Vous avez raison. La priorité des priorités, c’est de dégager le fasciste Macron. Mais, à supposer qu’on ait des duels en règle NFP contre RN au second tour (afin d’éviter des faux duels « front républicain vrais fascistes » contre RN), on ne sera pas sorti d’affaire.
Pourquoi ?
D’une part, parce que le NFP est à moitié à gauche à moitié pour l’extrême-centre fasciste Macron. Il y a le PS dans ce NFP, et si l’on en croit l’élection européenne, on aura plus de représentants macronistes que de gauche (l’union risque de vite sauter après les élections).
D’autre part, parce que tout autre parti non macroniste au pouvoir (« Gauche » ou RN) serait violemment attaqué par les « marchés ». Le CAC 40 vient de dévisser depuis la dissolution et la France vient (comme par hasard) de se faire rappeler à l’ordre pour son déficit budgétaire excessif par l’UE, peu de temps après avoir été dégradée par les agences de notations. Et oui, Macron, le Mozart de la finance toujours encensé par la presse aux ordres (normal dans un état fasciste), a semé méthodiquement le chaos, ceux qui vont suivre devront forcément plaire aux marchés ou s’en extirper violemment (ce qui n’est pas au programme de la « gauche » ni du RN).
Bref, il va peut-être y avoir des remous pendant quelques mois, et tout va rentrer dans l’« ordre républicain » du fascisme 2.0.