Il faut appeler un chat un chat, Israël n’est rien d’autre que le dernier avatar du colonialisme anglais, pensé depuis la première moitié du XIX°, puis franco-anglais, rien à voir avec l’antisémitisme de la fin du XIX° et début XX°, dont « un foyer national pour les Juifs » n’aura été qu’un cache-sexe au début du XX° siècle pour masquer ce colonialisme.
Les raisons géostratégiques sont simples, empêcher que ne se reforme une alliance entre arabes après le démantèlement de l’empire ottoman dans le fil de la Nahda, coloniser les terres de Palestine avec les Juifs pour les exploiter, créer un dominion, une base arrière pour contrôler la Nouvelle Route de la Soie (création du canal de Suez 1859-1869). Ces objectifs sont plus que jamais d’actualités, ce qui explique le soutien indéfectible de cette coalition de l’occident impérialiste (US, UK, France, Allemagne, U€) à Israël...
L’intention coloniale est plus qu’une évidence historique, en cherchant un peu on la documente très facilement.
La Bible n’est pas un acte notarié, et l’holocauste (1942-1945) c’est un siècle après, en quoi pourraient-ils conférer une légitimité politique au regard du droit international ? En quoi les Palestiniens, les Arabes, devaient-il supporter l’antisémitisme de l’Europe, cette page fratricide de l’histoire qui leur est étrangère ?
Bien sûr, on ne va pas rediriger les colons juifs vers un nouvel exode, la solution est politique, one man, one vote, faut arrêter avec la solution à deux États dont on sait après toutes ces années que c’est un discours de dupes...
La solution politique existe dans la société israélienne, hélas elle est minoritaire
Le post-sionisme, à l’inverse [du néosionisme], acte de la réalité, que le sionisme est dépassé, que « Israël est devenu un fait incontournable, dont l’existence n’est plus remise en question, contrairement à la thèse officielle de l’État en danger permanent. Cette idée a un certain nombre de conséquences importantes sur la politique « souhaitable » à l’avenir, d’après les tenants de ce mouvement, en particulier en ce qui concerne les relations avec les Palestiniens : si l’État israélien n’est pas en danger et que son existence n’est pas remise en question, rien ne s’oppose plus d’après eux à une paix durable, y compris en passant par la reconnaissance d’un État palestinien par Israël. »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Postsionisme