@Aristide
L’Afghanistan n’était pas pour l’URSS une guerre dans son coeur historique ni identitaire, c’était une guerre idéologique.
Il est vrai qu’il y a une forme impériale dans la périphérie pan-russe, et ça fait partie des réalités historiques, culturelles et géopolitiques, tout comme les Yankees dans leur périphérie, mais depuis une époque où l’Amérique n’avait seulement pas été découverte.
La Tchétchénie est incluse dans la fédération de Russie, c’était un conflit interne, menée on le sait sans fioriture.
Les pays baltes ont été des greffes d’autre culture, ce qui posera problème est la minorité russe d’implantation récente, mais c’est gérable.
MAIS Georgie et Ukraine orientale, comme la Biélorussie sont dans le monde péri-russe, qu’avons nous à gagner à y impulser ou soutenir une déstabilisation ?
Vous parlez, pour l’Ukraine, de 10 ans encore de conflit, mais ça ferait des millions de morts dans un pays qui n’en comporte guère plus que trente cinq millions et n’arrive déjà plus à mobiliser sa jeunesse, contre un pays qui en comporte plus de 4 fois plus et qui n’a cure des pertes pourvu que ce soit pour l’honneur national.
Notre économie est-elle si florissante qu’elle serait plus solide que celle de la Russie ? Depuis 2014 qu’il y a des sanctions, les inconvénients sont pour nous plus que pour elle.
Regardez l’Europe dans son périmètre des 12 voire des 15, serions-nous en risque dans un tel conflit ? On s’est fourvoyé à notre détriment.