré ci-dessus.
Cela va en décoiffer plus d’un, dont l’auteur, mais
c’est l’histoire... qu’il ne faut pas commencer en sautant des chapitres, par l’Affaire Dreyfus, les émois de Théodore Herzl ce grand bourgeois hongrois bien connu des salons parisiens, initiateur des Congrès de Bâle qui s’en suivirent, puis petit commis des banques européennes pour acheter la Palestine, quelques pogroms épars, un messianisme hassidique presque invisible, une montée de l’antisémitisme qui ne visait pas l’ensemble des Juifs, ceux des classes moyennes et ouvrières, parce qu’il était « en même temps » comme dit Macron tant en France que en Allemagne également « anti-maçonnique » sur fond nationaliste ! il visait donc le pouvoir politique, économique, la finance... une corruption réelle ou supposée (occulte), l’État profond dans le langage d’aujourd’hui...
Le jour où les Juifs
seront déniaisés de leur roman national « d’un peuple sans terre pour une terre sans peuple » dont sont « biberonnés » dès leur enfance les petits colons israéliens, ça ira mieux pour le monde entier, pour les Palestiniens
en premier lieu.
Les Mandats français & anglais en Palestine n’ont été que des
avatars au XX° siècle d’un colonialisme suprémaciste blanc des XVIII°
et XIX° siècle. L’analogie avec la colonisation de l’Algérie est criante
d’évidences !