Les néonazis existent, Zélensky les a vus !
Et actualité comique en Ukraine.
Non, il ne s’agit pas de la timide tentative de notre président, qui fait de l’escalade dans le conflit tout en affirmant que ce n’est pas de l’escalade...
Je veux parler du président Zélensky, qui a lui-même apporté la preuve que l’idéologie ultra-nationaliste, dont parle Poutine, existe ! Ceux que l’on appelle bandéristes, dont le coeur idéologique est en Galicie, à Lviv en Ukraine de l’Ouest , et qui sont également appelés nazis, néonazis, ultra-nationalistes, ukronazis ou, par les plus cléments, nationalistes.
Leur existence a longtemps été mise en doute par nos médias, malgré les nombreuses vidéos disponibles, leur influence toujours minimisée malgré leur présence dans les cercles du pouvoir et dans les régiments para-militaires type "Azov".
Les néonazis ukrainiens existent, Zélensky les a vus !
Il en a fait un sketch très drôle, disponible sous-titré en français, où un Ukrainien donne de ses nouvelles à sa famille en Russie (rappelons que Russes et Ukrainiens sont ethniquement si proches qu’ils ont de la famille « des deux côtés »).
Bien sûr, c’était avant son rôle de chef de guerre qui semble avoir diminué son acuité visuelle...
(Nous avions déjà signalé ce sketch il y a un an, mais ce témoignage de première main mérite d’être plus connu)
Zélensky, toujours lui, décidément bien meilleur dans la comédie que dans la tragédie, a illustré la diversité ethnique de l’Ukraine et les tensions qui fragilisaient le pays avant même les évènements. Il s’agit d’un épisode de la série « Serviteur du peuple » (saison 3, 3e) où Zélensky tient le rôle du président. À la suite de révolutions, l’Ukraine se retrouve divisée morcelée en 28 états indépendants… Méfiance et parfois haine entre Ouest et Est, les premiers considérant les seconds comme des reliquats de l’époque soviétique. L’épisode finit par une réconciliation, mais la réalité a été plus sombre. (Série passée sur Arte puis Netflix)
Les Russes ne sont pas en reste question humour, puisqu’à la question savoir si, de 2014 à 2022, c’est-à-dire tout le post-euromaïdan, les huit ans du conflit du Donbass, la non-application des accords de Minsk, la Russie armait et encourageait les séparatistes, ils avaient répondu par une blague : « Des Ukrainiens tuent des Ukrainiens sur le sol ukrainien, c’est donc la faute des Russes ! »
Pour la même période, A. Merkel et F. Hollande ont bien rigolé, semble-t-il, puisqu’ils ont reconnu que les accords de Minsk étaient seulement destinés à gagner du temps pour réarmer l’Ukraine : quoique garants des accords, Zélensky et le duo de comiques n’ont jamais pensé les appliquer ! Ah ! Ah ! C’était une blague destinée à Poutine et aux Russes ! Qu’est-ce qu’on se marre !
Nos propres politiciens et journalistes eux aussi peuvent faire sourire quand ils parlent quotidiennement de la « menace russe » sur l’UE sans en fournir la moindre preuve, oubliant que la même UE a réellement été attaquée sans la moindre réaction de notre part, lors du sabotage de son gazoduc Nord Stream II ! Tout juste si on en redemande pas un peu…
Il est dommage que nos médias soient si pudiques avec les agissements des bandéristes, car leur traque obsessionnelle de la culture russe est parfois comique. Je ne parle pas de leur destruction à Odessa de la statue de Catherine II, fondatrice de la ville, mais plutôt leur volonté de disputer à la Russie la paternité de nombreux aspects culturels, aussi bien en cuisine avec le célèbre bortsch (est-ce un plat russe ou ukrainien ?) qu’en littérature avec Boulgakov, né à Kiev mais considéré comme littérature russe.
Même le russophobe Wikipedia en parle : « D'autres écrivains ukrainiens ont par ailleurs influencé la littérature russophone dont le plus célèbre Nicolas Gogol, est sujet de dispute entre Ukrainiens et Russes ».
Actualité des blagues russo-ukrainiennes :
« À Kiev, à Paris ou à Berlin, après avoir bu à la terrasse d’un café, Zélensky n’oublie jamais de demander un pourboire au serveur ! »
Sur le fait qu’il continue alors que son mandat de président est achevé : « Avant mon élection, j’avais promis de ne pas me représenter, je tiens parole ! »
Comme quoi, même à moins 90 secondes à l’horloge de la fin du monde, il y a encore matière à rire ! Attention quand même de ne pas éclater...
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