Nous serons cocufiés quoi qu’il arrive. Tout d’abord ne pas oublier que le mot ne fait pas la chose et appeler « démocratie » notre mode d’organisation sociale équivaut à se rouler soi-même dans la farine et se plaindre d’être un peu farineux…
Ce mode a permis à un médiocre peintre moustachu allemand de faire des dizaines de millions de morts dans les années 1940, quasiment sans quitter son bureau et nous avons à l’os les mêmes structures sociales permettant à une poignée d’humains d’envoyer des peuples entiers au massacre sans aucune consultation.
Si nous continuons à appeler ce système « démocratie » et à prendre notre constitution qui organise l’esclavage du peuple et garantit son impuissance à changer notre trajectoire collective, pour un texte sacré, bien sûr nous méritons d’être cocus éternels.
Ces détails mis de côté, nous continuons à confondre les mots et les choses. La France de 2024 n’a plus rien à voir avec celle qui m’a vu naître. A l’époque c’était un Etat souverain qui imprimait sa monnaie, décidait de ses lois et de ses alliés et ennemis. La France de 2024 n’est qu’une région européenne qui n’a plus qu’une autonomie décisionnelle marginale et est gouvernée par des traités des structures bureaucratiques européennes et des organisations supra nationales.
Il en découle que l’importance d’une élection comme celle-ci est marginale. Personne ne prétend nous rendre notre monnaie, notre autonomie décisionnelle, notre souveraineté à décider de nos alliances, etc...
Pas racistes pour un sou nous serions, mais par contre nous continuons à nous prendre pour la race suprême qui accapare tous les espaces et utilises toutes les autres races animales comme matériaux. Appelons ça de la connerie alors ou du « suprémacisme » mais ne confondons pas « racisme » et « xénophobie », la première relevant d’une idéologie structurée, la seconde d’une peur qui peut être parfaitement justifiée. La France de 2024 est méconnaissable par rapport à celle qui existait en 1945 par ex et certains peuvent s’en inquiéter justement. Nos dirigeants ont fait partir les emplois manufacturiers en Chine et ailleurs tout en acceptant un flux migratoire qui impacte directement les plus inconfortables sur le plan financier. Il est naturel de vouloir sanctionner férocement une politique imposée de l’extérieur en grande partie et contraire à la fois aux intérêts du pays (qui continue à exister dans la mémoire collective) et du peuple…
La principale raison d’un reliquat d’antisémitisme (montée en mayonnaise par les médias et les pouvoirs) ne serait-elle pas liée aux exactions commises par l’entité sioniste en Palestine, très mal vécues par la population musulmane entrée dans le pays ? Où sont chez nous les juifs qui emmerderait le peuple au point de le braquer contre eux ? A part sur le plateaux de TV pour défendre les valeurs de nos dirigeants « colonialisme, épuration ethnique, résolution des différends par la force armée, etc... » ils sont assez invisibles dans le paysage.
Personne n’envisageant de claquer la porte à l’OMC, sortir de l’OTAN et de l’U.E., refaire une constituante pour réécrire une Constitution donnant au peuple les moyens de contrôler et décider de ses choix majeurs en matière d’organisation sociale, il n’y a aucun espoir de démocratie à l’horizon. On continuera à brasser de l’air en critiquant en pure perte, ce qui est fait ou ne l’est pas.