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Accueil du site > Tribune Libre > Baisse de la TVA ou blocage des PRIX ?

Baisse de la TVA ou blocage des PRIX ?

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TVA !

Dans la course effrénée à l'échalote à laquelle nous assistons depuis le 10 juin 2024, lendemain des élections européennes, un groupe politique dit vouloir répondre à de nombreuses demandes de ses électeurs, notamment celle de la baisse de la TVA sur certains produits de première nécessité, afin d’augmenter leur pouvoir d'achat.

  • Est-ce faisable ? 

Oui, mais à condition de respecter les seuils établis par le droit européen.

Si c’est le cas, il faudra que le groupe politique en question constitue une équipe gouvernementale, suite à la décision du Président de la République de nommer Premier ministre une personne issue de ce groupe. En l’espèce, très probablement Jordan Bardella. Une fois installé à l’Hôtel Matignon, il suffira au gouvernement Bardella, quelques jours après le 7 juillet, d’agir par décrets.

Si cela n’est pas possible, à cause notamment du droit européen, le parti en question arguera facilement que la France doit : soit abandonner son projet TVA, soit tenter de faire modifier le doit européen, soit proposer un Frexit (une sortie de la France de l’Union européenne), comme l’a fait le Royaume-Uni en 2020, afin de pouvoir gouverner, pour son Peuple, sans avoir à demander la permission à une Autorité supra nationale.

  • Est-ce opportun ? 

La réponse du point de vue strictement économique est hétérodoxe. Les dépenses de l’État sont actuellement très supérieures à ses recettes. Le déficit budgétaire, en 2023, a atteint à 5,5% du PIB et la dette, quelque 3 100 milliards. À ce sujet, la Commission européenne vient d’ouvrir une procédure contre notre pays, pour déficit excessif. Nouvel argument potentiel pour un Frexit ou pour réécrire le Traité européen !

Du point de vue strictement politique, voire politicien, le groupe politique en question, se doit de proposer un programme qui répond favorablement à la demande massive de ses électeurs s’il veut conserver une chance d’être élus, et d’avoir la majorité absolue à l’Assemblée nationale. Charge à lui, une fois à Matignon de trouver un prétexte pour ne pas appliquer entièrement son programme.

Jamais dans l’histoire, un parti politique n’est allé contre son électorat, lors d’une campagne électorale, sauf à vouloir perdre les élections, naturellement. Le courage politique a des limites. Surtout pour une femme ou un homme qui n’a pour métier, c'est-à-dire pour seul gagne-pain, que le métier de politique.

  • Quelle serait l’efficacité de la baisse de la TVA, si elle est mise durablement en œuvre ?

D’abord, cette demande viserait à redonner du pouvoir d'achat aux consommateurs par la baisse du prix de vente de certains produits de première nécessité.

Ensuite, son efficacité se mesurera aux résultats obtenus. Mais, les résultats devront être clairs, et être ceux attendus et perçus par les consommateurs. Pas ceux mesurés et publiés par le gouvernement. Dans le cas contraire, les réactions des électeurs concernés, s’estimant bernés par le groupe politique qu’ils ont porté au pouvoir, risquent d’être violentes, à l’image de celles : des Gilets jaunes de 2018, de la réforme des retraites de mars 2023 et celles des émeutes de juin 2023.

  • La baisse de la TVA va-t-elle favoriser la hausse du pouvoir d’achat ?

La baisse du taux de la TVA sur un produit, ne garantit jamais la baisse du prix de ce produit. Voici pourquoi :

D’abord, le vendeur (producteur ou commerçant) n’a aucune obligation de répercuter cette baisse de TVA sur son prix de vente ;

Ensuite, le vendeur prétextera souvent qu’il va profiter de l’augmentation de sa marge bénéficiaire (profit) pour investir et/ou embaucher ;

Il va aussi invoquer, qu’il a subi récemment, de plein fouet, l’augmentation de divers impôts et taxes ainsi que l’augmentation du prix de l’électricité ou du gaz nécessaires à son activité ;

Enfin, il peut très bien ne donner aucune explication, et ne rien faire. Il gardera l’augmentation de sa trésorerie pour des lendemains difficiles ou pas !

L’histoire récente montre que la baisse de la TVA n’a jamais été intégralement répercutée sur le prix de vente. Exemple : la baisse de la TVA, de 19.6% à 5.5% dans la restauration, en 2009, n’a eu que peu d’impacts sur le prix des menus.

Enfin, rappelons que la baisse de la TVA a toujours (à volume de consommation égal. Voir cas d’école ci-dessous) un impact négatif sur la trésorerie de l’État. Pour la France, un nouvel accroissement du déficit budgétaire et de la dette, va provoquer la baisse durable de la confiance dans sa signature auprès des agences de notation internationales et des investisseurs.

Cas d’école : pour qu’il n’y ait aucun impact sur les finances de l’État, il faudrait que le volume de TVA perdu soit compensé intégralement par un accroissement de la TVA payée sur d’autres produits qui verraient leur volume de consommation augmenter.

À suivre à partir du 8 juillet 2024, où les choses vont se bousculer  : mise en place d’un nouveau gouvernement avec vérification de l’honnêteté de ses membres par la HATVP ; écrire et sortir les décrets urgents pour satisfaire l’électorat du groupe politique élu ; poursuivre la mise en place sécurisée des JO qui débutent le 26 juillet ; prendre les mesures nécessaires pour éviter les émeutes de l’électorat mécontent du résultat des élections ; prendre la décision de poursuivre ou non l’aide promise à l’Ukraine ; poursuivre ou pas le soutien à l’État d’Israël pour la création rapide de deux États ; quelle attitude adoptée vis-à-vis de la Russie et de Poutine ; s'interroger sur la place de la France dans l'OTAN ; répondre à la Commission européenne qui vient d’engager une procédure à notre encontre. Autant de questions, non exhaustives, auxquelles le nouveau gouvernement devra apporter des réponses claires dans un timing extrêmement serré, sous l’œil de la quasi-totalité des grands de ce monde, car la France est quand même la 7ème puissance économique de la planète et membre du Conseil de sécurité.

 

PRIX !

Dans la course effrénée à la même échalote, un autre groupe politique dit vouloir répondre à de nombreuses demandes de ses électeurs, notamment par le blocage du prix de certains produits de première nécessité.

Jean-Luc Mélenchon du parti LFI en est l’initiateur. Les mêmes questions se poseraient en matière de faisabilité, notamment par rapport au droit européen. Mais aussi d’opportunité et d’efficacité économiques.

Exemple : imaginons bloquer le prix du pain. Le boulanger voudra logiquement que le gouvernement bloque aussi le prix auquel il achète sa farine, son levain, son sel, son eau, son électricité ou son gaz, paye ses impôts et taxes, les salaires de ses employés, etc.

De fait, dans la vie normale, les producteurs et les commerçants doivent pouvoir couvrir la hausse éventuelle de leurs couts, sinon après avoir travaillé un temps à perte, c’est la faillite et la mise au chômage de leurs collaborateurs.

Si les électeurs donnent leur confiance, de manière significative, au groupe politique proposant cette mesure ainsi que 149 autres, le Président de la République devra probablement nommer Jean-Luc Mélenchon à Matignon.

À suivre à partir du 8 juillet 2024, où les choses vont se bousculer  : mise en place d’un nouveau gouvernement avec vérification de l’honnêteté de ses membres par la HATVP ; écrire et sortir les décrets urgents pour satisfaire l’électorat du groupe politique élu ; poursuivre la mise en place sécurisée des JO qui débutent le 26 juillet ; prendre les mesures nécessaires pour éviter les émeutes de l’électorat mécontent du résultat des élections ; prendre la décision de poursuivre ou non l’aide promise à l’Ukraine ; poursuivre ou pas le soutien à l’État d’Israël pour la création rapide de deux États ; quelle attitude adoptée vis-à-vis de la Russie et de Poutine ; s'interroger sur la place de la France dans l'OTAN ; répondre à la Commission européenne qui vient d’engager une procédure à notre encontre. Autant de questions, non exhaustives, auxquelles le nouveau gouvernement devra apporter des réponses dans un timing extrêmement serré, sous l’œil de la quasi-totalité des grands de ce monde, car la France est quand même la 7ème puissance économique de la planète et membre du Conseil de sécurité.

 

Crédit photo : lien.


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32 réactions à cet article    


  • La Bête du Gévaudan 24 juin 13:09

    Le blocage des prix entraînera le déclin de la production et la pénurie (les entreprises ne vont pas produire à perte). La baisse de la TVA diminuera les recettes de l’état.

    La seconde solution semble moins irréaliste que la première, mais fondamentalement aucun gouvernement ne dispose de marges de manoeuvre. Chacun promet de raser gratis, mais qui peut sérieusement y croire ?

    D’une manière générale, insérée dans l’UE et l’Euro, la France ne peut pas agir librement : elle a des engagements vis-à-vis de ses partenaires (notamment, on ne peut pas massacrer la valeur de l’euro avec une politique trop expansive). Et si l’on sortait de l’Euro, ce serait vis-à-vis des marchés qu’il nous faudrait faire preuve de crédibilité.

    Par ailleurs, aucun candidat ne sera élu sur « du sang et des larmes »... un politicien qui s’y risquerait serait au chômage... donc les politiciens, de tous bords, nous disent ce que l’on veut entendre (du flouse gratuit) et l’assaisonnent d’un discours sociétale variable (défense de la civilisation à droite, islamisme inclusif à gauche).


    • Croa Croa 24 juin 20:37

      À La Bête du Gévaudan,
      Je pense qu’une baisse de la TVA ne peut pas se concéder sans hausse d’un autre impôt. La TVA étant une taxe à la consommation, c’est un impôt très injuste, même les SDF y crachent ! Il suffirait de revoir l’impôt sur le revenu en même temps, voilà ! smiley smiley smiley


    • La Bête du Gévaudan 26 juin 19:14

      @Croa

      l’IR est déjà élevé... dès que vous gagnez bien votre vie, parce-que vous êtes travailleur et talentueux, vous vous faites aligner... donc, ça n’a pas grand intérêt de bosser, à moins d’être expert en droit fiscal et en combines... bref, comme d’habitude, ce sont les habiles et les influents qui s’en sortent, et les gens honnêtes qui se font avoir...

      SDF n’est pas un diplôme de vertu... je ne juge pas ces gens, car chacun a son histoire... mais pour en connaître certains, ce sont des champions-du-monde... et je ne vois pas bien l’intérêt de décourager la vertu et d’encourager le vice... ce sont les entrepreneurs qui créent de l’emploi et non pas les SDF...

      quant aux impôts, il est admis qu’ils sont répercutés dans les coûts de production, et qu’on les paye indirectement... quand une entreprise fait ses prix, elle prend en compte la charge fiscale qu’elle a en amont, et la répercute au client... nous payons donc tous des impôts sans nous en rendre compte...


    • Et hop ! Et hop ! 30 juin 11:37

      @La Bête du Gévaudan : « L’IR est déjà élevé ... »

      L’impôt ne porte pas que sur les personne physiques, il y a aussi les sociétés, en particulier toutes les sociétés françaises qui se sont domiciliées fiscalement à l’étranger, au Luxembourg, en Irlande, à Jersey (Française des Jeux), dans l’État du Delaware,...

      Combien payent d’IS en France Microsoft, Google, Amazone, Disney, McDonald, McKinsey, BlackRock ?

      L’Impôt sur les (bénéfices des) Sociétés était de 50% jusqu’en en 1989.


    • La Bête du Gévaudan 30 juin 16:16

      @Et hop !

      Soyons simple : il y a le licite et l’illicite. Depuis 15 ans, la gauche se livre à un important populisme (largement démagogique) au sujet de « l’évasion fiscale »... ça rappelle un peu ces gens qui fuyaient le bloc-de-l’est, et que la gauche accusait de « trahison »... Mais de quoi parlons-nous ?

      Si c’est licite, alors ce n’est pas du vol, et les gauchistes n’ont qu’à se taire. Si c’est illicite, l’administration fiscale (très gauchiste) doit poursuivre. Le reste n’est que bavardage indigent. En vérité, la gauche essaye d’expliquer le déficit de son modèle redistributif par la « mauvaise volonté des agents bourgeois »... vieille rhétorique !

      L’état fiscalise l’activité économique en France. Ce qui se passe à l’étranger n’est pas sous sa coupe. Quand une société opère depuis l’étranger des services en France, quelle portion de son activité est fiscalisable en France ? Voilà tout le débat. Faire croire qu’on va aller « se servir » dans les comptes des entreprises basées à l’étranger est démagogique.

      Par exemple, quand vous achetez en ligne un bien ou un service produit à l’étranger, quelle portion de la transaction est sincèrement soumise au fisc français ? Voilà la question.


    • Et hop ! Et hop ! 4 juillet 07:52

      @La Bête du Gévaudan

      La Française des Jeux (qui avait un monopole et qui permettait à l’État français de ramasser un pognon de dingue en France) a été privatisée sous Mitterand à la demande de l’UE, elle a avait aussitôt établi son siège social à Jersey, paradis fiscal de la Coironne d’Angleterre. Les jeux d’rgent étant inerdits en France, la Française des Jeux, ancienne Loterie Nationale, avait été créée par dérogation pour financer les mutilés, les veuves et les orphelins de guerre.


    • Et hop ! Et hop ! 4 juillet 08:00

      @La Bête du Gévaudan : «  Quand une société opère depuis l’étranger des services en France, quelle portion de son activité est fiscalisable en France ? Voilà tout le débat. »

      Avant que l’UE n’impose la liberté de circulation des capitaux des marchandises et des esclaves, pour vendre en France un bien ou un service, il fallait être une société française imposable en France, il était impossible de vendre en France depuis une société étrangère. Une entreprise étrangère qui voulait vendre en France devait crééer une siciété en France avec une comptabilité de ses ventes et de ses profits en France.
      Maintenant on a des entreprises françauses qui vendent en France depis des sociétés domiciliées fiscalement à l’étranger (Luxembourg, Irlande, Jersey) parce que les taux d’imposition sont moins chers, avec la bénédiction du ministère des finances français.


    • chantecler chantecler 4 juillet 08:47

      @Et hop !
      Non mon pote !
      Elle a été privatisée il y a trois ans donc sans risque de me tromper sous E. Macron...
      Rien à voir avec F. Mitterrand .... !
      https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-decryptage-eco/trois-ans-apres-la-privatisation-la-francaise-des-jeux-se-porte-bien_5462548.html
      C’est quand même pas compliqué quand on affirme certaines choses comme toi de prendre 30 secondes pour vérifier !


    • Et hop ! Et hop ! 4 juillet 18:34

      @chantecler :

      Oui, vous avez raison, la vente par l’État de ses actions date de 2018.

      Je me souviens d’une réforme importante qui s’était passée sous la présidence de Mittérand, et la nouvelle société devenue commerciale avait transféré son siège à Jersey. Ça doit être la réforme de 1989.

      «  Héritière de la Loterie nationale française, créée en 1933,  elle s’appelle successivement « Société de la Loterie nationale et du Loto national » (SLNLN) en 1979, puis « France Loto » en 1989. Ce changement de nom, cette année-là, marque aussi une profonde restructuration de l’entreprise. »

      Il n’est pas dit qu’à cette époque l’État se soit désengagé, au contraire sa participation a monté à 72%.

      La Française des jeux a contribué en 2005 pour 2 330 000 000  aux finances publiques.

      En avril 2018, Journal du Dimanche fait part du souhait du Gouvernement d’introduire la Française des jeux en bourse. Gerald Darmanin avait déjà confirmé qu’une ouverture de capital était à l’étude. L’État vend ses particopations (à Black Rock) et ne garde que 20 %.

      PS : Gerald Darmanin va pouvoir être élu grâce aux accords de désistement du parti de Macron avec le Noiveau Front Populaire.


    • zygzornifle zygzornifle 24 juin 13:37

      Un beau bordel en perspective, on verra bien ce qu’il restera des promesses électorales au bout de quelques mois, quelque soit le gagnant celui qui promet le moins sera battu et les électeurs de celui qui promet le plus seront bien déçus .....


      • Armelle Armelle 24 juin 14:22

        « Enfin, rappelons que la baisse de la TVA a toujours (à volume de consommation égal. Voir cas d’école ci-dessous) un impact négatif sur la trésorerie de l’État »

        part si celle-ci est correlée avec une baisse drastique et facile des dépenses d’état, comme par exemple la suppression de multiples agences d’état qui ne servent strictement à rien, ou de struture comme le CESE qui n’a plus lieu d’exister sinon pour placer les amis avec un salaire net de 3500 euros pour 1 ou 2 demi journées de réunion par mois...Une honte absolue, mais personne ne dit rien !!!

        Du pognon, on peut d’abord en trouver ailleurs qu’en augmentant les impôts ou les charges d’entreprises !!!


        • Octave Lebel Octave Lebel 24 juin 16:04

          @Armelle

          Autant savoir de quoi nous parlons :

          Les programmes économiques du Front Populaire et du RN passés au crible par Esther Duflot, prix Nobel d’économie, 24/06/24,5mn)

          https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-biais-d-esther-duflo/les-programmes-economiques-du-front-populaire-et-du-rn-passes-au-crible-5977593

           « Les programmes économiques du Front Populaire et du Rassemblement National suscitent de nombreux commentaires et opinions parmi les économistes. Détaillé et chiffré pour le Front Populaire, flou pour le RN, ces programmes reflètent les valeurs fondamentales de chaque parti.

          le RN présente un programme encore flou, mais où le cœur des économies proposées se fait aux dépens des allocations sociales pour les pauvres et des immigrés, pour financer les réductions d’impôts sur les successions et la cotisation foncière des entreprises. Leur proposition aux électeurs, essentiellement, c’est “essayez nous, on est les seuls qui restent”, et aux patrons, de télégraphier qu’ils ne feront rien de radical, mais couperont dans la dépense publique.

          Le front populaire, joue le jeu du pragmatisme : il y a une liste précise de mesures échelonnées, un chiffrage des recettes et des dépenses, qui sont plus ou moins en phase. La proposition fiscale s’appuie sur des constats qui sont largement partagés, notamment celle que le système fiscal en place n’est pas assez redistributif. Mais il ne faut pas se faire d’illusion sur les détails, le programme s’est fait (par force) en trois jours ».

           

           


        • Armelle Armelle 24 juin 17:13

          @Octave Lebel
          Oui d’acoord, j’entends bien ce que vous dites, mais programme précis ou flou (Macron en 2017 n’en avait même pas l’ombre d’un), ça ne change pas le fait que des économies substantielles sont à faire dans les dépenses publiques !!! Et c’est un peu comme les artichauds ça, plus on en mange et plus on en a dans l’assiette, les impôts et taxes c’est pareil, plus on en paye, et plus ils en ont besoin ! Et tout ça avant même de regarder si des économies d’échelle ne sont pas réalisables !!! Et que ce soit la gauche la droite le milieux, le dessus le dessous, c’est tjrs la même chose !!! Il y a un moment où il faudra que cela cesse ! Si encore nous avions en face des services publics performants, une école et une justice efficaces, mais c’est loin d’être le cas. En fait la performance des services d’état est inversement proportionnelle aux valeurs d’impôts et taxes en tout genre que nous payons chaque année !!!
          Pour ma part, je continuerai à voter blanc, tant qu’aucun des candidats au club med ne sera capable d’annoncer vouloir faire des économies dans les dépenses d’état non destinée aux citoyens.
          D’ailleurs, les citoyens chérissant cet état providence me font bien sourire, car ils se servent copieusement avant tte redistribution vrs les gueux !!!


        • La Bête du Gévaudan 24 juin 19:40

          @Octave Lebel  : énième programme keynésien sous la houlette des économistes de gauche... on connaît la musique... Cette gauche n’a fait aucune percée conceptuelle depuis 15 ans. Esther Duflo a passé sa thèse sur les plans quinquennaux soviétiques (ça ne s’invente pas !) avant de bosser avec le socialo-marxiste Piketty, et d’obtenir un co-nobel dans « la lutte contre pauvreté » selon les recettes mille fois rabâchées.

          On a eu 3 injections monétaires majeures récemment : crise bancaire, crise de l’euro, crise covid. A chaque fois on a observé les résultats prédits par les libéraux depuis 200 ans : inflation, appauvrissement des classes populaires et hausse des inégalités. Le NFP nous en promet une nouvelle louche. A ceci-près que les 20 pays partenaires de l’euro ne laisseront pas la France massacrer leur monnaie toute seule. Et que les agences de notation s’apprêtent à dégrader à nouveau la France à l’automne, avec le risque de sortir des normes de rachat de dette par les principaux fonds de pension.

          Une fois la fausse monnaie, quelque forme qu’elle prenne, mise en circulation, il faut que la dépréciation survienne, et se manifeste par la hausse universelle de tout ce qui est susceptible de se vendre. Mais cette hausse n’est pas instantanée et égale pour toutes choses. Les habiles, les brocanteurs, les gens d’affaires s’en tirent assez bien ; car c’est leur métier d’observer les fluctuations des prix, d’en reconnaître la cause, et même de spéculer dessus. Mais les petits marchands, les campagnards, les ouvriers, reçoivent tout le choc. Le riche n’en est pas plus riche, mais le pauvre en devient plus pauvre. (F. BASTIAT, in « Maudit argent »).


        • Eric F Eric F 24 juin 19:41

          @Octave Lebel

          ’’le système fiscal en place n’est pas assez redistributif’’


          Si ce n’est qu’hormis le tout dernier centile de la pyramide des revenus qui bénéficie d’échappatoires, notre système est l’un des plus redistributifs du monde. Nos dépenses sociales représentent 31,6% du PIB, le plus élevé en Europe, contre 21,1% en moyenne OCDE

          Alors d’accord qu’il faut renforcer la taxation des revenus du capital et les gros profits, mais arrêtons de faire haro sur le baudet par exemple avec une CSG progressive ...quoique c’est déjà le cas pour les retraités, avec un taux sur la totalité et non par tranche, Macron n’a pas lésiné !

        • @Eric F
          T’a bien raison
          Surtout lorsqu’il rediges ce que tu as quoté
          "@Octave Lebel
          ’’le système fiscal en place n’est pas assez redistributif’’"

          En appellant a voter la au second tour dans des triangulaires pour MACRON , alors que c’est lui qui a mis toutes ces injustices ficales y compris socialement ou ca n’a pas géné du tout Tatave lorsque mechancon et son partti ont appellé aux presidentielles du deuxieme tour a ne pas voter cette retaoite injuste à 64 ans pour ceux qui ont bossé leurs 40 annuités
          C’est une honte cette pseudo gauche, soit ils nous prennet pour des abrutis et c’est juste raté, soit ils sont réeelement abrutis, c’est dichotomique !


        • @Octave Lebel
          Vla mon coco dis leur la vérité te caches pas derrierre ton gros nez rouge tout le monde t’a reconnu
          https://www.lejdd.fr/politique/legislatives-lfi-appellera-voter-pour-les-macronistes-en-cas-de-duel-face-au-rn-146636

          Voila pourequoi ty’a perdu le monde des salariés, ouvrirs, et celui des cadres désormais aussi, bref de tous ceux qui bossent et en peuvent plus, ceux qui ont commencé à bosser a 17 ans qui ont toutes leurs annuités (cad 40) et que tu a trahis pareil aux elections présidentielles , tu crois quoi que nous sommes suffisament abruti pour avoir oublié tioutes ces trahisons 
          tu veut les archives vidéo de méchancon ?


        • @Armelle
          "Oui d’acoord, j’entends bien ce que vous dites, mais programme précis ou flou (Macron en 2017 n’en avait même pas l’ombre d’un), ça ne change pas le fait que des économies substantielles sont à faire dans les dépenses publiques !!! Et c’est un peu comme les artichauds ça, plus on en mange et plus on en a dans l’assiette, les impôts et taxes c’est pareil, plus on en paye, et plus ils en ont besoin ! Et tout ça avant même de regarder si des économies d’échelle ne sont pas réalisables !!!

          "

          Absolument faut etre un deumeuré fini pour croire a l’ensemble de ses abrutisseriues surtouit lorsqu’on regarde le genie des mozarts de la finance
          en 7 années carrement plus d’un tiers de la dette en plus 
          Cassés déosomais en AA le prichain saut c’est A+n cad plus double A, cad plus l’obligation des institutionnels a prendre de la dette Fr = le Liban , le Venezula

          C’est les memes que le mozart de la finance la preuve ils appellent a voter pour lui dans les prichaines triangulaires
          https://www.lejdd.fr/politique/legislatives-lfi-appellera-voter-pour-les-macronistes-en-cas-de-duel-face-au-rn-146636
           
          Alors autant voter Macron direct !


        • Eric F Eric F 25 juin 20:12

          @Ouam (Paria statutaire non vacciné)
          Ces questions de ’’vote de barrage contre l’immonde’’ résultent en effet d’un amalgame historique paranoïaque ...ou d’une insigne mauvaise foi.
          Qui peut aujourd’hui faire accroire que la grosse blonde ou le jeune bellâtre représentent la réincarnation du sanguinaire moustachu à mèche ? Comme si des chemises brunes allaient commettre des pogroms, et le parti désigner un dictateur pour déclarer la guerre au reste de l’Europe. Or en regardant les choses, le RN se positionne plutôt sur les traces de ce qu’était le RPR des années 80, avec même une fibre sociale et populaire plus accentuée.

          PS : la ressemblance de Bardella avec le Chirac au tout début de sa carrière est probablement intentionnelle


        • chantecler chantecler 4 juillet 17:39

          @Armelle
          Et les agences comme Blackrock ?
          je suppose que vous les voyez parfaites, car privées mais financées généreusement par l’argent public !
          Il est vrai que les conseils et les magouilles ça n’a pas de prix !


        • Eric F Eric F 24 juin 19:26

          Une baisse de la TVA de manière générale risque d’être empochée par le producteur et/ou distributeur. Mais dans le cas des prix de l’énergie, il est aisé de tracer les différentes facteurs de prix et comparer la situation initiale avec un panel de pays voisins, afin de s’assurer la répercution sur le prix à la consommation.
          Notons que les professionnels ont droit à un remboursement de TVA.

          En cas de difficulté par exemple avec des dispositions sur les barèmes de TVA dans l’UE, il serait possible de réduire la ’’taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques’’ (TICPE)



          • Croa Croa 24 juin 20:43

            À Eric F « Une TVA de manière générale risque d’être empochée par le producteur et/ou distributeur. »
            Tout à fait ! Il faudrait donc, en même temps, remettre en place le contrôle des prix (Les prix ont été libérés par le PS au pouvoir à la fin du siècle dernier. Ça a d’ailleurs été catastrophique pour le petit commerce.)


          • Parrhesia Parrhesia 25 juin 05:56

            @Croa
            Tout-à-fait exact !
            Ce qui implique le retour à un système de gouvernance et à une administration de type gaulliste actualisé, seule voie de salut socio-économique et géo-politique à la fois pacifique, humaine et efficace qui ait été véritablement démontrée en France depuis 1940 !
            Évidemment, ce n’est pas avec les diverses faunes « mondialistes » (internationales socialistes et capitalistes exclusivement financiarisées), revenues au pouvoir en France depuis 1969, et qui monopolisent pratiquement aujourd’hui 99 % des micros et caméras, que cela sera réalisable !


          • OJBA 24 juin 19:59

            Juste un truc : et si la baisse de la TVA s’accompagne d’une hausse des prix Hors Taxes ? Pas les mêmes opérateurs (Gouvernement/UE vs entreprises) ?



              • Parrhesia Parrhesia 25 juin 00:41

                La démagogie globale et le volume de conneries proférées dans cette campagne électorale, tous partis confondus, dépassent tout ce que j’ai vu en soixante dix ans de participation et d’observation de la vie politique, dont mai 68 qui restait quand-même une référence en la matière.

                Tous les points importants quoique secondaires sont mis en exergue sans qu’aucune des conditions indispensables à leur réalisation pratique ne soit abordée sérieusement.

                J’entends par « conditions indispensables », le retour à une France indépendante et neutre, capable de négocier à l’international, dont l’outil de production et les centres de décisions soient relocalisés sur le territoire douanier, prospère et reconnue sur les plans socio-économiques nationaux et internationaux, et surtout, normalement gouvernée dans les quatre domaines régaliens traditionnels !

                Il faut être devenu bête à bouffer du foin pour ne pas réaliser qu’il ne reste que cinq jours à notre classe politique pour retrouver la raison dans l’esprit initial de la cinquième république et dans l’esprit de sa constitution originelle.

                 Sinon, les conséquences de tant de démagogie indigne, sous influence étrangère, risquent de coûter plus cher sur le long terme, à tout le monde y compris aux étrangers en question, que la deuxième guerre mondiale elle-même, et ceci dans tous les domaines.


                • Armelle Armelle 25 juin 10:50

                  @Parrhesia
                  Le problème est que la 5ème république n’est plus adaptée à notre époque.
                  Elle l’était dans une France en sortie de guerre, c’est peut être par là qu’il faudrait commencer, en supprimant par la même occasion le pouvoir immense alloué au président. 


                • Parrhesia Parrhesia 25 juin 12:45

                  @Armelle
                  Bonjour Armelle,
                  Toute gouvernance de qualité de type véritablement républicain, ce qui reste le cas du gaullisme, est toujours adaptable à toutes circonstances, que ce soit en nageant avec ou contre le courant.
                  Encore faut-il ne jamais négliger certaines lois humaines telles que la nécessité de régulations et de Lois éclairées sans lesquelles de dangereux indésirables réussissent toujours et partout à prendre des pouvoirs indus.
                  Et ceci reste vrai depuis la naissance des premiers marchands d’esclaves de l’ère préhistorique jusqu’aux vendeurs de notre plus haute technicité de défense nationale à des intérêts étrangers.
                  C’est pourquoi les valeurs nationales, analytiques, socio-économiques et décisionnelles du gaullisme sont toujours irremplaçables ; sauf, bien sûr, pour certains (et certaines) qu’elles avaient temporairement empêché de mal faire et qui sont revenus au somment de notre pyramide politicienne.
                  Mais... bonne journée à vous.


                • LVOLC 25 juin 10:19

                  L’ EU interdit la baisse de la TVA.


                  • Armelle Armelle 25 juin 10:45

                    @LVOLC
                    Dans l’absolu, le propos n’est pas juste !!! l’UE interdit une baisse amenant la TVA à une valeur inférieure à 15%. Ensuite il faut prendre son courage à deux mains et aller à Bruxelles négocier des points sup, comme l’ont fait l’espagne ou le portugal.
                    Donc c’est possible, c’est juste une question de volonté


                  • Armelle Armelle 25 juin 11:39

                    IL serait bien aussi, dans ce dossier qu’est la TVA, de s’attaquer pour de bon à la fraude. Ce système de taxation est bourré de vides juridiques et de failles, comme celle de l’autoliquidation à l’importation.

                    ...Quand vous réalisez qu’en tant que particulier, vous achetez un bien à l’étranger via internet, vous donnez un numéro de tva intrecommunautaire lambda (vous cherchez un N° de siren d’entreprise au début duquel vous rajoutez « FR » puis le code clé de votre région), vous recevez le bien avec une facture facture sans TVA (autoliquidation) et hop vous avez gagné 20%, comparativement à ce même bien acheté sur le trritoire. Contrairement à une entreprise qui achète, dans ce cas, achètera sans TVA mais sera tenue de la reverser en tant que client. (procédé inverse en cas d’autoliquidation). Et l’entreprise à qui vous avez emprunté le numéro intracommunautaire ne risque rien vu que le montant d’achat n’apparaît pas dans le grand livre, vu qu’elle n’a rien payé !!! 

                    Nos technocrates d’opérette nous pondent des usines à gaz bourrées de failles, et les diverses affaires telles que la fraude à la taxe carbone et autre fraudes maissives l’auront largement prouvé !!! Nos écoles d’administration forment des menteurs, des voleurs, en revanche pour ce qui est de l’intelligence, et du bon sens, 

                    Et que fait-on, bah rien. Que branlent nos 130.000 agents du ministère de l’économie. On nous bassine chaque année avec paraît-il une valeur de 80 milliards de fraude, alors que font ces gens, que font-ils ? surtout quand on constate le volume de tâches diverses redirigées vers les entreprises et les particuliers depuis qqes années !!!

                    Quand est-ce qu’un jour, un candidat aura les C....... de mettre les pieds dans le plat dans cette gabegie insensée dont la haute fonction publique est directement responsable ? 


                    • Armelle Armelle 25 juin 12:04

                      Une baisse de TVA, sera ni plus ni moins qu’un bol d’oxygène pour la plupart des entreprises ne pratiquant pas des tarifs conventionnés ou contrôlés. On l’a vu avec les restaurateurs, qui eux ont gagné au moins 10 pts vu qu’ils n’ont pas répercuté la baisse sur leur tarif...mais certainement pas pour les particuliers !!!

                      Encore une mesure de débile, un effet d’annonce inopérant...

                      Et ce manque de ressources s’ajoutera au stratosphérique trou occasionné par les faramineux cadeaux promis par les uns et les autres, et qui à très court terme feront fuir les acheteurs vertueux de dette Française, ensuite ce seront les fonds vautours qui entreront dans la danse, comme en Argentine, et là ce ne sera pas la même chanson ! Ce sera un requiem...

                      Il faut être sacrément débile pour asseoir son vote sur les promesses de ces gens totalement hors sol. Comme les dégénérés du NFP qui prétendent imposer un blocage des prix et dans un même temps passer le smic à 1600 euros ! Ou le RN qui, les jours passant assoupli son programme pour rameuter, quitte à décevoir ses élécteurs de longue date. Soit ces gens sont abrutis, soit ils prennent les gens pour des cons, mais manifestement ils ont raison puisque les badabeux y croient. Pfff...

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