« Nombreuses ingérences russes… »
Rien de nouveau sous la grisaille !
Henri Coston, dans son livre « Les 200 familles au pouvoir », au chapitre V intitulé « mass media au service du Grand Capital », commence par rappeler les conséquences, à l’époque, de cette mainmise du Grand Capital sur le secteur « Presse-Livre », et notamment, sur la prise de possession par un seul homme de deux mastodontes de la presse française : le Figaro et France-Soir. « Les journaux, la radio et la télévision, écrit-il, ont été prolixes sur l’affaire du Figaro et sur celle de France-Soir, mais ils l’ont été infiniment moins sur M. Hersant, le nouveau « patron » de ces deux quotidiens parisiens. Ils ont souligné ce qu’il y avait d’anormal dans la prise de possession de ces mastodontes de la presse par un seul homme, mais ils n’ont guère manifesté de curiosité pour le personnage lui-même (hormis quelques rares confrères plus soucieux de démolir un concurrent ou un adversaire politique, que d’expliquer un phénomène social inquiétant). Par exemple, ils ont omis de dire que M. Robert Hersant, à ses débuts, avait pour commanditaire le financier Haïm-David Igoin, homme de confiance de l’Union soviétique, arrêté par la D.S.T. en 1955 pour ce motif (et bientôt relâché), qui administrait pour le compte du Kremlin plusieurs sociétés françaises : Société Parisienne de Banque, Cie France-Navigation, Sté Européenne pour l’industrie et le Commerce, Sté Industrielle et Commerciale des Produits Récupérés, Sté d’Exploitation des Procédés Lafaille, Sté de Location des Sièges Dossiers, Sté de Construction d’Ouvrages Préfabriqués, Sté Parisienne de Banque, devenue Cie Financière de Paris, Consortium du Nord, Cie Française de Cultures et de Participations, etc. […] Dans ces deux dernières sociétés, liées à la Banque Française de la rue Vivienne, M. Haïm-David Igoin avait placé l’un de ses fidéicommissaires, l’ancien sénateur Lanet, un secrétaire d’Etat du gouvernement Mendès-France (1954-1955). Notons que M. Hersant est un ancien supporter de M. Mendès-France et un ami de M. Edgar Faure (On connaît les sympathies de M. Edgar Faure, qui est l’un des rares politiciens français parlant russe, pour l’Union soviétique) qui a joué un rôle important dans les négociations concernant le Figaro.
De fil en aiguille…
Tout comme lors de la Guerre de 1914-1918, qui a permis au communisme de prendre le pouvoir en Russie, la deuxième Guerre mondiale permettra au communisme (de Staline) d’étendre son emprise, avec l’approbation (et le soutien) de la haute finance. Puis, après Khrouchtchev, qui succèdera à Staline et qui sera l’artisan d’une « déstalinisation » de l’URSS, et d’une « Détente » avec les USA, une nouvelle phase débutera au milieu des années 1980 avec l’arrivée, à la Direction du Parti Communiste, de Mikhail Gorbatchev, futur prix Nobel de la Paix (comme Barack Obama) qui, de 1985 à 1987, mettra en œuvre un programme de « réformes » économique et politique, appelé « Perestroïka ».
Mikhail Gorbatchev, qui démissionnera en décembre 1991, laissera place à Boris Eltsine, évidente « marionnette » intérimaire et fortement alcoolisée, qui sera élu, dorénavant au suffrage universel, Président de la nouvelle « République Fédérative de Russie ». Il tiendra ce rôle jusqu’en décembre 1999, lorsqu’il démissionnera à son tour. Son incapacité pour raison de « santé » et son incompétence, qui seront mises à la disposition des projets des globalistes, permettront de préparer l’avènement et le long règne d’un nouvel acteur politique majeur, et plus « moderne » : Vladimir Poutine. C’est ainsi que le 31 décembre 1999, au moment où la guerre en Tchétchénie interdisait tout débat sérieux, quelques oligarques organisèrent une discrète passation des pouvoirs d’Eltsine à Poutine, sans élections à la clé. Ancien Officier du KGB, les Services de renseignements soviétiques (Poutine a passé 17 ans au KGB avant que Boris Eltsine fasse de lui, en 1998, le directeur du FSB, ex-KGB), rappelons que le premier geste de Vladimir Poutine en tant que président fut de signer la loi qui mettait son prédécesseur à l’abri de toute poursuite judiciaire, que ce fût pour des actes de corruption ou pour les assassinats de manifestants en faveur de la « démocratie » commis par l’armée pendant qu’il était au pouvoir. De plus, bien que figure centrale de l’exécutif de la nation Russe depuis 1999, rappelons qu’une commission parlementaire britannique a publié en mai 2018 un rapport alertant sur le fait que la « City » serait devenue un centre de blanchiment d’argent pour les hommes d’affaires russes et pour Vladimir Poutine et son entourage, ce qui a valu à la capitale britannique le surnom de « Londongrad ». Enfin, rappelons également, et en parallèle, qu’en hâtant l’effondrement de l’empire américain, Donald Trump (à l’instar de M. Gorbatchev en URSS) agit comme un allié objectif des intérêts des « mondialistes » dont le seul objectif est l’avènement d’un gouvernement mondial qui ne pourra voir le jour que sur les décombres des États, tout empires soient-ils.
L’ONU : Le 26 juin 1945, la charte définitive des Nations unies a été signée. Lors de la conférence fondatrice de San Francisco qui a établi les Nations unies, le fonctionnaire américain servant de secrétaire général était l’agent communiste Alger Hiss, qui a été démasqué comme espion soviétique en 1948. L’ONU a remplacé la Société des Nations mondialiste comme fondement du nouvel ordre mondial globaliste. L’ONU a été mise en place sur la base du Manifeste communiste de Karl Marx, mais cette fois, le monde entier retournerait lentement dans la nouvelle Union soviétique. Le nouveau gouvernement mondial sera désormais installé à New York, sur un terrain de dix-huit acres, offert par la famille Rockefeller. C’était le dernier clou du cercueil. Le communisme international avait officiellement gagné la guerre.
Rappelons qu’au lendemain de la révolution bolchevique, la « Standard Oil of New Jersey », propriété des Rockefeller, achetait 50% des gigantesques gisements pétrolifères du Caucase, bien qu’ils fussent officiellement propriété d’Etat. Carroll Quigley, ancien professeur d’histoire à Princeton et à Harvard, a écrit (Tragedy and Hope) : « c’est l’Union Soviétique qui a insisté pour que le Quartier Général des Nations Unies soit établi aux États-Unis. ». Aussi, est-ce une coïncidence si le terrain sur lequel est construit ce Quartier Général a été donné par les Rockefeller ?
L’OTAN et l’Union européenne ont également été créées à la suite de la guerre pour servir de tremplin au futur gouvernement mondial.
À propos de WW1 et WW2 : Elle devait être mise en scène pour que les « mondialistes » (on disait « internationalistes » à l’époque) aient un contrôle direct sur la Russie des Tsars ; des divergences suscitées entre l’Empire Britannique et l’Empire Allemand, par des agents des « mondialistes », devaient être le « coup d’envoi » de cette guerre. Ainsi, en détruisant le régime Tsariste, les « mondialistes » permettraient l’avènement du communisme.
En obtenant le contrôle d’un gigantesque territoire à l’Est, ils pourraient y tester à fond leurs théories totalitaires (qui allaient coûter des millions de vies humaines) afin d’en corriger les défauts.
Les « mondialistes » souhaitaient utiliser la Russie comme la « bête noire » pour leur plan à l’échelle mondiale, c’est-à-dire comme un « outil » au service de la destruction d’autres gouvernements et de l’affaiblissement de la religion.
WW2 aurait également permis à la Russie d’étendre sa zone d’influence, en particulier grâce à la constitution d’une « Internationale Communiste ». De plus, et selon la progression du Plan, en devenant le « pire ennemi » du monde « libre », à l’Ouest, « l’épouvantail Communiste » (URSS), à l’Est, obligerait les peuples Occidentaux (dans une prétendue « Guerre Froide ») à accepter la création d’alliances globalistes supranationales qui n’auraient pas pu voir le jour sans cela, du moins jamais aussi rapidement et surement, telles que l’OTAN et l’ONU.
Cette rivalité (de façade), inaugurée en août 1945 avec le double crime « atomique » contre l’humanité commis par le gouvernement étasunien (véritable démonstration de force des « mondialistes » destinée à faire de la menace nucléaire l’instrument d’un nouvel ordre du monde fondé sur la terreur), entretenue avec la complicité des soviétiques et leur premier essai atomique au plutonium en août 1949 (qui marque le début d’une nouvelle « course à l’armement »), devait surtout avoir pour but de provoquer un regain de vitalité du commerce (voire du trafic) international des armes, et tout ce que cela implique (trafics de drogue, blanchiment d’argent sale, corruption, instabilité internationale, insécurité généralisée, explosion du marché de la « sécurité intérieur », développement des technologies « Big Brother » axées principalement sur le « contrôle des foules », etc.), et ce pour le plus grand profit des « puissances d’argent » (banquiers internationaux et multinationales) dont le fonds de commerce est principalement la PEUR.
Lien
13/06 16:03 - pemile
@Christophe « Si vous omettez leur missiles de défense » Vu le constat avéré de leur nullité, (...)
13/06 15:56 - Christophe
@Aristide Si vous omettez leur missiles de défense, ce que je vous ai expliqué auparavant. Il (...)
13/06 10:25 - Aristide
@Christophe Ce qui est certain c’est que la France serait totalement rayée de la carte. (...)
12/06 16:58 - V_Parlier
@microf En effet, j’allais poster le même commentaire que vous. Et si les Russes (...)
12/06 11:11 - Christophe
@Aristide Et pour les pertes russes que nous pourrions infligé, rien n’est certain. Nous (...)
12/06 10:58 - Christophe
@Aristide Si je suis d’accord avec vous sur le rôle de la dissuasion et que je suis (...)
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération