pas la peine de passer du keynésianisme au marxisme, c’est encore pire ! Et on a déjà vu ce que ça a donné. Les tiersmondistes se trompent de porte de sortie. Le but n’est pas de se réjouir de la chute de l’Occident mais de libérer l’Occident de l’emprise socialiste. Réjouissons-nous de la chute de l’emprise socialiste sur l’Occident.
A part ça, Keynes a été démonté depuis le début par Jacques RUEFF (l’économiste du Général de Gaulle) qui était partisan de la rigueur monétaire et budgétaire : « monnaie saine ou état totalitaire, il faut choisir », a-t-il écrit.
L’emprise démiurgique des banques centrales ne fait que croître, jusqu’à menacer de détruire la civilisation occidentale. Rueff mettait en garde contre la « mutation de la pensée politique » dans les états qui échappaient encore à l’emprise mentale socialiste.
Aussi n’est-ce pas surestimer l’entreprise keynésienne que d’y voir une
véritable mutation de la pensée politique dans tous les Etats qui
échappent encore à l’emprise totalitaire. En donnant indûment aux
gouvernements le sentiment que, par l’investissement, ils avaient le
moyen de procurer l’expansion désirée et de bannir le chômage honni, la
doctrine du plein-emploi a ouvert toutes grandes les vannes de
l’inflation et du chômage. Elle est en train de détruire sous nos yeux
ce qui subsiste de la civilisation de l’Occident. (Jacques RUEFF, 1976).