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Commentaire de Jean Dugenêt

sur François Asselineau… Le mauvais cheval


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Jean Dugenêt Jean Dugenêt 27 mai 19:42

@Samy Levrai

"tu toujours dans la défense de l’OTAN et des gentils américains défendant les « héroïques ukrainiens » contre une agression « unprovocated »"

Vous êtes toujours aussi abruti. Où avez-vous vu que je défends l’OTAN ? Avez vous la moindre citation à faire. Aurai-je écrit quoi que ce soit dans ce sens. Contrairement à Poutine je n’ai jamais défendu l’OTAN.
Vous qui défendez Poutine êtes vous d’accord avec son discours de 2002 où il vantait les qualités de l’OTAN. Je le reproduis ci-dessous.

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Je voudrais tout d’abord remercier sincèrement nos amis italiens et, plus personnellement, M. Silvio Berlusconi, Chef du gouvernement italien, pour leur hospitalité et l’excellente organisation du sommet. Je me rends bien compte de la difficulté d’organiser tout cela en si peu de temps.

On pourrait difficilement surestimer l’importance du sommet. Tout récemment encore, ce genre de réunion entre les dirigeants de la Russie et des pays membres de l’OTAN, dans le format et avec la qualité de la réunion d’aujourd’hui, aurait tout simplement été inconcevable. C’est pourtant devenu une réalité, rendue possible grâce à des travaux conjoints intensifs et à la volonté d’entamer un dialogue animé et ouvert.

Vingt Etats exerçant une influence à l’échelle mondiale ont réalisé qu’ils partageaient les mêmes intérêts essentiels de sécurité dans un contexte international en rapide évolution. Ils se sont suffisamment rendu compte de la nécessité d’arriver à une meilleure compréhension mutuelle et du danger universel des nouvelles menaces. Et avant tout, de la menace liée au terrorisme international.

Le 11 septembre de l’année dernière, le terrorisme a fait des milliers de victimes à New York. Et tout récemment, le 9 mai, jour de célébration de la Grande victoire sur le fascisme, les terroristes n’ont épargné ni les femmes, ni les vieillards, ni les enfants dans la ville russe de Kaspiisk. Ils ont violé la mémoire de ceux qui ont apporté au monde la liberté et l’espoir.

Nous ne devons pas oublier qu’il y a plus d’un demi-siècle, l’humanité a payé de dizaines de millions de vies le manque de clairvoyance criminel et l’hésitation des hommes politiques à unir leurs forces contre l’ennemi commun. Nous sommes maintenant confrontés à une tâche d’une ampleur comparable, si l’on se réfère à l’histoire. Oui, la menace actuelle se présente sous une autre forme et son origine est différente, mais elle n’en est pas moins dangereuse pour le sort de l’humanité.

C’est pourquoi toutes les institutions et formes de coopération internationales doivent maintenant prouver qu’elles sont pertinentes et capables de relever les nouveaux défis. Nous savons que ce ne sera pas facile. Il nous faudra du temps, et le Secrétaire général m’a récemment écrit à ce propos. Je suis tout à fait d’accord. Il nous faudra de la patience et une ferme volonté politique. Mais c’est la seule façon pour nous d’élaborer une architecture vraiment efficace qui pourra non seulement protéger sûrement nos intérêts communs mais aussi assurer une paix et une sécurité indivisibles.

Nous sommes réalistes et nous n’oublions pas que l’histoire des relations entre la Russie et l’Alliance de l’Atlantique Nord n’a pas été facile. Nous avons parcouru un long chemin - de l’opposition au dia- logue, de la confrontation à la coopération. Et nous sommes pleinement conscients que la signature de la Déclaration de Rome n’est que le début de l’établissement de relations fondamentalement différentes. En effet, je peux confirmer ce que notre hôte distingué, le Premier ministre italien a dit, le Président Bush et moi-même en avons discuté longuement à Moscou.

Mais je dois vous dire que la décision de conférer une qualité nouvelle aux relations OTAN-Russie a été positivement perçue par des millions de Russes. Et je pense que les populations des pays d’Europe occidentale, des Etats-Unis et du Canada voient également dans cette mesure la preuve de notre volonté commune d’assumer la responsabilité du maintien de la paix et de la stabilité sur la 18 planète. Notre point de départ, c’est la certitude que ni les missiles nucléaires, ni les engagements du temps de la Guerre froide ne sont plus et ne peuvent plus être le remède universel aux menaces modernes.

Nous signons une Déclaration qui définit clairement les principes de coopération, établit le mécanisme sous la forme du nouveau Conseil OTAN-Russie, et énonce déjà les domaines initiaux dans les- quels s’appliqueront nos efforts conjoints. C’est pourquoi nous croyons fermement que le document de Rome n’est pas une simple déclaration d’intentions, mais le solide fondement de travaux constructifs menés conjointement.

La Russie s’y intéresse principalement en tant qu’instrument de travail. Il est essentiel que notre coopération « à 20 » soit établie sur la base solide du droit international - la Charte des Nations Unies, l’Acte final d’Helsinki et la Charte de sécurité européenne de l’OSCE. Ainsi, nous intégrerons le nouveau Conseil dans le réseau des actions complémentaires d’organisations mondiales et régionales œuvrant dans le domaine de la sécurité.

Pour la Russie, étant donné sa position géopolitique, le renforcement de la coopération avec l’OTAN, en tant que partenaires égaux, est l’un des aspects concrets de l’approche multiple, qui est la seule solution que nous puissions adopter, et que nous avons l’intention de mettre en œuvre résolument. Nous ne nous considérons pas comme étant en dehors de l’Europe mais, selon nous, il est également inconcevable que l’on sous-estime le rôle des mécanismes approuvés de coopération en Asie et dans la Communauté d’États indépendants.

Ce n’est qu’en combinant harmonieusement nos actions dans tous ces domaines que nous créerons de vastes possibilités qui permettront de bâtir une seule grande région où régnera la sécurité - de Vancouver à Vladivostok. Je pense que tous ceux qui participent à la réunion aujourd’hui partagent cet avis.

Aujourd’hui, nous tenons notre toute première réunion « à 20 ». Nous espérons que nos relations avec l’OTAN continueront de se développer et que la qualité de ces relations s’améliorera. Et notre tâche difficile, qui est importante pour nous tous, sera fondée non seulement sur le respect mutuel, mais aussi sur la volonté de chercher de nouveaux terrains d’entente. Ce n’est qu’ainsi que la logique des intérêts communs pourra se transformer en logique d’action conjointe. J’estime que c’est l’une des tâches essentielles du Conseil OTAN-Russie.

Pour conclure, je voudrais dire encore une fois que la nouvelle réalité de nos relations est le reflet direct du nouveau niveau de compréhension mutuelle. Les efforts conjoints que nous avons déployés au service de la paix doivent se poursuivre. Nous n’avons pas d’autre choix.

Je tiens à exprimer ma profonde reconnaissance à tous ceux qui sont réunis ici, ce jour, autour de cette table ronde caractérisée par l’harmonie et la compréhension mutuelle. Nous savons que sans la bonne volonté et la réalisation de tous de l’importance de ces événements, la rencontre n’aurait pas eu lieu et n’aurait pas obtenu les résultats qu’elle a atteint aujourd’hui. Je peux vous assurer que la Russie mesure toute l’étendue de sa responsabilité.


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