@S. Lampion
Le « Patriot Act » visait la vie privée des citoyens américains à fin de surveillance. Elle n’a pas empêché de vives critiques à l’invasion de l’Irak au motif inventé de la présence d’AMD. Je parle surtout du retour à une posture bien connue des Etats où celui qui divulgue des vérités dérangeantes pour les dirigeants est considéré comme un ennemi de l’Etat à dénigrer, décrédibiliser, effacer socialement.
L’arrivée du journalisme porte-parole du pouvoir, traquant les âneries du citoyen mais pas les délits des dirigeants, escamotant les sujets pouvant fâcher et oubliant toute investigation quand ça sent mauvais pour la carrière est bien un retour à la situation antérieure.
Jean Claude Bourret décrivait récemment comment au moment des grandes manifestations pour l’école libre (début des années 1980) il avait échappé de peu au massacre après avoir obtenu et divulgué les chiffres du Ministère de l’Intérieur sur l’ampleur de la manifestation, qui n’étaient pas censés être rendus public en raison du camouflet pour le pouvoir d’alors (Mitterrand).
Là avec les lois US, celle en discussion en Irlande et le fameux article 4 de la loi sur les dérives sectaires, chez nous, on passe de la sanction professionnelle à la criminalisation de propos souvent bien plus proche de la vérité que le discours officiel.
Avec ces lois quelqu’un qui aurait dit en 2021 que les vaccins à ARNm ne protégeaient ni le l’infection, ni de la transmission, ni de l’hospitalisation, qu’ils ne sont pas sûrs déjà pour contenir des traces d’ADN et par manque de recul et que les masques ne servent à rien contre les virus respiratoires, aurait été passible des tribunaux.
Or, tout était vrai et connu très vite pendant la campagne de vaccination...