@Eric F
L’autorisation de tirs contre le territoire russe avec des armes de défense occidentale provient d’un élément récent de cette guerre : l’attaque et les tirs depuis le territoire russe vers la région de Karkiv.
Là vous surfez sur la propagande occidentale. L’intervention au nord, vers Kharkiv ne vient que du fait des bombardements incessants des ukrainiens sur les populations civiles russes de Belgorod. Poutine a prévenu maintes fois et il a mis ses avertissements en pratique, il a créé une zone tampon. Vous êtes donc dans l’inversion ou alors vous oubliez que les provocations ukrainiennes (voir sans doute américaines) sur le territoire russe étaient faites à dessein.
Dans la doctrine nucléaire russe, à la fin des années 1990, des experts russes envisageaient un nouveau concept, celui de frappes nucléaires circonscrites, conduites à l’aide d’armements tactiques de courte portée dans le cadre d’une « guerre nucléaire limitée ».
Il faut se reporter au dictionnaire politico-militaire dirigé par Dmitri Rogozine, la guerre nucléaire limitée « recèle un danger écologique en raison de la diffusion de produits radioactifs sur de grandes surfaces, mais aussi une menace d’escalade vers une guerre nucléaire générale. C’est pourquoi on ne peut exclure que les actions militaires soient interrompues à leur tour début à la suite de la conclusion d’un compromis politique avec la participation d’autres pays de la communauté internationale »
L’auteur n’est donc pas très loin du compte en évoquant cette possibilité car elle est actée dans la doctrine russe.