@Jérémy Cigognier
(suite)
« qualités d’un dictateur, quand elles sont divines, prennent une tout autre dimension » Là, vous montrez que vous ne les connaissez pas. Par exemple :
- 75 « Al-Mountaqim » : Le Vengeur
- 76 « Al-Djabbar » (ǧabbār) : le Terrible, Celui qui domine et contraint par la violence, le Contraignant, le Réducteur, le tyran, le violent (s59, 23)
- 77 « Al-Moutakabbir » (mutakabbir) : l’Arrogant, l’Altier, l’Orgueilleux, Celui qui se magnifie, le superbe (s59, 23)
- 78 « Al-Qahhar » (qahhār) : le Tout et Très Contraignant, le Dominateur suprême, le Redoutable, celui qui soumet, qui asservit
- 79 « Al-Fattah » (fattāḥ) : le Conquérant, Celui qui ne cesse d’ouvrir (au sens de juger ou celui qui ouvre les moyens de subsistance) et d’accorder la victoire
Quand je vous dis que cela convient parfaitement à Staline... On peut vouloir un dieu avec de telle qualités, mais je préfère largement le Dieu amour que je rencontre. L’avantage du dieu de l’islam, c’est que vous êtes soumis, donc non responsable de tout le mal que vous pouvez faire.
on dirait que ça vous amuse masochiquement, de souligner tout ce qui veut vous y terrasser« Il n’y a pas que moi qui peut être terrassé. Pensez également à vous protéger. La violence est une conséquence de la lecture du Coran.
»Les statistiques sont impitoyables : on compte dans le Coran 65 fois le terme ’tuer’ et ses synonymes, 150 fois le mot ’enfer’, 50 fois ’pervers’, 376 fois le mot ’châtiment’, une fois le mot ’espérance’ et jamais le mot ’désir’. [...] Le texte coranique mobilise à l’extrême le thème du combat, la thématique de l’enfer est le fouet qui secoue les mous pour solliciter leur contribution. Le motif eschatologique et la défense de la souveraineté d’Allah (Les verbe qatala : aller jusqu’à tuer et combattre sont présents dans le Coran respectivement soixante-douze et cinquante et une fois, dont dix et douze à l’impératif) ont fourni et fourniront des troupes de réserves infinies pour tous les djihads. » (« Les 3 visages du Coran » de Leila Qadr et Arun Amine Saad et dine)
Comment alors interpréter « Dieu aime ceux qui vont jusqu’à tuer [qâtala] sur son chemin [c’est-à-dire pour Lui] en rangs serrés, pareils à un édifice renforcé » (S61, 4) « Lorsque vous rencontrez ceux qui recouvrent, coupez leur la tête. Puis quand vous les avez dominés, serrez les garrots » (s47,4) « Ce n’est pas vous qui les avez tués : mais c’est Allah qui les a tués » (s8,17) « Après que les mois sacrés expirent, tuez les associateurs où que vous les trouviez. » (s9,5) « ô vous qui croyez ! Combattez ceux des mécréants qui sont près de vous ; et qu’ils trouvent de la dureté en vous » (s9,123) « Et tuez-les, où que vous les rencontriez ; et chassez-les d’où ils vous ont chassés : la tentation est plus grave que le meurtre » (s2, 191). « Dis à ceux qui recouvrent que, s’ils cessent, il leur sera pardonné ce qui s’est passé ; si [au contraire] ils y reviennent, eh bien, la conduite (sunnaʰ, ici déboires, expérience) des anciens est déjà passée. Combattez-les à mort jusqu’à ce que [ils ne représentent] plus de tentation (fîtnaʰ) et que le culte entier soit [rendu] à Dieu. » (s8, 39-40)."
Peut-on trouver des textes plus régressifs que ceux-là ?
Le Coran nous projette dans l’antiquité. Quand les Imams proclament un retour à la foi d’Abraham ou d’Adam, ils ne croient pas si bien dire. 3000 ans de civilisation rayés d’un trait.
Je comprends que vous n’avez jamais rencontré Dieu et que le christianisme vous est incompréhensible, mais cette manière de le critiquer ne montre qu’une ignorance grave. Evitez tout de même de l’afficher. Comme je vous le demandais, témoignez-donc de vos rencontres avec le monde spirituel plutôt que d’affirmer des arguments que vous ne pouvez pas prouver.
« mais si l’on ne vous répondait pas, on vous laisserait le champ libre » des réponses construites sur le vide. Je ne suis pas prosélyte puisque j’accepte que croyez en ce que vous voulez, mais vous n’êtes pas en position de l’imposer. Le principe du débat est d’avancer des arguments basés sur des faits, or vous n’avez que des convictions, principalement basés sur le refus d’un Dieu amour pour des raisons qui vous sont personnelles.
« vous vous interdisez le suicide » Vous aimeriez ? ma fréquentation de Dieu m’apporte amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur et maîtrise de soi (Galates 5, 22) Que demanderais-je de plus dans cette vie ? Visiblement, vous n’en n’êtes pas là et c’est pour cela que je témoigne.