@Pascal L
Depuis les débuts de l’humanité, les humains attribuent à des pouvoirs magiques les phénomènes qu’ils ne s’expliquent pas, et ressentent parfois le sentiment d’être en communication avec eux (d’autres font tourner des tables, c’est tout un).
L’’’appareil scientifique’’ que vous évoquez peut mesurer que les croyants n’évitent ni la maladie ni la mort ni la misère, il n’y a pas une seconde d’espérance de vie supplémentaire par rapport aux non-croyants. Du reste le message chrétien ne prétend rien de tel, et opte pour la seconde chance après la mort (l’image de la Jérusalem céleste descendant sur terre, en fin du livre de l’apocalypse, est l’une des plus géniale qui puisse être, les surréalistes et mangas s’en sont inspirés, et les plus sublimes requiems, la musique étant la ’’porte arrière’’ pour pénétrer dans ce qui aurait été le paradis s’il existait).
L’enseignement du Christ est limpide pour quiconque a du coeur, mais la raison a ses raisons auxquelles le coeur ne peut se résoudre. La question n’est pas d’accepter ou refuser l’idée qu’il y ait un Père très aimant au dessus de soi (qui donc le refuserait, si cela était ?), mais de se positionner sur la vraisemblance et la réalité d’une telle hypothèse. Elle nous vient naturellement de la nostalgie d’un bien être perdu prénatal et néonatal (le foetus devient humain quand démarre l’encéphalogramme, mais ceci est une autre histoire).
PS : laissons les démons aux superstitions désuètes, car comment pouvez vous parler de liberté s’il y a des agents démoniaques pour nous manipuler. Ou plutôt, ces agents ne sont pas extérieurs à l’humain, mais le côté obscur de notre conscience neuronale, ce n’est pas pour rien qu’on parle de matière grise (ni tout blanc, ni tout noir).