@JPCiron
La souveraineté est toujours intérieure, lorsqu’elle se tourne vers l’extérieur, c’est toujours dans un rapport de domination et donc, la réduction de la souveraineté du dominé. Donc, vis à vis de l’extérieur pour qu’il n’y ait pas de rapport de domination, cela passe obligatoirement par le consensus et la définition de règles ou lois communes. Et ces lois pour êtres acceptées par la majorité et pas être réfutés par les autres, doivent obligatoirement reposer sur le principe d’équité ou égalité relative, c’est à dire, le principe du mérite personnel et qui interdit par définition d’exploiter, s’approprier le mérite d’autrui à son profit comme c’est la règle actuellement, mais qui trouve sa justification uniquement par le fait de la compétition ou de guerre ou menace de guerre qui nécessitent des chefs auxquels il faut se soumettre volontairement et imposer cette soumission à ceux qui la refusent.
Ce sont les fameux « premier de cordée » de Macron et qui justifie alors tous les avantages et leur enrichissement, que défendent à l’insu de leur plein gré les Levray et autre Ouam.
Encore une fois, la souveraineté signifie détenir le monopole de la force, de la détermination de la loi et qui trouve sa preuve par le fait de ne pas devoir payer d’impôt à quelqu’un d’autre, mais de pouvoir le prélever sur tous ceux qui sont sous sa propre souveraineté.
Donc, au delà de soi, la souveraineté s’effondre et si elle persiste, c’est que vous dominez autrui et lorsque votre souveraineté s’effondre, c’est que vous avez trouvez quelqu’un qui exerce sa souveraineté à l’échelle supérieure.
Sauf que si on poursuit le mécanisme fractal, on arrive à une singularité qu’est le monde, donc, qui renvoi directement à l’individu et où la souveraineté est alors défini par une loi commune et comme écrit plus haut peut reposer que sur un seul critère acceptable pour tous, le principe du mérite personnel qui INTERDIT l’exploitation, l’appropriation du mérite d’autrui à son profit.
On peut le résumer par la formule suivante « nul ne peut prétendre à plus de droits (monétaire et immobilier) qu’il accomplit de devoirs par lui même et nul ne peut se voir exiger plus de devoirs qu’il réclame de droits pour lui même.
Un tel système prend alors la forme suivante »l’intérêt général est la somme des utilités particulières à son accomplissement définie par la somme des besoins et aspirations secondaires de chacun, dans la limite des droits/devoirs intergénérationnels et du respect des autres formes de vies". Si aucun des outils de gestion économique changent, leur réglage est totalement différent. Cela veut dire que techniquement, le changement de système peut s’effectuer quasiment instantanément, mais cela implique un changement de conscience que les Levray et autres Ouam interdisent tout en voulant changer de système.
Bref, en lieu et place de la propriété et souveraineté de nations qui ont toujours été seront toujours celle de la minorité dominante, c’est la responsabilité individuelle et collective qui devient l’ordre premier. Ici, la responsabilité est définie comme la capacité de répondre de ses droits et devoirs envers autrui (jamais envers soi même car c’est là que réside la souveraineté). Ici, ce n’est pas le niveau d’intelligence qui est le critère déterminant, mais la conscience. Bref, un simple d’esprit peut faire preuve de responsabilité là où un génie scientifique peut en manquer.
Etc...