@CN46400
— Le Figaro a paru à Lyon en zone libre jusqu’à son invasion en 1942, où il a cessé de paraître. Au contraire, L’Humanité a négocié sur instruction des instances dirigeantes du PCF avec les nazis pour paraître à Paris.
— les sociétés ont continué à travailler, et les Français à travailler. Donc, pas la peine de faire la morale aux « bourgeois » car on ne vit pas d’amour et d’eau fraîche.
— le SS n’étaient pas achetables pour les résistants bourgeois, et vos insinuations sont immondes à ce sujet. Vous insultez la mémoire des patriotes morts. Evitez au moins ce point-là.
— le « bourgeois » (à définir précisément) rend un service productif comme le travailleur. Et il est payé en cette vertu.
— le capital est du travail accumulé et provient de l’épargne.
— le capitaliste, l’entrepreneur, le propriétaire foncier ou l’ouvrier s’échangent tous des services productifs qu’il est légitime de rétribuer. Le meilleur moyen de justice est le libre-marché où l’ouvrier autant que les autres, met ses interlocuteurs en concurrence. Le capitaliste constitue un capital par l’épargne dans le but de rendre des services productifs : il est légitime de le rétribuer (sans quoi d’ailleurs, le capital ne se formerait pas et nous en serions demeurés à la préhistoire). Le prolétaire lui-même, ne serait-ce que par l’accumulation de compétences et sa vertu au travail, se constitue un capital qu’il fait valoir et rémunérer sur le marché (un ouvrier qualifié et probe est recherché et bien payé).