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Commentaire de La Bête du Gévaudan

sur 6 juin : faut-il (vraiment) commémorer le Débarquement ?


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La Bête du Gévaudan 13 juin 2024 02:37

vous avez la dignité de ne pas regretter le moustachu autrichien ni l’oppression de notre patrie... ce qui vous différencie des soi-disant « patriotes » qui regrettent la seule époque de l’histoire où la France n’était pas indépendante (des balèses, je vous dis !).

Sans compter que les nazis considéraient les Français comme une « race inférieure » (même si pas autant que les Juifs ou les Slaves). Cette francophobie est probablement ce qui excite les « inconsolables de la collaboration » (dixit de Gaulle) qui, de gauche et de droite, professent la même haine de la France. C’est pas un hasard si les délires de Faurisson ou les derniers inédits de Céline sont publiés en une du Monde et non de Rivarol. Et Mitterrand a parfaitement uni cette diagonale du vide francophobe de Sartre à Céline.

Ceci posé, oui, l’histoire ne doit pas devenir du mémorialisme néo-religieux. Cela a été dénoncé depuis belle lurette par des intellectuels modérés. Parce-que cela « déréalise » l’histoire, la « spectacularise » au sens debordien, et ouvre la porte à son « anti-spectacle » faurissono-reynouardien et à la concurrence victimiste. Mais nier le mémorialisme ce n’est pas nier les faits ! Les gens sérieux dénoncent l’usage de l’histoire mais non sa réalité ! C’est la ligne de séparation entre les hurluberlus vaseux et les intellectuels et gens honnêtes.

De même, les « opposants » doivent aussi sortir du relativisme à la mode. Les valeurs de liberté et de raison ne sont pas comparables aux valeurs d’oppression et d’obscurantisme. Là encore, critiquer l’instrumentalisation des valeurs ce n’est pas nier les valeurs elles-mêmes.


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