Par exemple, la gauche radicale propose à la fois d’effacer la dette et de mettre à contribution l’épargne des français (Sandrine Rousseau)... sans comprendre que l’épargne des français — surtout le français de base — est largement constituée de titres de dette de l’état français... faudra donc nous expliquer comment à la fois saisir notre épargne et annuler la dette, vu que c’est deux fois la même opération !
D’une manière générale, il a échappé aux gauchistes qu’au bout d’un titre de dette il y a un créancier qui a prêté de l’argent... effacer une dette c’est donc voler quelqu’un... et voler quelqu’un c’est s’approprier gratuitement le fruit de son travail... et s’approprier gratuitement le fruit du travail c’est mettre en esclavage. La gauche propose ni plus ni moins que de rétablir l’esclavage ou la corvée... quant à renier une dette dette détenue par des étrangers, ça s’appelle un casus belli...
Quant à « taxer les riches » c’est oublier que leur richesse est composée d’actifs, notamment des entreprises. Va-t-on étatiser les entreprises ? Ou bien exiger qu’ils liquident leurs avoirs (rachetés par des étrangers) pour payer les taxes exceptionnelles ? Au-delà même de la question de la légitimité d’éponger la mauvaise gestion sur le dos des « riches », c’est préparer une belle fuite de nos capitaux.
La dette sera payée, au besoin en saisissant les avoirs et patrimoine français... eh oui... le reste n’est que de la littérature... Mais quel électeur est prêt à entendre cette vérité ?