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Commentaire de Christophe

sur Le mal n'existe pas


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Christophe 23 août 12:45

@#gcopin

Si le temps reste très lié aux notions de bien et de mal de façon générale, la culture est liée aux notions de bien et de mal de façon plus singulière.

La culture par exemple nous permet de juger que certains comportements sociaux dans certains pays sont inadmissibles (ce sont des héritages culturels dont il est parfois difficile de se défaire) alors que nous oublions souvent que certains de nos comportements sociaux sont aussi mal jugés dans les autres pays du monde. Dans une même temporalité, les espaces de vie influences les notions de bien et de mal.

Même si le relativisme culturel a été banni dans la culture occidentale, il existe bel et bien, le rejet sert juste d’outil propagandiste pour nous permettre de faire prévaloir nos valeurs que nous jugeons universelles ; sans demander ni mesurer si cet universalisme est accepté par ceux à qui nous tentons de l’imposer.

D’un point de vue individuel, et là Hannah Arendt est précise, c’est chaque individu qui détermine les limites du bien et du mal, limites souvent définies par son vécu, ses origines culturelles, ... mais uniquement des valeurs qui sont intrinsèques à chaque individu.

De façon absolu, il n’existe pas de bien ni de mal, comme il n’existe aucune liberté absolue ; l’absolu est une tournure d’esprit, une forme d’utopie.

Pour reprendre Machiavel, les hommes ne savent être ni entièrement bon, ni entièrement mauvais. Il revient à chacun de déterminer la limite de basculement smiley


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