@Octave Lebel : énième programme keynésien sous la houlette des économistes de gauche... on connaît la musique... Cette gauche n’a fait aucune percée conceptuelle depuis 15 ans. Esther Duflo a passé sa thèse sur les plans quinquennaux soviétiques (ça ne s’invente pas !) avant de bosser avec le socialo-marxiste Piketty, et d’obtenir un co-nobel dans « la lutte contre pauvreté » selon les recettes mille fois rabâchées.
On a eu 3 injections monétaires majeures récemment : crise bancaire, crise de l’euro, crise covid. A chaque fois on a observé les résultats prédits par les libéraux depuis 200 ans : inflation, appauvrissement des classes populaires et hausse des inégalités. Le NFP nous en promet une nouvelle louche. A ceci-près que les 20 pays partenaires de l’euro ne laisseront pas la France massacrer leur monnaie toute seule. Et que les agences de notation s’apprêtent à dégrader à nouveau la France à l’automne, avec le risque de sortir des normes de rachat de dette par les principaux fonds de pension.
Une fois la fausse monnaie, quelque forme qu’elle prenne, mise en circulation, il faut que la dépréciation survienne, et se manifeste par la hausse universelle de tout ce qui est susceptible de se vendre. Mais cette hausse n’est pas instantanée et égale pour toutes choses. Les habiles, les brocanteurs, les gens d’affaires s’en tirent assez bien ; car c’est leur métier d’observer les fluctuations des prix, d’en reconnaître la cause, et même de spéculer dessus. Mais les petits marchands, les campagnards, les ouvriers, reçoivent tout le choc. Le riche n’en est pas plus riche, mais le pauvre en devient plus pauvre. (F. BASTIAT, in « Maudit argent »).