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Commentaire de La Bête du Gévaudan

sur L'enfant naturel du capitalisme


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La Bête du Gévaudan 23 juin 2024 23:53

@CN46400

je vous laisse à votre querelle avec le « patronat »... il y a plein de patrons voyous ou incompétents comme il y a plein d’ouvriers voyous ou incompétents.

C’est bien la hausse de la productivité (due à l’accroissement du capital) qui permet de créer de telles redistributions. Et, oui, une amélioration de la condition ouvrière conduit en retour  en partie à l’amélioration générale de la productivité. En meilleure santé physique et morale, mieux formé intellectuellement, pouvant mettre en oeuvre son expérience par l’allongement de la vie en bonne santé, et pouvant accéder lui-même à l’épargne et à l’investissement, l’ouvrier participe pleinement de l’expansion du capital et de la hausse de la productivité.

Si un « patron » ne comprend pas cela, c’est un gugusse. Mais s’imaginer, en retour, qu’il suffit de payer cher des jean-foutres et des ouvriers escrocs est aussi inepte. Car la sous-capitalisation et le découragement de l’épargne est une des causes majeures du sous-développement du « tiers-monde ». Et l’obsession des régimes communistes « sérieux » fut précisément le rattrapage à marche-forcée du retard de capitalisation (cf. notamment URSS et Chine ce qui n’éteint pas le débat sur ces régimes).

La morale est que l’épargne et l’investissement permettent l’accroissement de la richesse générale par l’application de la vertu individuelle. Un patron entièrement mauvais ne fait pas de vieux os, et une ouvrier entièrement vertueux ne reste pas longtemps sur le carreau.


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