@Hervé Hum
la différence profonde, c’est qu’Assange a diffusé des documents secrets de l’état américain (y compris en mettant en danger des agents sous couverture). Il a donc commis un acte délibéré vis-à-vis de l’état américain. On peut s’en féliciter ou le déplorer, mais on ne peut pas le nier. Et, en tant qu’adulte, il ne pouvait l’ignorer.
Salman Rushdie, qui n’est pas plus iranien qu’Assange n’est américain, n’a lui révélé aucun document secret de l’état iranien... ou plutôt si : il a rappelé au monde que Mahomet et le Coran ont adoré des idoles. Voilà le corps du crime. Il a donc été condamné à mort, sur ces bases et sans procès contradictoire, sur une simple fatwa applicable extra-territorialement.
"Je reconnais aucun gourou d’aucune sorte contrairement à vous. Ou sinon,
c’est uniquement le principe de causalité. Autrement dit, sur cette
Terre, si je dois reconnaître un gourou, il n’est ni un humain, ni
même un Dieu, fut il tout puissant"... Apparemment, vous reconnaissez le Dieu de l’Islamisme, ses sectateurs et leurs juridictions.
’’Rushdie est sous la menace de mort, il peut aller où il veut en prenant
des précautions pour sa sécurité. Il est marié, à des enfants, une vie
sociale, etc"... Votre Excellence est trop généreuse Monsieur le Marquis, on se pâme d’aisance et d’envie à l’idée d’un tel sort... Et Tartuffe ?