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Accueil du site > Culture & Loisirs > Culture > Le mal n’existe pas

Le mal n’existe pas

"Le mal n'existe pas" est un film japonais réalisé par Ryūsuke Hamaguchi sorti en 2023 qui a fait sensation à la Mostra de Venise et dans le monde, remportant le grand prix du jury.
 
Le titre et la dernière scène du film ont fait couler beaucoup d’encre, entre incompréhension ou anéantissement, le titre provocateur m'a fait penser à la philosophe Hannah Arendt et m'a incité à écrire cet article. On développera largement en parallèle cette idée du titre "le mal n’existe pas" qui souvent échappe à l’entendement. On en reparle après l’introduction.

Le film, brièvement et avant de rentrer dans le vif du sujet, je vous fais un résumé conservateur que l’on trouve un peu partout dans la presse cinéphile.

L'histoire se déroule dans un petit village japonais où Takumi et sa fille Hana vivent en harmonie avec la nature. Leur paisible existence est bouleversée par l'arrivée d'un projet immobilier ambitieux, la construction d'un "camping glamour" dans le parc naturel qui entrave le passage des cerfs. Ce projet censé apporter la prospérité, menace l'équilibre précieux de l'environnement et la vie paisible des villageois.

Vous l’avez probablement anticipé, le film s’appuie sur une trame écologique, la destruction lente et irréversible de notre habitacle soulève les questions fondamentales sur notre rapport à la nature, au progrès et au bien commun. Il nous invite à réfléchir sur les conséquences de nos choix et sur l'importance de préserver notre environnement. Une réalisation soignée avec la mise en scène de Ryūsuke Hamaguchi est à la fois raffinée et redoutable. Les paysages naturels sont filmés avec une grande beauté, contrastant avec la menace qui pèse sur eux. Bien que l'histoire se déroule dans un village japonais, les enjeux sont universels. Le conflit entre les intérêts économiques et la protection de l'environnement est un problème qui touche toutes les sociétés. Une dimension anthropienne au-delà de la sphère écologique, le film explore les relations humaines, les conflits de générations et les difficultés à trouver un équilibre entre tradition et modernité. Cette question de la technotransformation de l’environnement lui permet-elle de transcender sa condition d’humain ? "Le mal n'existe pas" est un film à la fois beau et profond, qui nous invite à réfléchir sur notre place dans le monde et sur l'importance de protéger notre milieu. C'est un film qui marquera les esprits et qui restera longtemps dans les mémoires.

Ce que j'ai particulièrement aimé :
La musique mélancolique et introspective composée par Eiko Ishibashi, surtout les instruments à cordes comme le violon, l'alto et le violoncelle sont utilisés pour créer une atmosphère sombre, émotionnelle, presque sépulcrale. Parfois, la musique est brutalement stoppée, comme si l’on avait déconnecté l’ampli, du jamais vu au cinéma ! L’effet est garanti. Ces arrêts inattendus créent un contraste violent avec l'atmosphère mélancolique et immersive qui précède. Ils ont pour effet de surprendre le spectateur, ils symbolisent la confrontation entre les villageois et les promoteurs immobiliers, ou la destruction du voisinage.
Les photographes passionnés de paysages avec un œil averti et une grande sensibilité s’identifieront à la main du maître Ryūsuke Hamaguchi. En photographie le plus difficile, c’est de photographier le banal, le minimalisme, le laid, cette capacité à sublimer l'ordinaire à trouver la beauté dans l’insignifiant est un défi que partagent aussi bien les photographes de paysage que les cinéastes.
En dehors de la scénographie, la force des personnages et le lien Takumi et sa fille Hana est l'un des piliers émotionnels du déroulement. Leur relation ancrée dans une profonde connaissance de la nature est un élément clé de l'histoire. Takumi, en tant que gardien de la forêt, transmet à Hana une connaissance intime de la nature. Il lui apprend à reconnaître les plantes, à suivre les traces des animaux, à respecter les cycles naturels. La forêt devient leur refuge, un espace où ils peuvent s'échapper du monde et se retrouver. Leur relation se construit souvent dans le silence, à travers des regards échangés, des gestes partagés. Cette complicité silencieuse est très touchante et renforce l'impact émotionnel du film. C'est dans ce cadre naturel qu'ils nourrissent une complicité particulière, loin des contraintes de la société, néanmoins, leur équilibre est menacé par l'arrivée du projet immobilier.

Concernant le déroulement, le film est très lent, la nature, avec ses rythmes immuables, offre un terrain fertile à la spéculation sur la dimension temporelle de l'existence, posant des questions sur l'origine, la durée et la fin des temps en nous rappelant notre place dans le monde. C’est pour ces raisons que "Le mal n'existe pas" est une ode à la nature et à la simplicité. Le film prend son temps pour nous immerger dans la vie paisible d'un village japonais. Si vous êtes à la recherche d'une intrigue rapide et de rebondissements constants, ce film au rythme lent et contemplatif n’est pas pour vous. Ici, il faut accepter de se laisser porter par le rythme lent et de prendre le temps de s'imprégner de son atmosphère. Si vous êtes prêts à vous laisser porter par le rythme de la nature, prendre l’instant de vous émerveiller devant l’essence des petites choses, alors vous serez gratifié.

À présent, pourquoi le titre "Le mal n'existe pas", même si tout le monde ne l’a pas forcément compris, c’est une provocation et une réflexion. En niant l'existence du mal de manière aussi catégorique, le titre invite à une induction plus profonde. Il nous pousse à questionner la notion même de mal, à chercher les racines des conflits et à comprendre que les actions humaines, même les plus néfastes, peuvent avoir des finalités de destruction, d’anéantissement, de massacre, d’extinction. Le film ne présente pas une vision manichéenne du monde, où il y aurait d'un côté le bien et de l'autre le mal, les personnages sont tous confrontés à des dilemmes et à des choix difficiles. Un titre plus simple aurait peut-être réduit cette complexité et bien sûr le titre fait référence à la philosophie japonaise et à la notion d'harmonie avec la nature. En suggérant que le mal n'existe pas dans la nature elle-même, le film souligne la responsabilité humaine dans les déséquilibres écologiques. En somme, le titre "Le mal n'existe pas" est bien plus qu'un simple titre accrocheur. Il est une invitation à la réflexion, un élément central de la construction du récit et une manière de souligner la complexité des enjeux écologiques et sociaux abordés dans le film.

Ryūsuke Hamaguchi, l’auteur, n’aurait-il pas lorgné la philosophe Hannah Arendt avec sa phrase "la banalité du mal" ? Elle a utilisé cette expression pour décrire le comportement des fonctionnaires nazis qui ont participé à l'extermination des Juifs pendant la Shoah.
Hannah Arendt a observé que ces hommes n'étaient pas des monstres sadiques, mais plutôt des individus ordinaires qui avaient simplement suivi les ordres de leurs supérieurs.
Elle a soutenu que leur capacité à commettre des atrocités découlait de leur banalité, de leur manque d'imagination et de leur incapacité à penser par eux-mêmes. Il est évident que le contexte est différent, Hannah Arendt évoque un contexte historique et social extrêmement spécifique, celui de la Shoah. Ryūsuke Hamaguchi, quant à lui, explore des questions plus universelles liées à la nature humaine, à la relation entre l'homme et la nature et à l'impact du progrès sur les communautés traditionnelles. Même les approches sont différentes, Hannah Arendt adopte une approche philosophique et historique pour analyser un phénomène complexe, tandis que Ryūsuke Hamaguchi utilise le langage cinématographique pour créer une expérience sensible et émotionnelle. Néanmoins, pour la question de l’orthodoxie dans le sens du conformisme, tout comme les fonctionnaires nazis décrits par Hannah Arendt, les personnages de Ryūsuke Hamaguchi semblent passifs, soumis aux décisions d'une autorité supérieure. Ils suivent le courant, même lorsqu'ils sont conscients des conséquences de leurs actes. Ainsi que la responsabilité individuelle, même si les personnages de Ryūsuke Hamaguchi ne commettent pas d'atrocités à l'échelle de la Shoah, ils sont confrontés à des choix qui ont des conséquences sur leur propre vie et sur celle des autres. La question de la responsabilité individuelle est donc centrale dans cette œuvre cinématographique. En somme, si l'on ne peut pas établir une équivalence directe entre la "banalité du mal" d'Hannah Arendt et les thématiques abordées par Ryūsuke Hamaguchi, il est éminent de constater que les deux auteurs s'intéressent aux mécanismes qui poussent les individus à commettre des actes impardonnables, condamnables et parfois inqualifiables, sachant que le contexte social et historique peut influencer leurs comportements.

Peut-on parler de "banalité du mal" ou plus promptement que "le mal n’existe pas" au sujet des mégabassines par exemple, ces réserves d’eau gigantesques qui ont un impact sur le milieu naturel et la biodiversité, elles alimentent un modèle agro-industriel dévastateur et inadapté. En stockant une eau qui se serait infiltrée dans les sols ou aurait ruisselé dans les cours d’eau, elles privent les écosystèmes environnants d’une ressource vitale, qui permet notamment aux zones humides et aux sols de se reconstituer pendant la période hivernale qui a pour conséquence la destruction du vivant. Tout comme les fonctionnaires nazis ont banalisé l'extermination des Juifs en la considérant comme une tâche administrative parmi d'autres, les promoteurs des mégabassines peuvent minimiser l'impact de leurs projets sur l'environnement en les présentant comme des solutions nécessaires à la sécurité alimentaire. Les acteurs impliqués dans la construction des mégabassines suivent des directives des pouvoirs publics et des industriels, sans remettre en question les fondements de ces projets. Les conséquences des mégabassines sur la biodiversité, les zones humides et les populations locales sont souvent occultées ou minimisées dans les discours officiels. Cela permet de justifier ces projets au nom de l'intérêt général, tout en déresponsabilisant les acteurs impliqués. Il est probable que certains protagonistes soient conscients des impacts négatifs de ces projets, mais qu'ils choisissent de les ignorer ou de les minimiser pour des raisons opportunistes, la banalité du mal en action. Vous pensez certainement, parler de "banalité du mal" en relation avec les mégabassines, qu’il s'agit d'un mal plus diffus et moins intentionnel que celui décrit par Hannah Arendt. Pas vraiment, l'urgence de la situation climatique et ses conséquences potentiellement désastreuses avec des données scientifiques corrélées sont sans appel, nous sommes confrontés à une crise sans précédent qui menace la survie de nombreuses espèces, dont la nôtre. En ce qui concerne les mégabassines, il est important de souligner qu'elles ne sont qu'un symptôme d'un modèle de développement économique et agricole profondément insoutenable. Ce modèle, basé sur une croissance infinie dans un monde fini, est en contradiction avec les lois de la nature.

Voici quelques chiffres clés pour illustrer l'ampleur du problème : (Wikipédia)

- Insectes : Une étude publiée dans la revue PLOS ONE en 2017 a révélé un déclin de 76% de la biomasse des insectes volants en 27 ans dans les zones protégées allemandes. Ce chiffre est particulièrement inquiétant, car les insectes jouent un rôle essentiel dans la pollinisation et les chaînes alimentaires.

- Vertébrés : Le Fonds mondial pour la nature (WWF) estime que les populations de vertébrés ont diminué en moyenne de 68% entre 1970 et 2016.

- Forêts : Selon l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), la superficie des forêts primaires a diminué de plus de la moitié depuis le début de la civilisation.

- Espèces menacées : L'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) publie régulièrement la Liste rouge des espèces menacées. Cette liste recense les espèces en danger d'extinction à l'échelle mondiale.

Les mégabassines illustrent l’apologie "le mal n’existe pas", beaucoup de personnes pensent qu’il n’existe pas de mal à violenter, détruire, anéantir la nature, que la technologie peut nous sauver ou qu’il existe une planète 2,0 de rechange. Pour ces personnes qui se laissent facilement influencer et guidées par leur conformisme, elles ont banalisé et critiqué les défenseurs de la nature qui ont conscience que les ressources de la terre sont finies en les taxant d’écoterroristes. Pourtant je cite : « Cependant, aucun acte de "terrorisme écologiste" n'a jamais été qualifié par le moindre tribunal, l'utilisation de ce terme est réfutée par la communauté scientifique et la plupart des institutions internationales qui y voient au mieux un abus de langage, au pire un outil de bataille sémantique pour réprimer, stigmatiser et intimider les militants écologistes, justifier leur brutalisation par les forces de l'ordre » (Wikipédia). L'article 35 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen légitimise la désobéissance civile, "Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs". Même s’il ne peut être invoqué directement devant la CEDH pour justifier une insurrection, c’est toujours d’actualité au sein de mouvements sociaux. La Cour européenne privilégie les voies légales et pacifiques pour résoudre les conflits et défendre les droits de l'homme.
On entend souvent : « Les actions doivent être pacifiques et non violentes, l’objectif est de sensibiliser l'opinion publique et de contraindre les pouvoirs publics à changer de politique, non de semer le chaos ». Cette phrase est une tautologie et c’est également une forme de banalité du mal, de quoi parle-t-on ? Il ne s’agit pas ici d’extinction, mais d’extermination du vivant, de notre survie. On ne peut pas ignorer que la non-violence a ses limites face à des pouvoirs politiques qui refusent d'entendre les revendications et qui maintiennent des politiques destructrices, la tentation de recourir à des actions plus radicales est potentiellement éminente.

Peut-on parler également de "banalité du mal" ou plus promptement que "le mal n’existe pas" au sujet concernant la tentative de construction de l’A69. Heureusement, des opposants à l’autoroute A69 se sont installés de manière durable, créant une ZAD, pour protéger une zone qualifiée à "fort enjeu écologique". C’est toujours le même schéma, les acteurs impliqués dans ces projets, qu'ils soient politiques, économiques ou techniques, ont souvent tendance à suivre les directives sans remettre en question les fondements de ces spéculations. On pourrait multiplier les exemples indéfiniment et conjecturer que Ryūsuke Hamaguchi avec le titre "le mal n’existe pas" peut être interprété comme une invitation à questionner la nature du mal et à comprendre comment des attaques répétées apparemment banales peuvent conduire à des conséquences désastreuses.

Ryūsuke Hamaguchi a fait un diagnostic systémique, il nous montre peut-être quelle sera la cause ultime de la disparition du vivant. Néanmoins, il est bon de nuancer, même si un film peut nous inviter à réfléchir sur des questions universelles, il reste une œuvre d'art et ne se réduit pas à une simple thèse philosophique.
La complexité des enjeux, la crise écologique est un phénomène multifactoriel, qui ne se résume pas à la "banalité du mal". Il existe de nombreuses autres causes à cette crise, telles que les inégalités sociales, la mondialisation et le modèle économique dominant.

Si les systèmes et les structures socio-économiques jouent un rôle déterminant dans la crise écologique, il ne faut pas négliger l'influence des comportements individuels, le mal intrinsèque à certains hommes est également abordé dans le film, ces formes de barbarie, cruauté, bestialité, parfois sans nom.

Un jour, un chasseur lambda, banal, m’a confié ce qui préférait le plus quand il blessait un sanglier par balle, je le cite « j’aime dégainer mon poignard et l’égorger, le terminer à la main ». Un instant glaçant où la joie d'un homme se confond avec l'agonie d'une créature, révélant une cruauté gratuite qui nous renvoie à nos instincts les plus lugubres. J’imagine le regard du chasseur, illuminé par une joie macabre, contraste avec la souffrance indicible de l'animal, nous rappelant combien la vie est fragile.
Cette anecdote sur le chasseur illustre parfaitement cette dimension sombre de la nature humaine. Cette cruauté gratuite, cette jouissance de la souffrance animale est une manifestation d'une violence latente qui peut se retrouver dans de nombreux actes, y compris ceux qui portent atteinte à l'environnement. Si je vous parle de chasseurs ici, c’est également le fil conducteur du film, la chasse, le massacre, l’extermination des cerfs. Et de faire du sarcasme en écrivant, ce n’est pas bien quand Takumi emmène sa fille Hana dans la forêt pour lui apprendre le nom des arbres en période de chasse, de barbarie.
Encore une fois, le chasseur n’a-t-il pas bonne conscience en pensant qu’il n’y a pas de mal à tuer, massacrer, une forme de déni encouragé et protégé par l’état et d’entendre cette phrase inaudible, insoutenable, de la bouche du président de la fédération de chasse , je cite : « les chasseurs sont des écologistes ». Encore une technique de légitimer le mal en mettant en évidence ce qui est perçu comme une hypocrisie de la part des chasseurs et une complaisance de la part des pouvoirs publics, la démonstration d’une incompatibilité entre la pratique de la chasse et la défense de l'environnement.

Quand Einstein nous dit, je cite : « Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire. » On est encore dans le même registre de pensée qu’Hannah Arendt ou Ryūsuke Hamaguchi.

Pas question de spoiler sur le film, je n’écrirai rien sur la scène finale complexe et riche en interprétations afin de préserver l’hédonisme de la découverte. Cette fin a suscité de vives réactions et mériterait à elle seule une analyse approfondie. Une scène qui a également suscité de nombreuses controverses en laissant une trace indélébile dans l'esprit des spectateurs, elle a également provoqué de nombreux commentaires contradictoires.

Auteur Gérard Copin pour la tribune libre Agoravox


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113 réactions à cet article    


  • Durand Durand 22 août 17:15

    Si quelqu’un peut me dire comment on peut changer tout ça sans sortir de l’Union Européenne et de sa PAC (qui est aux mains des lobbies de l’agroalimentaire) comme l’ont fait les britanniques, je suis preneur…

    ..


    • Fergus Fergus 23 août 14:17

      Bonjour, Durand

       smiley 
      La PAC  et globalement toute la politique agricole européenne  a été directement créée sur le modèle du fonctionnement productiviste de la FNSEA. 
      Hors UE, la politique agricole française serait la même, voire pire !!!


    • Christophe 22 août 17:53

      @l’auteur

      Elle (i.e. Hannah Arendt) a utilisé cette expression pour décrire le comportement des fonctionnaires nazis qui ont participé à l’extermination des Juifs pendant la Shoah. Hannah Arendt a observé que ces hommes n’étaient pas des monstres sadiques, mais plutôt des individus ordinaires qui avaient simplement suivi les ordres de leurs supérieurs. Elle a soutenu que leur capacité à commettre des atrocités découlait de leur banalité, de leur manque d’imagination et de leur incapacité à penser par eux-mêmes. Il est évident que le contexte est différent, Hannah Arendt évoque un contexte historique et social extrêmement spécifique, celui de la Shoah.

      Certes le concept de banalité du mal trouve son origine dans ce que vous exposez, il trouve d’ailleurs son origine dans le jugement de Eichmann, fonctionnaire des chemins de fer allemand qui a affrété les trains de la mort.

      Mais ce n’est que l’origine de sa banalité du mal. Elle a beaucoup approfondi cette approche dans son ouvrage Responsabilité et Jugement, qui justement pars du postulat du mal banal, usuel que nous pouvons être amené à produire sans trop y réfléchir et comment éviter ce type de piège.

      Hannah Arendt a abordé ce sujet indépendamment du contexte de la Shoa, elle a d’ailleurs été fortement agressée par la communauté juive pour avoir osé dire que le mal, même pour la Shoa, peut être banal.


      • #gcopin #gcopin 22 août 23:24

        @Christophe

        La communauté juive en a probablement déduit que c’était une tentative de déresponsabiliser les coupables et je comprends que la situation est abyssale. Il existe des situations ou les mots, la rhétorique ne fait plus sens, c’est trop violent !

        Dans l’article "la banalité du mal" est reprise au sens du conformisme, de lâcheté, de la faciliter, un phénomène presque bénin, c’est l’initialisation d’une chaîne causale qui va provoque des cataclysmes, un peu comme l’effet papillon. Beaucoup d’instigateurs fuient leurs responsabilités, c’est tellement visible en politique, dans le milieu médical, dans les administrations … un mal qui se généralise comme une tache d’huile.


      • La Bête du Gévaudan 22 août 18:47

        Pour info, les liens intellectuels c’est plutôt entre écologie et nazisme qu’entre industrie et nazisme. La « purification » de la Natur et tout ça...

        Fondamentalement, le capitalisme libéral a des effets extrêmement positifs sur les « communautés traditionnelles ». Autrefois ces gens vivaient sous l’emprise de tyrans et de gourous obscurantistes et patriarcaux, erraient toute la journée à chercher à manger, attribuaient leurs maladies à des esprits, et mourraient à 25 ans en moyenne. Livrés à des conditions de vie primitives, ils souffraient terriblement et voyaient leur nombre contraint par le fatal « verrou malthusien ». Grâce au génie de l’homme, notamment dans le capitalisme, ils sont devenus nombreux, en bonne santé, libres, prospères, et peuvent aller regarder des films sur la forêt.

        On attend avec impatience de savoir de quoi le père et sa fille vivent, se nourrissent, se soignent, se protègent et élèvent leurs enfants. Surtout que, s’ils interdisent à leurs voisins de travailler au camping, il sera même difficile de prélever des impôts pour leur payer des allocations sociales.

        « Primitivement, l’homme est dépourvu de tout » (Frédéric Bastiat)


        • Étirév 22 août 18:57

          Si la physiologie nous montre ce qu’est le mécanisme de nos organes, si la psychologie nous apprend quelles sont nos facultés mentales et sentimentales, la morale nous enseigne l’usage que nous devons en faire.
          La physiologie nous dit ce que nous pouvons, la psychologie ce que nous faisons, la morale ce que nous devons.
          On peut la définir ainsi : « C’est l’ensemble des règles qui doivent guider la libre activité de l’homme. »
          Ces règles doivent être basées sur les vérités éternelles ; elles doivent reposer sur les principes mêmes qui ont créé la vie et dirigé l’évolution humaine. Sans cela ce n’est pas la morale.
          Ces principes étant partout les mêmes, sur notre terre, tous les hommes doivent être soumis aux mêmes règles de conduite puisqu’ils sont soumis aux mêmes lois physiologiques. Donc, la morale doit être une, elle doit être universelle comme les vérités premières qui doivent être l’origine et la fin de tous les devoirs de la vie.
          L’histoire nous montre, en effet, que les préceptes de morale, observés chez tous les peuples de la terre, reposent sur un fond commun d’idées.
          Le code du devoir a toujours été à peu près le même. La pensée souveraine qui a traversé tous les âges et qui semble être née spontanément dans toutes les parties du monde, est l’écho des lois immuables qui gouvernent la nature humaine.
          Les vérités morales, nécessaires à la vie sociale de l’humanité, ne sont le privilège d’aucun temps, d’aucun peuple, d’aucun individu. Partout la conscience humaine est soumise aux mêmes lois et se développe dans la même direction.
          Il ne doit y avoir qu’une morale, comme il ne doit y avoir qu’une science.
          La morale universelle, unie à la science universelle doit devenir la Religion suprême, celle qui dirigera tous les peuples, qui régnera dans toutes les nations.
          Mais les causes premières sur lesquelles se base la loi morale échappent à l’entendement actuel de l’humanité.
          Elles sont à l’origine de la vie sociale, comme les causes qui ont dirigé l’évolution des êtres sont à l’origine de la substance organisée.
          L’idée que nous avons d’une loi morale n’a pas son origine dans notre moi actuel, nous l’apportons en naissant, c’est un lot de l’héritage ancestral. Nous pressentons les lois de l’ordre moral, nous les proclamons et nous nous y soumettons avant de les comprendre : C’est un phénomène d’atavisme. Nous pouvons même dire que, dans l’état actuel de l’esprit humain, les causes n’en sont plus du tout comprises.
          Et, cependant, il semble qu’une voix intérieure révèle à l’homme la différence qui existe entre le bien et le mal, le juste et l’injuste. Mais la cause de ces différences lui échappe.
          C’est un flambeau que les générations se passent de mains en mains sans que personne ne songe à demander qui a allumé ce flambeau, où, quand et pourquoi.
          Les causes morales doivent être cherchées dans les principes mêmes qui ont créé la vie et dirigé l’évolution puisqu’elles sont inhérentes à la nature humaine. Mais il faut savoir quel est le rapport qui peut exister entre ces principes et les actions des hommes ; pourquoi la nature humaine est organisée de telle sorte qu’en suivant ses impulsions l’homme ne va pas toujours vers le bien ? Quelle signification on doit donner au mot bien et au mot mal, quel est le but que l’homme doit chercher à atteindre, en un mot, qu’est-ce que la perfection morale ?
          Le Bien et le Mal : Loi Morale


          • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 22 août 19:01

            Bonjour #gcopin, il y avaoit longtemps !

             

            ’’ ... nous pousse à questionner la notion même de mal, à chercher les racines des conflits et à comprendre que les actions humaines, même les plus néfastes, peuvent avoir des finalités de destruction, d’anéantissement, de massacre, d’extinction ’’

            >

            Je suppose que vous n’avez pas relu ce passage.

             

            ’’ ...  tout comme les fonctionnaires nazis décrits par Hannah Arendt, les personnages de Ryūsuke Hamaguchi semblent passifs, soumis aux décisions d’une autorité supérieure. Ils suivent le courant, même lorsqu’ils sont conscients des conséquences de leurs actes... il est éminent de constater que les deux auteurs s’intéressent aux mécanismes qui poussent les individus à commettre des actes impardonnables, condamnables et parfois inqualifiables, sachant que le contexte social et historique peut influencer leurs comportements. ’’

            >

            « Quand un imbécile fait une action dont il a honte, il prétend toujours que c’est par devoir.  » George Bernard Shaw


            • #gcopin #gcopin 22 août 23:35

              @Francis, agnotologue
              Bonjour,

              Il y avait longtemps !
              Ha ha, oui j’écris uniquement quand je suis révolté, sûrement la vieillesse - :)

              Quand un imbécile fait une action …
              Une façon de plus de banaliser le mal


            • Abourina 22 août 21:06

              @#gcopin

              Article intéressant sur le fond ! Ce qui peut choquer c’est l’imprécision du titre. Le mal existe bien évidemment mais c’est le mal absolu qui n’existe pas ! Philosophiquement, cela interpelle. Le bien absolu existe-t-il ? ceci explique-t-il cela ? On en revient toujours à l’éternelle question de Dieu.


              • #gcopin #gcopin 23 août 00:03

                @Abourina
                Tu veux dire une absence de précision, en fait, l’expression « le mal n’existe pas » est trop vague. Elle ne précise pas de quel type de mal on parle.
                Le problème de l’absolu est ici contradictoire : l’adjectif « absolu » appliqué au mal crée une contradiction. Si le bien est absolu, parfait et indépendant, comment définir un mal qui serait son exact opposé tout en étant lui-même absolu ?
                Attention pour la dimension religieuse sachant que le concept d’absolu est souvent lié aux notions de Dieu et de perfection dans les religions. Appliquer ce concept au mal semble contredire cette vision.
                En fait, et en raison de sa nature relative et complexe, il est difficile de donner une définition universelle et exhaustive du mal. Plutôt que de chercher une définition d’absolu, il est plus pertinent d’explorer les différentes facettes du mal, de comprendre les raisons qui poussent les individus à commettre des actes mauvais.


              • Abourina 23 août 01:41

                @#gcopin
                Oui tout à fait ! Il est plus pratique d’essayer de comprendre les raisons qui poussent les individus à commettre des actes mauvais. Cela peut s’expliquer par deux raisons à mon humble avis ; (i) le droit à l’erreur qui est un corolaire du libre arbitre de l’Homme et de la porté limitée de ses connaissances certaines, (ii) la nature des croyances que l’Homme finit par adopter à tort ou à raison, de manière consciente ou inconsciente, pour pallier justement cette portée limitée, lorsqu’il est face à ce qui le dépasse ! En ce sens, ne pas croire en Dieu ni en le jugement dernier, par exemple, est en soi une croyance à part entière qui a toute son influence au niveau des actes et des comportements, contrairement à l’idée superficielle que l’on peut se faire de l’athéisme !
                Ainsi, en plus de la raison, les croyances influencent inéluctablement les actes et les comportements de l’Homme, faisant de lui cette créature si distinguée et singulière, capable du meilleur mais aussi du pire, selon que ses croyances soient bien ou mal fondées !


              • #gcopin #gcopin 23 août 10:33

                @Abourina
                L’idée d’une récompense ultime, comme le paradis, me semble motivée par un égoïsme intrinsèque, « Je fais le bien pour obtenir une récompense ». Cette perspective induit la valeur morale des actions altruistes à une simple transaction (deal). Par ailleurs, je conçois que pour « un sage », la croyance en une vie après la mort et en une récompense divine donne un sens plus profond à l’existence. Elle offre un horizon temporel élargi et une perspective qui dépasse l’individu.
                Chez les athées, qui ne s’appuient pas sur une croyance en une récompense divine L’amor fati, ou « amour du destin » (par exemple), invite à embrasser pleinement ce qui nous arrive, dans sa totalité, y compris les épreuves et les souffrances. Cette philosophie propose une alternative intéressante à la quête d’une récompense future en posant l’accent sur la valeur intrinsèque de chaque instant présent.


              • colibri 24 août 16:24

                @Abourina

                le mal absolu existe  :dans les criminels , ceux qui jouissent de la souffrance d’autrui , gratuitement , qui tuent et torturent par plaisir et ils sont très nombreux les Fourniret , Emile Louis , T Paulin , Pierre Bodein , Guy Gorges , F Heaulmes , etc sans compter ceux qui n’ont jamais été pris et qui jouissent de l’emprise qu’ils ont sur les autres , de voir l’autre détruit par leurs oeuvres ...et ils ne sont pas considérés comme malades mentaux , ils ont une vie sociale et professionnelle normale ....et sont très rarement découvert ..


              • Wladimir 24 août 18:22

                @colibri
                Hélas ! Il y a encore bien pire que tous ceux que vous citez ...


              • Astrolabe Astrolabe 22 août 21:09

                 

                En effet, c’est vrai, le mal n’existe pas comme le démontrait si bien Albert ..


                • @Astrolabe
                  Sandrine R le confirme...
                  Je vis avec un mâl déconstruit et j’en suis hyperheureuse


                • Jean Keim Jean Keim 23 août 09:05

                  Le bien et le mal ne sont pas des contraires sinon ils seraient de la même nature ; le bien c’est le résultat d’un comportement rationnel, c’est le propre d’un esprit sain(t ?), il ne dépend pas d’un mode de penser particulier, ni d’une culture ou d’une idéologie et pas plus d’une ligne de conduite morale distinctive.

                  Ceci dit il n’est logiquement pas possible de définir le bien, par contre il est possible de rejeter ce qui nous semble être le mal, ainsi le mal est l’absence du bien, c’est un comportement irrationnel.

                  En conclusion, la cohabitation du bien et du mal est impossible ; de même définir le bien ne peut que le dénaturer.

                  Vous avez écrit : « ... au sujet des mégabassines par exemple, ces réserves d’eau gigantesques qui ont un impact sur le milieu naturel et la biodiversité, elles alimentent un modèle agro-industriel dévastateur et inadapté. En stockant une eau qui se serait infiltrée dans les sols ou aurait ruisselé dans les cours d’eau, elles privent les écosystèmes environnants d’une ressource vitale. »

                  Recueillir des eaux de pluie me semble un moindre mal, seulement au besoin les bassines seront je crois également remplies, pour certaines, par de l’eau pompée dans des nappes phréatiques ; leur exposition au plein soleil provoquera une importante évaporation.


                  • #gcopin #gcopin 23 août 10:44

                    @Jean Keim

                    L’affirmation selon laquelle le bien est indépendant du temps, de la culture, de la pensée, etc. est très discutable. Historiquement, les notions de bien et de mal ont considérablement évolué au fil des siècles et des cultures. Ce qui était considéré comme un bien à une époque peut être jugé comme un mal à une autre, et vice versa. L’exemple de Giordano Bruno est très pertinent. À son époque, brûler un hérétique était considéré comme un acte nécessaire pour préserver la pureté de la foi et l’ordre social, le bien. Aujourd’hui, nous le considérons comme un acte barbare et intolérant, toujours le bien. Cela montre bien comment les jugements moraux peuvent évoluer avec le temps.


                  • Jean Keim Jean Keim 23 août 12:40

                    @#gcopin

                    Le ‘’mal’’ ne vient pas de rien, il est suggéré par la relativité des savoirs, morale y comprise ; si le ‘’bien’’ faisait de même il ne serait pas le bien, mais une énième version du mal : le mal donc.

                    Quand le mal est présent le bien est absent, celui-ci s’efface devant celui-là car il n’use pas de moyens coercitifs ce qui serait contraire à sa nature, c’est assez simple à comprendre, une chose néanmoins pourrait dérouter, intellectualiser le bien c’est le dénaturer, encore le mal.


                  • Christophe 23 août 12:45

                    @#gcopin

                    Si le temps reste très lié aux notions de bien et de mal de façon générale, la culture est liée aux notions de bien et de mal de façon plus singulière.

                    La culture par exemple nous permet de juger que certains comportements sociaux dans certains pays sont inadmissibles (ce sont des héritages culturels dont il est parfois difficile de se défaire) alors que nous oublions souvent que certains de nos comportements sociaux sont aussi mal jugés dans les autres pays du monde. Dans une même temporalité, les espaces de vie influences les notions de bien et de mal.

                    Même si le relativisme culturel a été banni dans la culture occidentale, il existe bel et bien, le rejet sert juste d’outil propagandiste pour nous permettre de faire prévaloir nos valeurs que nous jugeons universelles ; sans demander ni mesurer si cet universalisme est accepté par ceux à qui nous tentons de l’imposer.

                    D’un point de vue individuel, et là Hannah Arendt est précise, c’est chaque individu qui détermine les limites du bien et du mal, limites souvent définies par son vécu, ses origines culturelles, ... mais uniquement des valeurs qui sont intrinsèques à chaque individu.

                    De façon absolu, il n’existe pas de bien ni de mal, comme il n’existe aucune liberté absolue ; l’absolu est une tournure d’esprit, une forme d’utopie.

                    Pour reprendre Machiavel, les hommes ne savent être ni entièrement bon, ni entièrement mauvais. Il revient à chacun de déterminer la limite de basculement smiley


                  • #gcopin #gcopin 23 août 12:55

                    @Christophe
                    On ne peut être que d’accord, le temps et la culture sont en constante interaction. La culture façonne notre perception du temps, en lui attribuant des valeurs particulières. Par exemple, certaines cultures accordent une grande importance aux traditions et à l’ancrage dans le passé, tandis que d’autres privilégient l’innovation et le futur.


                  • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 23 août 09:59

                    Bonjour  #gcopin

                    ,

                    Je suis un mécréant. Pas uniquement en tant qu’athée mais, si je pense, je ne crois en rien. J’ai toujours testé professionnellement les machines.

                    Aujourd’hui, je teste les personnes.  

                    Même constatation : le bien et le mal n’existent pas.

                    La sagesse, elle, existe et ce n’est pas tout à fait constitué du même tabac.

                    En 2017, j’écrivais Le bien et le mal, une question branchée ? 

                    J’ai consulté quelque peu les sujets de vos articles.

                    Je suis allé sur votre site sans pouvoir y ajouter un commentaire plus personnel.

                    Il y a beaucoup de ressemblances.

                    J’ai quelques piges de plus que vous, bien sûr. smiley

                    @+


                    • #gcopin #gcopin 23 août 11:02

                      @Réflexions du Miroir

                      J’ai regardé votre article Le bien et le mal, une question branchée ?  Du coût, je ne sais plus où j’en suis avec la notion du mal - :). Une approche à 360 degrés, à lire lentement, mais passionnant.

                      Les piges, c’est comme le vin, ça s’affine avec le temps... sauf que le vin, on peut le boire !


                    • Julian Dalrimple-sikes Géronimo howakhan 23 août 11:03

                      LE mal fait mal.......voila pourquoi on appelle cela le mal.


                      • Julian Dalrimple-sikes Géronimo howakhan 23 août 11:23

                        @Géronimo howakhan

                        Mes salutations, ce qui est bien fait du bien...voila pourquoi an appelle cela le bien..certains tueurs disent que cela leur fait du bien que de tuer, leur bien
                        on est donc dans le relatif..l’opinion..
                        mais tout ceci ne nous aide en rien, que ce soit juste ou faux....la guerre continue, les destructions aussi, les assassinats de masse aussi, le vol des autres aussi, la compétition qui élimine = guerres aussi, etc
                        tout ceci sont des choix..
                        que le voleur en chef fait passer pour la nature de ce qui est..
                        pourquoi ? il s’ auto pardonne en ce faisant..responsable de rien donc, ça tombe bien la masse non plus..
                        nous sommes tous parfaits à nos yeux..
                        c’est ce qui est rassurant.
                        donc les guerres et le reste des saloperies que nous faisons ne sont pas humaines, c’est Dieu ou L’Univers, ou L’Origine etc qui fait ce mal..
                        vous comprenez nous sommes de pauvres créatures
                        et de rajouter nous avons le libre arbitre ah ? comme je peux te tuer, confondre la démence et un pseudo libre arbitre est fort de café.. !!
                        le foutage de gueule est globale c’est un mélange de bêtise crasse elle aussi totale et de désir de faire mal, sadique donc, pour essayer d’oublier une vie qui n’a plus aucun sens ni aune beauté..et qui est souffrance...
                        mais ça non plus ne nous amène nulle part ailleurs que où nous sommes déjà allé des milliards de fois depuis des millénaires..

                        le meme jours toujours..
                        la question du bien et du mal est pour moi une de ces excessivement mauvaise question..
                        car elle présuppose que cela est...ensuite on définit..
                        j’invente une notion, un mot, je ne sais pas ce que c’est puis je remplie les vides..
                        c’est comme ça que la fausse science, enfin le domaine des faits devient le domaine du mensonge ..
                        etc mais cela ne mène nulle part..
                        être sa souffrance, je suis ma souffrance est un fait, ça ca nous mène quelque part, mais on ne veut pas car la maîtrise nous échappe alors..
                        or « je » veut décider...
                        on est donc dans la conjecture suivante
                        MOI supérieur ou égal à L’Univers intégral..
                        l’humain va d’ailleurs changer l’univers, ne rigolons-pleurons pas trop vite , certains en sont là...
                        tout ça pour changer naître = mourir
                        en naître = vie physique éternelle..où moi je possède tout..
                        nous sommes ce monde dément = nous sommes déments
                        bien ou mal est alors une mauvaise question est mon avis..
                        car ça nous garde le nez dans notre m !!!e...

                        etc


                      • Claude Courty Claude Courty 23 août 11:12

                        Non seulement le mal existe mais il s’affirme par le bien et réciproquement, après s’être définis l’un par l’autre, selon l’universelle dialectique qui veut que chaque chose s’explique par son opposé.

                        C’est cette vérité fondamentale qui préside à la condition d’un vivant qui s’oppose à la mort, comme la lumière à l’obscurité, la beauté à la laideur, la richesse à la pauvreté, le bonheur au malheur...


                        • Yann Esteveny 23 août 11:32

                          Messe à Monsieur Claude Courty,

                          Le Mal existe mais le Malin a besoin de faire croire qu’il n’existe pas afin d’oeuvrer en toute impunité.
                          Ceux qui croient que le Mal n’existent pas le subiront toute leur vie. Le Malin a tout simplement triomphé d’eux.

                          « La plus belle des ruses du Diable est de vous persuader qu’il n’existe pas » Charles Baudelaire

                          Respectueusement


                        • Wladimir 23 août 12:58

                          @Yann Esteveny
                          Pour commencer à vraiment comprendre le mal et le bien , il ne faut pas les voir uniquement sur le plan extérieur .... Si on nie le diable , il est bien difficile de comprendre le mal car le diable nous tient tous car nous sommes des individus terrestres mortels . Si on nie par exemple la valeur d’un homme tel que Jésus , il est bien difficile de comprendre le bien , car avec Jésus , il est question de valeurs non matérielles et d’un horizon éternel .
                          Il faut pour tous vaincre le mal en soi ... et seuls méritent d’obtenir un certain niveau de compréhension ceux qui ont réussi à surmonter bien des faiblesses en eux . 
                          Pour le commun des morttels , le bien et le mal restent plus ou moins des abstractions . Cela va de pair avec le fait que des consciences fines sont rares .
                          Celui qui nie le mal et le bien risque une question du genre ; « que caches-tu aux autres , quelles sont les saletés de ta vie que tu dissimules ? » 
                          C’est la conscience individuelle qui sait faire la distinction entre le bien et le mal . Et plus l’individu a commis des méfaits dans sa vie , plus sa conscience sera obscurcie et plus il vivra dans le brouillard concernant le bien et le mal . Chacun construit son karma individuel . Heureusement , pour ceux qui ont très lourdement fauté , il y a des possibilités de redressement . 
                          Parfois , des exemples nous sont racontés de personnes dans l’abime qui réussissent à s"en sortir ... sans compter les quelques exemples personnels que l’on a rencontrés ...


                        • Yann Esteveny 23 août 13:43

                          Message à Wladimir,

                          Je vous remercie pour votre longue réponse. Il est rare sur Agoravox de rencontrer autre chose que des trolls polluants.

                          Quand l’Homme se sait pêcheur, il a parfaitement intégré qu’il existe le Bien et le Mal et que ce n’est pas une abstraction étrangère. Il a également franchi une étape importante de son cheminement qui consiste à se méfier de son petit moi égocentrique. L’Homme fait parti intégralement du monde et du combat éternel entre le Bien et le Mal. Il est lui-même un champ de bataille entre ses deux forces. Se défier du Mal et s’édifier est impossible à celui qui nie le Mal ou considère que le Mal « c’est les autres ».

                          Plutôt que parler de « karma individuel », je préfère parler de cheminement individuel vers le Salut ou l’Enfer. Ce qui échappe complètement à nos contemporains occidentaux qui vivent de façon très individualiste est qu’une société n’est pas une somme d’individus mais est un corps social où chaque individu construit ou doit construire la société dans laquelle nous vivons. Ainsi la cérémonie satanique d’ouverture des Jeux Olympiques montrait à la face du monde ce que la société française portait comme valeur en tant que corps social. Beaucoup n’ont pas compris que faire corps avec cette société ne peut que conduire sa personne en Enfer.

                          Le corps social pendant des siècles en Europe fut l’Église catholique. Actuellement, c’est l’Ennemi qui triomphe en Europe.

                          Respectueusement


                        • Wladimir 23 août 15:28

                          @Yann Esteveny
                          Je suis dans l’ensemble d’accord avec ce que vous écrivez dans votre message ... chacun avec ses nuances ...
                          Dans la conception catholique , il me semble qu’il y a aussi le purgatoire . Comme quoi , il n’y a pas que l’enfer (ou l’anéantissement) et le paradis (ou salut) . Comme enfer et paradis sont 2 extrêmes , le mot purgatoire n’est pas suffisant pour les niveaux intermédiaires . Avec le mot karma , la nuance est que chacun se situe à son niveau qui lui est propre et peut évoluer dans un sens ou l’autre ... vers l’enfer ou le paradis ...
                          En effet , j’ai oublié de dire qu’une erreur bien connue est ’’l’enfer , c’est les autres’ .
                          ’Il est lui-même un champ de bataille entre ces deux forces.’ Oui , et je me suis aperçu que beaucoup ne le comprenaient pas . Ils nient même du mal en eux ! Et comment pourraient-ils l’admettre puisque ils s’assimilent à leur corps ? Quand ce corps meurt , pour eux , tout est fini ! Ils vivent comme des animaux terrestres , en niant un monde spirituel . Pourtant , les paroles Spiritus Animus Corpus pourraient les amener à se poser quelques questions comme suis-je seulement ce corps mortel ?
                          Oui , il faut se méfier de cet orgueil qui nous fait croire plus avancé que ce que l’on est vraiment alors que l’on patauge lamentablement sur certains sujets de notre vie individuelle .
                          Quant à la cérémonie d’ouverture des JO , pour être bref , soit on adhère soit on rejette comme étant un spectacle sataniste . Je n’ai presque rien vu car vite horrifié , j’ai arrêté . Et j’ai un peu quelques difficultés à digérer certaines réactions de personnes que je connais et qui ont trouvé cela magnifique et qui m’ont dit : ’Nous n’avons pas les mêmes goûts !’ Je n’ai pas insisté , en réalité , une meilleure phrase aurait été : ’Nous n’avons pas les mêmes valeurs ! ’ avec la grande différence , c’est que ce serait moi qui l’aurait prononcée .


                        • Yann Esteveny 23 août 17:18

                          Message à Wladimir,

                          Je n’ai pas détaillé entre l’Enfer proprement dit, le Purgatoire et les Limbes pour ne pas égarer le lecteur Agoravox. Dans le Credo catholique, nous parlons d’Enfers avec un « s » mais cela nous éloigne de l’essentiel de cette discussion.

                          Le concept de « karma » est extrêmement dangereux parce qu’il est lié à la métempsychose. C’est d’ailleurs pour cela que toute la religion New-Age l’emploie. Beaucoup vivent alors avec le sentiment qu’ils auront une deuxième chance dans une autre vie, puis encore d’autres chances dans d’autres vies. Au final, il ne vivent plus mais se laissent vivre. Ou plutôt, ils vivent sans vraiment vivre. Excusez-moi d’être un peu lapidaire mais le but est de vous communiquer l’idée maîtresse de ce concept dangereux. En revanche, celui qui vit avec la certitude qu’à la fin de sa vie son Créateur va le juger emploie pleinement sa vie pour servir le Bien.

                          Effectivement, ceux qui croient que la « cérémonie » d’ouverture des Jeux Olympiques est une affaire de goût vivent leur propre vie comme devant un spectacle. Le cérémonial satanique n’est pour eux qu’une oeuvre culturelle « progressiste » pour reprendre leur jargon. Le jour où ils éteindront les écrans, ils pourront peut être entreprendre leur vie et se diriger enfin sur le seul bon chemin.

                          Respectueusement


                        • Gollum Gollum 23 août 17:30

                          @Yann Esteveny

                          En revanche, celui qui vit avec la certitude qu’à la fin de sa vie son Créateur va le juger emploie pleinement sa vie pour servir le Bien.

                          Autrement dit vous ne faites le Bien que parce qu’il y a la perspective de la trique au bout...


                        • xenozoid Xenozoid 23 août 18:38

                          @Gollum

                          Autrement dit vous ne faites le Bien que parce qu’il y a la perspective de la trique au bout...

                           soumission


                        • Wladimir 23 août 21:07

                          @Yann Esteveny
                          Certes , beaucoup de mots peuvent être utilisés à tort et à travers . J’utilise certains mots selon mon vocabulaire . J’ai en effet souvent remarqué que certains mots étaient utilisés par d’autres dans un sens extrêmement différent du sens que j’attribuais aux mêmes mots . 
                          Nous sommes responsables dans cette vie et nous ne pouvons pas fuir devant cette responsabilité . A la fin de cette vie , il nous sera impossible de nous cacher devant notre propre conscience qui a tout vu , tout entendu (pour moi , le mot karma est continuellement présent ) même nos pensées les plus secrètes ... Et la balance penchera forcément dans un sens ou l’autre ... Et si elle penche du bon côté comme beaucoup le souhaitent , il y a à craindre qu’elle ne penche pas assez fortement dans le bon sens . Comme les autres , j’ai aussi des ’tares’ que je traine comme des boulets . Et quand je pense être délivré de certaines , je m’aperçois plus tard qu’elles sont encore là . La lutte doit continuer ...

                          ’une oeuvre culturelle « progressiste »’ .... pour eux c’est ’moderne’ . C’est l’évolution . Il faut évoluer ... Moderne s’oppose à traditionnel (classique , ancestral ...) . Un moderne lié au temps , à la mode alors que le spirituel n’est pas lié au temps qui passe , à l’éphémère de ce monde matériel ... Le spirituel est associé à ’éternel’ .Et leur évolution est provoquée par un monde extérieur matériel alors que la véritable évolution est intérieure suite à des choix parfois fort difficiles , des conflits intérieurs ....... 


                        • Wladimir 23 août 21:29

                          @Gollum
                          Pour quelle raison faire le bien ? Chacun peut avoir des raisons fort diverses ...
                          Pour ma part , ayant fait un naufrage assez global dans ma jeunesse (une sorte de glou-glou) , avec beaucoup de désespoir et d’échecs parfois lamentables , il a fallu comprendre ce qui me faisait tant souffrir et trouver déjà de quoi survivre moralement .
                          Dans la vie , chacun subit des épreuves qu’il faut affronter ... et aussi des raclées qui font très mal ... Et elles nous obligent à réagir , à choisir , à évoluer ... J’observe que des foules d’individus ont vécu et subi des épreuves bien plus graves que les miennes . Vaincre la souffrance et trouver des motifs de satisfaction , de la joie , c’est une autre manière de présenter le choix de faire le bien ...
                          Dans mon vocabulaire personnel , les mots gouffre et abime sont très présents . Quand on est en bas , il faut remonter !


                        • Enki Enki 24 août 08:43

                          @Xenozoid

                          Soumission, étymologie : sous les ordres de.
                          Antonyme
                          Souveraineté, étymologie : régner sur.


                        • Gollum Gollum 24 août 09:15

                          @Wladimir

                          Pour faire le Bien faudrait déjà savoir ce qu’il est.. Et, en fait, c’est pas si simple.

                          L’altruisme peut être source de joie comme de travers.. 

                          Enfin, faire le Bien dans la perspective d’une récompense future ou d’une sanction future (christianisme) est carrément malsain, non spontané et authentique, et donc digne d’un salaire adéquat si tant est qu’il y en ait..


                        • Wladimir 24 août 14:18

                          @Gollum
                          certes , il n’y a pas de définition vraiment valable du Bien ... 
                          Pour moi , le choix du Bien , c’est lié à ma conscience ...
                          Les autres ont des consciences plus ou moins évoluées que la mienne .
                          Je sais très bien que j’ai des failles .
                          En gros , chacun fait face à un vécu personnel avec ses épreuves , des circonstances qui lui sont propres , des choix qui se présentent différemment pour chacun ... Rien n’est simple . Dans un conflit de conscience , on se débat comme on peut .
                          Il y a quelques principes généraux ... mais continuellement , on se trouve dans des situations étranges que nous ne contrôlons pas avec beaucoup d’aspects inconnus ... et pourtant il faut réagir ...

                          Pour moi , altruisme est loin d’être synonyme de Bien . Beaucoup vont aider les autres loin de chez eux ... et font disparaitre le bonheur des proches de leur propre foyer . Par exemple une femme médecin qui part en Afrique soigner les habitants ... en laissant à Paris mari et enfants ... Au final , tous ses proches la rejettent . Je cite ainsi un exemple dans ma famille . Se disperser à la périphérie au lieu de vivre dans la sphère centrale prioritaire ... Tous ces personnages célèbres pour leur altruisme ... incapables de créer un foyer harmonieux ... Ils sont donnés comme modèles ou bons exemples . Pour moi , ce sont des mauvais exemples .

                          ’Enfin, faire le Bien dans la perspective d’une récompense future ou d’une sanction future (christianisme) est carrément malsain, non spontané et authentique, et donc digne d’un salaire adéquat si tant est qu’il y en ait..’
                          Votre phrase est correcte . La perspective d’une bonne carotte ou du bâton fait avancer l’âne mais vivre dans la position de l’âne mène à une impasse ...
                          La notion de karma me semble meilleure car elle nous permet d’observer tous les épisodes de notre vie et de constater certains engrenages , des déviations de cours , des changements brutaux , de découvrir beaucoup d’événements étranges qui se ressemblent ou sont liés ... de voir pourquoi on a échoué ou réussi .... les causes et les conséquences ... les erreurs faites se paient tôt ou tard ... les bons choix amènent de bons résultats ... Donc essayer de comprendre toutes ces lois de la vie et donc du karma est une possibilité accessible . C’est difficile mais il faut essayer ...

                          Quant au paradis et à l’enfer , ce sont des notions moins accessibles que je ne maitrise pas du tout (je ne vois ni le paradis ni l’enfer) ... pour moi , ce sont les aboutissements extrêmes finaux dans un avenir fort lointain .... Qui ira au paradis à la fin de cette vie ? Aucun d’entre nous . Et en enfer ? Aucun d’entre nous . Mais nos karmas individuels feront pencher nos vies dans une direction ou dans une autre dans l’au-delà . 

                          Remarque , je ne me définis pas comme un chrétien même si je parle très positivement de Jésus . Je suis très positif envers Lao-Tseu .


                        • colibri 24 août 16:00

                          @Yann Esteveny

                          Parfois le mal c’est les autres ,
                          pour ceux qui ne s’identifient pas aux valeurs portées par la cérémonie satanique ,et qui la reconnaissent en tant que mal , le mal c’est bien les autres ,eux sont dans la lucidité .
                          Ceux qui ne s’identifient pas aux valeurs progressistes sont dans le réel ,le vrai donc du coté du bien , et luttent contre le mal comme ils peuvent : en n’alimentant pas le système et les valeurs progressistes , en informant , en mettant en garde etc 

                          Le discernement c’est voir qui est du coté du bien et qui est du coté du mal , 
                          celui qui est dans le mal ne voit pas forcément le mal (dans les cérémonies sataniques des JO par ex il est aveuglé ) mais celui qui est dans le bien perçoit le mal :par lucidité , il voit clair ,

                          Le diable essaye de faire croire que le bien et le mal n’existent pas , qu’il ne faut pas juger etc des conneries ..il est nécessaire de discerner pour rester dans le vrai , le Réel ...


                        • colibri 24 août 16:12

                          @Wladimir « femme médecin qui part en Afrique soigner les habitants ... en laissant à Paris mari et enfants . »

                          ce n’est certes pas de l’altruisme mais de l’égoïsme , elle se fait plaisir à elle-même .

                          Il faudrait toujours écouter ses motivations avant d’agir , celui qui n’est pas dans le réel , ne pas faire faire le bien , il se leurre sur lui-même , même si il pense être altruiste , c’est pourquoi les gens de gauche se leurrent , ils ne sont pas dans le vrai ,mais dans l’émotionnel .

                          « faire le Bien dans la perspective d’une récompense future ou d’une sanction future (christianisme) est carrément malsain, non spontané et authentique, et donc digne d’un salaire adéqu »

                          encore faudrait -il définir ce que vous entendez pas « authentique » dans la nature humaine ,  celui qui suit son égo est authentique , cela ne signifie pas que c’est bien et qu’il ne fera pas d’erreurs funestes au contraire .

                          Alors que celui qui est assez humble pour contenir ses envies et désirs et les analyser , qui sait se maitriser , agit sagement .Vous avez une notion obsolète et erronées du christianisme . 


                        • Yann Esteveny 24 août 17:02

                          Message à avatar colibri,

                          Vous faites une lourde profonde malheureusement très partagée par les serviteurs du Bien et encore plus par les serviteurs du Malin qui celle d’identifier les personnes au Bien ou au Mal.
                          Le Mal n’est jamais les autres, ni nous-mêmes ne sommes jamais le Bien. Seul Dieu est Bon. Au pire nous nous insatanisons comme Judas de Kériot.

                          L’ami médecin de Wladimir a voulu croire qu’elle allait devenir une bonne personne en travaillant en Afrique et en fait elle n’a voulu que se donner une image positive d’elle même. Son aventure pourrait parfaitement faire l’objet d’un article élogieux d’un magazine féminin de seconde zone.

                          Se croire une « bonne personne » est la portée du premier imbécile venu. Servir le Bien constament est infiniment plus difficile.
                          Pour comprendre rapidement ce point essentiel, je vous recommande le film d’animation de Cawthon (2005) « Le voyage du pèlerin » bien meilleur que la version d’Anderson (1979) et aussi de la version de Fernandez (2019).
                          https://www.youtube.com/watch?v=LB1nxNT0giM

                          Respectueusement


                        • colibri 24 août 17:15

                          @Yann Esteveny
                          et moi je vous conseille le petit film sur la vie du curé d’Ars et vous verrez ce que c’est que de faire le bien et le lutter contre le mal , et après on en reparlera :
                          https://www.youtube.com/watch?v=tVrroRXuMhU

                          même les saints ne sont pas exempts de péchés , ca ne signifie pas qu’ils ne peuvent faire le bien ni être dans le bien , et voir le mal , le péché chez les autres , 
                          comme toutes les personnes de bien , sans être des saints peuvent faire le bien et discerner le mal , 

                           


                        • Yann Esteveny 24 août 17:30

                          Message à avatar colibri,

                          Je connais le très bon film le « Sorcier de Dieu » de Marcel Blistène (1949) qui d’ailleurs mériterait une restauration.
                          Vous retrouverez ce film cité dans cette ouvrage :
                          https://www.agoravox.fr/actualites/religions/article/quand-le-christianisme-fait-son-217134
                          Je vous cite : « même les saints ne sont pas exempts de péchés , ca ne signifie pas qu’ils ne peuvent faire le bien ni être dans le bien , et voir le mal , le péché chez les autres , comme toutes les personnes de bien , sans être des saints peuvent faire le bien et discerner le mal , »
                          Sur ce point, nous sommes parfaitement d’accord.

                          Respectueusement


                        • Wladimir 24 août 17:46

                          @colibri
                          Le passage que vous citez ’faire le Bien dans la perspective ...’ , ce ne sont pas mes paroles mais celles de Gallum ... que j’ai reprises à commenter ...
                          et c’est donc lui qui a écrit le mot ’authentique’ ...

                          ’Alors que celui qui est assez humble pour contenir ses envies et désirs et les analyser , qui sait se maitriser , agit sagement ’
                          Bravo ! Ici vous introduisez une idée qui n’était pas intervenue dans le fil de la conversation . En gros , apprendre à se maitriser ! Et ici , il n’y a pas d’étalon de mesure . Cela ne s’explique pas facilement . L’intellect est quelque peu hors course ... Cela se vit !

                          Quant au mot christianisme , c’est un mot finalement assez vague avec des quantités de courants ... anciens ou modernes ... chacun parle de celui qu’il veut voir ou ne pas voir ...


                        • Wladimir 24 août 18:07

                          @colibri et Yann Esteveny
                          Sujet bien difficile que vous abordez tous les deux . Au sujet de la cérémonie sataniste , où est le mal ?
                          Ce qui compte aux yeux de ma conscience , c’est est-ce que j’adhère et que j’applaudis ... ou est-ce que je rejette et je condamne ? Il s’agit d’un événement extérieur auquel je dois réagir intérieurement . Si j’applaudis , je suis dans le mal ... si je condamne , je suis dans le bien . 
                          Dans ce cas , le mal ou le bien sont en moi . Les autres ne m’ont pas fait de mal puisqu’ils n’ont pas du tout réussi à m’entrainer dans leur folie .
                          Quant aux autres , j’applaudis ou je rejette leurs commentaires puisque je les ressens de mon côté ou du côté adverse . Mais ces autres , je ne suis pas dans leur conscience . Je ne sais pas si ils applaudissent de toutes leurs forces ou un peu ... si ils sont récupérables ou pas .... 
                          Mais il est clair que quel que soit le sujet , chacun choisit son camp . Je peux avoir des points de divergence avec vous , mais au final , pour le fondamental , nous sommes d’accord sur le sujet et je me méfie de ceux qui ont applaudi la cérémonie d’ouverture des JO . 


                        • colibri 24 août 18:07

                          @Wladimir

                          ce n’est l’avis de tel ou tel qui compte, l’idée que chacun s’en fait , mais le vrai sens du christianisme , 
                          à vous lire ce qui vous dite sur le christianisme est faux et vous vous en faite une fausse idée , regarder le film sur la vie du curé d’Ars que j’ai mis en lien plus haut et nous en reparlerons ?
                          bien à vous 


                        • colibri 24 août 18:25

                          @Wladimir 
                          « Les autres ne m’ont pas fait de mal puisqu’ils n’ont pas du tout réussi à m’entrainer dans leur folie . »

                          Si ils ont fait du mal aux autres et par conséquent à vous même et à toute l’humanité , car c’était une messe noire subliminale , un rituel magique , vu par plus de 2 milliards de personnes , qui a forcément un impact dans la matière , car sinon ils ne seraient pas donnés la peine de le faire et certains évêques n’auraient pas jugé bon de pratiquer un rituel de « réparation » , ainsi que la communauté chrétienne dans son ensemble ,
                          de même les médias sont restés mués sur le sujet mais la communauté musulmane a aussi été choquée et pratiquée aussi des rites de réparation , les juifs aussi , enfin toute personne religieuse qui connait la portée des rituels .

                          Je vous invite dans la même idée à visionner la cérémonie d’ouverture du tunnel du saint Gothard en 2016 , on en trouve que des bribes mais suffisantes pour voir aussi des signes encore plus flagrants de satanisme avec le diable représenté en personne par un bouc , des gens nus qui forniquent etc .C’est un rituel aussi , pas gratuit , pas juste pour dire nous sommes là , il y a autre chose derrière , si les messes normales sont agissantes , les messes noires aussi .
                          Nous vivons donc dans un monde sataniste dominé par le prince de ce monde et les forces du mal nous en avons des signes tous les jours .




                        • colibri 24 août 18:55

                          @Yann Esteveny

                          « Le concept de « karma » est extrêmement dangereux »

                          je ne pense pas , car c’est l’idée de :

                          « on récolte ce qu’on sème » 

                          la notion de karma aide à comprendre que chacun de nos actes et pensées , a un impact , nous semons et nous récoltons , et ceux qui sèment le mal vont en enfer .

                          La pensée New Age c’est plutôt l’idée que quoiqu’on fasse, nos actes , n’ont pas d’importance dans le sens bien ou mal , chacun arrive à la Source à son rythme , et peu importe si on met longtemps ou pas , il n’y a pas de mauvais chemin .
                          Alors que dans le christianisme il y a l’idée de sanction en fonction de nos actes bons ou mauvais , et de temps imparti .

                          La métempsychose n’exige pas forcément la croyance en la rétribution des âmes (karma ) et n’est pas spécifiquement une notion du NA ,

                          Si l’ennemi de la vérité est bien le NA , c’est parce qu’il ne reconnait pas le bien et la mal .
                          Le discernement entre le bien et le mal est une base du christianisme et des religions en général , et c’est ce que le monde moderne a oublié .


                        • Wladimir 24 août 19:03

                          @colibri

                          Je viens de parcourir ce que dit Wikipedia au sujet du Curé d’Ars .

                          A part sa désertion de la guerre d’Espagne , que j’approuve , je n’ai rien lu de remarquable et de vraiment valable . Pour moi , il s’agit d’un égaré ... comme tant d’autres saints et saintes ...

                          Le curé d’Ars , un égaré très éloigné du message de Jésus .

                          I’ai été très étonné par le fait que certains lieux et noms me soient très familiers ... comme Dardilly , Vianney et d’autres ... mais évidemment vécus autrement ... ouf !


                        • Yann Esteveny 24 août 19:06

                          Message à Wladimir,

                          Je vous cite : « Au sujet de la cérémonie sataniste , où est le mal ? »

                          Partout. Devant vos yeux, dans l’intention de ceux qui l’ont produite, chez ceux qui l’ont financé, chez ceux qui y ont participé, etc.
                          Le Malin sans cesse agit autour de nous afin de peu à peu mieux faire sa demeure en nous. Ne croyez pas que nos yeux disposent d’une protection suffisante même conduit par notre esprit pour se débarrasser facilement des souillures mises sous notre regard. 

                          Tout à l’opposé de la cérémonie satanique des Jeux Olympiques oeuvre du Malin nous avons la cathédrale de Notre Dame de Paris qui est une oeuvre de Dieu. Les ennemis de Dieu ne cesse de vouloir détruire et dénaturer Notre Dame de Paris.

                          Respectueusement


                        • Yann Esteveny 24 août 19:16

                          Message à Wladimir,

                          Je vous cite : « Je viens de parcourir ce que dit Wikipedia au sujet du Curé d’Ars .

                          A part sa désertion de la guerre d’Espagne , que j’approuve , je n’ai rien lu de remarquable et de vraiment valable . Pour moi , il s’agit d’un égaré ... comme tant d’autres saints et saintes ... »

                          Misère ! Vous dites que le Curé d’Ars Jean Maris Baptiste Vianney est un « égaré » ! Je vous souhaite d’avoir un jour la conscience du juste nombre de personne que le Saint Curé d’Ars a su remettre sur le bon chemin.
                          Je vous suggère également d’entreprendre une démarche sérieuse pour savoir qui contrôle Wikipédia et son orientation. Je vous donne un indice :« Cela sent le souffre ».

                          Respectueusement


                        • colibri 24 août 19:22

                          @Wladimir
                          vous n’avez pas lu la ou il fallait , mais des écrits de personnes athées , ennemies du christianisme , 

                          C’est un saint qui a fait des miracles et amené beaucoup d’ âmes à Dieu , des milliers de personnes venaient se confesser de son vivant à Ars sur Formant , il a eu un rayonnement exceptionnel , 
                          vous pouvez aller le voir à Ars dans son cercueil dans la basilique , car son corps n’a pas été corrompu par ma mort , il fait partie des saints dont le corps a été retrouvé intact (comme celui de ST VINCENT DE PAUL) 

                          « A l’issue du procès de béatification, le corps du Saint Curé a été exhumé le 17 juin 1904, retrouvé non corrompu, et placé dans la chasse où on peut le voir dans la basilique d’Ars. »

                          c’est un lieu de pèlerinage , comme à Lourdes , ou il y a une énergie extraordinaire .

                          il a eu des funérailles de prince :

                          « A l’annonce de sa mort, grande fut la douleur de la paroisse, du diocèse, de la France entière. Devant le corps, des milliers de pèlerins défilèrent, y faisant toucher de multiples objets de piété. Les funérailles, présidées par l’évêque de Belley, furent un cortège triomphal. Les restes furent déposés dans un caveau au pied de la chaire. Cette tombe devint un lieu de pèlerinage et de prières.

                          Déclaré vénérable le 3 octobre 1872 par Pie IX, il fut béatifié par Pie X le 8 janvier 1905. Pie XI, le 31 mai 1925, a canonisé le Curé d’Ars, et, par un Bref du 23 avril 1929, l’a donné pour patron à tous les curés du monde catholique ; la, fête, pour l’Eglise entière, est. fixée au 9 août. »

                          https://laportelatine.org/spiritualite/vies-de-saints/saint-jean-marie-vianney

                          https://hozana.org/saints/saint-cure-d-ars


                        • colibri 24 août 19:26

                          @colibri , au sujet des corps incorruptibles ou intacts des personnes saintes :

                           

                          • C’est saint Cyrille (vers 315‑387), évêque de Jérusalem, qui le premier en a posé le principe :
                          • « Même lorsque l’âme s’est enfuie, sa vertu et sa sainteté imprègnent encore le corps qui l’a hébergée ».


                          https://fr.aleteia.org/2020/10/10/les-corps-incorruptibles-des-saints-un-signe-de-la-presence-de-dieu



                        • Wladimir 24 août 19:28

                          @colibri
                          En gros , je suis d’accord avec ce que vous écrivez dans ce message . Rituel satanique .......’
                          ’la cérémonie d’ouverture du tunnel du saint Gothard en 2016 ,’ Je suis au courant depuis longtemps .... mais comme pour la cérémonie d’ouverture des JO , j’ai trop de répugnance à regarder cela ... et donc je ne regarde pas ou à peine une minute ....
                          ’Si ils ont fait du mal aux autres et par conséquent à vous même’
                          disons indirectement ...
                          Ayant nié l’intérêt de la chose , ne la visionnant pas , la chose perd sa force !
                          Par suite , je deviens plus fort dans l’autre camp .

                          Un de mes thèmes de prédilection , c’est la porte de l’enfer ...
                          Tant que l’on reste dehors , on reste innocent . Mais si on commence à ouvrir la porte , par ignorance ou par curiosité ou ... , on devient coupable et plus on avance , plus le danger devient grand ... de se laisser entrainer . Idem avec la boite de Pandore ... Laisser fermée la porte de l’enfer ou la refermer ... c’est aussi en conséquence voir s’ouvrir une autre porte !

                          ’Nous vivons donc dans un monde sataniste dominé par le prince de ce monde et les forces du mal nous en avons des signes tous les jours .’
                          Bravo ! Hélas ! Ce n’est qu’une minorité qui le pense ....


                        • Gollum Gollum 24 août 19:29

                          Je ne sais pas si le curé d’Ars fut un égaré mais la sœur AC Emmerich béatifiée par JP2 avait des visions de la vie de Jésus.. Et aussi de la Création..

                          Pour elle Adam a été créé de glaise, les licornes existent, il y a de la végétation et de la vie sur la lune...

                          Et Noé a bien mis à bord de son bateau toute la faune planétaire (ce qui est totalement impossible)..

                          En bref il est clair qu’elle affabulait complètement mais ça n’a pas empêché JP2 de la béatifier..

                          Voilà les doses de mensonges qu’un pratiquant catholique doit ingurgiter.. 

                          Bon appétit.


                        • Wladimir 24 août 19:39

                          @colibri
                          Votre réponse à Yann Esteveny m’a plu . 
                          « on récolte ce qu’on sème » comme résumé explicatif de karma m’a intéressé . Très bien .
                          Je ne me suis pas intéressé à la pensée New Age et votre explication m’a instruit .
                          Je comprends mieux certaines réactions ... de gens qui nient le mal et le bien ... qui disent qu’il ne faut pas juger ... mais si on les connait un peu ; ces personnes sont loin d’être claires ou lucides ...


                        • Wladimir 24 août 19:59

                          @Gollum
                          Sur ce sujet , je constate que je ne suis pas seul .... à contester ....
                          Merci Gollum
                          Idem pour l’exemple que vous donnez . Sœur AC Emmerich , encore une égarée .
                          Il faut être très prudent . 
                          Le prince de ce monde est considérablement plus fort que ce que l’on suppose .
                          Les humains fiables sont très rares .
                          Deux sont très connus : Jésus mais son message originel est difficile à retrouver ... Lao-Tseu très énigmatique ...


                        • Yann Esteveny 24 août 20:06

                          Message à Wladimir,

                          Je vous cite : « Je comprends mieux certaines réactions ... de gens qui nient le mal et le bien ... qui disent qu’il ne faut pas juger ... mais si on les connait un peu ; ces personnes sont loin d’être claires ou lucides ... »

                          Ces personnes sont souvent des manipulateurs qui veulent vous faire douter sur votre capacité à juger les choses et visent à vous interdire de vous prononcer sur des faits. La cérémonie des Jeux Olympiques est satanique. C’est un fait avéré et il est inutile de s’attarder avec ceux qui veulent pas le voir. Mais les serviteurs du Malin vous diront qu’il ne faut pas juger (les faits) !
                          Quant au jugement que l’on se fait des hommes, il faut se contenter de juger leurs actes et l’arbre au fruit qu’il donne. C’est de toute façon le Jugement Dernier qui compte !

                          Respectueusement


                        • Wladimir 24 août 20:57

                          @Yann Esteveny 

                          ’Ces personnes sont souvent des manipulateurs qui veulent vous faire douter sur votre capacité à juger les choses et visent à vous interdire de vous prononcer sur des faits.’

                          Je vais réfléchir à cette phrase et je sens qu’il y a du vrai dedans .

                          Il y a tant de manières de manipuler .

                          Et je pense qu’il y a aussi une crainte de se voir jugé chez ces personnes .


                        • colibri 24 août 21:02

                          @Gollum
                          il convient évidemment d’avoir l’esprit critique , mais la vie du curé d’ARS
                           SAINT JEAN MARIE VIANNEY parle d’elle même , qu’il soi béatifié est un plus , mais pas nécessaire à ce que sa sainteté soit reconnue , 

                          les catholique n’ingurgitent pas tout comme vous le supposez naïvement ,
                          il y a du mépris qui n’a pas lieu dans votre réflexion , qui ressemble à de la malfaisance , 
                          et vous portez des jugements qui viennent de votre égo orgueilleux plutôt que votre raison ,on peut avoir des visions bizarres et être quand même sainte , les saints font des péchés comme tout le monde ..quand on y connait rien on ne jette pas son venin comme vous le faites ...


                        • Wladimir 24 août 21:11

                          @Gollum
                          Je n’ai aucune confiance dans ceux qui vivent des mortifications , ont des extases , des stigmates ... Cela n’a rien de naturel et les parasites du monde invisible sont très forts pour impressionner leurs proies et les admirateurs de celles-ci ... 
                          Pour moi , aucune confiance dans les miracles extérieurs plus ou moins matériels . Le vrai miracle est intérieur . 
                          Quant aux visions célèbres , attention , grand danger . 
                          Nous devons vivre au milieu des autres . Donc pas question d’admirer ceux qui vont se réfugier dans des monastères ou des couvents .
                          Prudence , prudence ....


                        • colibri 24 août 21:19

                          @Wladimir

                          Un de mes thèmes de prédilection , c’est la porte de l’enfer ...
                          Tant que l’on reste dehors , on reste innocent 

                          je ne pense pas au contraire ,sinon c’est faire l’autruche , 
                          c’est la conscience que le mal existe et donc le paradis et l’enfer , qui fait que si l’on est du coté du bien on n’ira plus en enfer , on discernera toujours le mal qui glissera sur nous sans nous imprégner , 
                          j’ai regardé le début de cérémonies j’y ai vu le mal , et surtout à la cérémonie de clôture cet espèces d’insecte doré personnifiant lucifer (lucifer étant le diable avant l’incarnation et satan le diable sur terre) , il n’avait aucun pouvoir sur moi car je le voyais tel qu’il était et que les forces du CHRIST sont les plus fortes ...

                          Les portes de l’enfer ne s’ouvrent que sur ceux qui sont aveugles et suivent les fausses lumières ...


                        • colibri 24 août 21:29

                          @Wladimir Je vais réfléchir à cette phrase et je sens qu’il y a du vrai dedans .

                          dans ce que je lis de vous :vous paraissez influencé encore un peu par la pensée officielle , ce qu’il est bon de penser , qu’on nous donne a voir et qui n’est pas le réel , alors qu’en fait il est nécessaire d’avoir l’esprit critique , de remettre en cause les infos et ce qu’on nous donne à penser dans les médias comme étant juste , , 
                          il faut avoir le courage de tout remettre en cause et de tout vérifier ..


                        • colibri 24 août 21:44

                          @Wladimir
                          « Je n’ai aucune confiance dans ceux qui vivent des mortifications »

                          ce n’est pas le sujet , l’église catholique n’est pas le sujet , 
                          nous sommes d’accord que l’église catholique peut être dans l’erreur et surtout actuellement , elle est dans l’erreur compète , mais ca n’enlève en rien la valeur de JEAN MARIE VIANNEY serviteur du CHRIST , 

                          si vous voulez parlez des dérives de l’église , sa reconnaissances de certains faits comme des apparitions mariales etc dont on peut mettre la réalité en cause , je pourrais surement en dire plus que vous , 
                          votre insistance sur le sujet est suspecte.


                        • colibri 24 août 21:59

                          @Wladimir

                          « Je comprends mieux certaines réactions ... de gens qui nient le mal et le bien ... qui disent qu’il ne faut pas juger ... mais si on les connait un peu ; ces personnes sont loin d’être claires ou lucides ... »


                          ces personnes sont influencées par la pensée dominante issues du New Age et anti religieuse mais ....

                          même certains curés actuellement nient que le diable existe , il y a une dérive complète de la religion catholique du spirituel à l’émotionnel , la religion catholique est devenue une religion sentimentale , qu’elle n’était pas avant , et dans les textes des grands exégètes comme St AUGUSTIN , ST THOMAS D ’AQUIN , etc 

                           l’idéologie New Age a infestée la pensée moderne , il n’y a plus de bien , plus de mal 



                        • Claude Courty Claude Courty 24 août 22:04

                          @Wladimir & Yann Esteveny

                          Pour admettre l’existence du mal – et par conséquent du bien, par lequel il se définit et réciproquement, l’observation rend inutile le recours à l’imagination pour admettre l’existence du mal – et par conséquent du bien, par lequel il se définit et réciproquement.
                          De nature structurelle, bien et mal résultent de la condition du vivant, du plus anodin brin d’herbe aux humains compris, telle qu’elle résulte des hasards de leur naissance et de leur héritage génétique, social et culturel le cas échéant, quels que soient, pendant la suite de leur existence, les circonstaces et les aléas de celle-ci.

                          Croire en Dieu au XXIᵉ s.

                          https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2018/06/dieu-et-la-pyramide-sociale.html


                        • Gollum Gollum 25 août 09:45

                          @Wladimir

                          Perso je préfère Lao Zi à Jésus, et surtout ses suiveurs (suivez mon regard), ses soi-disant disciples, dont Jésus lui-même s’impatientait tant ils n’avaient pas inventé le fil à couper le beurre..

                          Y a rien de pire que les donneurs de leçons genre Yann Esteveny qui vous cause enfers, purgatoire sans avoir le moindre savoir réel là-dessus... 

                          Le Pascal L est pas mal aussi dans le genre. Toujours la malédiction chevillée au corps et ancrée dans le discours mais étrangement muets quand on évoque des cas comme AC Emmerich qui invalident complètement leur discours..


                        • Gollum Gollum 25 août 09:53

                          @colibri

                          les catholique n’ingurgitent pas tout comme vous le supposez naïvement ,
                          il y a du mépris qui n’a pas lieu dans votre réflexion , qui ressemble à de la malfaisance , 
                          et vous portez des jugements qui viennent de votre égo orgueilleux plutôt que votre raison ,on peut avoir des visions bizarres et être quand même sainte , les saints font des péchés comme tout le monde ..quand on y connait rien on ne jette pas son venin comme vous le faites ...

                          Ben désolé mais les cathos vous avez toujours été à la ramasse et ça continue..

                          Et comme par hasard l’orgueilleux c’est moi, ben voyons...

                          L’AC Emmerich n’a pas eu des visions bizarres comme vous dites afin de l’exempter elle a eu des visions fausses, probablement fabriquées par elles-même, de façon inconsciente, car : les licornes n’ont jamais existé, il n’y a pas de vie sur la lune, Adam n’a pas été créé de glaise par le Créateur, et Noé n’a jamais embarqué la faune terrestre à bord de l’Arche parce que c’est rigoureusement impossible.

                          Voilà. Demmerdez vous avec ça mais c’est irréfutable.

                          D’un côté le Vatican prétend admettre Darwin, de l’autre elle béatifie une personne qui prétend avoir des visions divines allant en sens contraire.

                          C’est purement de la duplicité et rien d’autre. Car on sait pertinemment qu’Adam et Eve c’est un mythe, ce n’est pas une réalité. 


                        • colibri 25 août 11:33

                          @GollumBen désolé mais les cathos vous avez toujours été à la ramasse et ça continue.

                          Ne confondez pas encore une fois (ou ne faites pas semblant de confondre) , l’église catholique , le vatican , dirigés par des hommes faillibles qui ne sont pas des saints (mais des hommes politiques corrompus pour la plupart ) ,  et le message universel du catholicisme universel portée par quelques un comme le Curé dARS JM VIANNEY ;

                          Les visions de AC Hemmerich ont été rapportées par son biographe, un certain Brentano , qui les a mises à sa sauce , et c’est un fait reconnu qu’il les a enjolivé comme il le sentait , et donc que ces visions ne correspondent pas à la réalité de ce qu’à décrit la sainte , 
                          ca n’enlève rien à la vie de sainte de AC Emmerich .

                          Elle n’a pas été reconnue myroblite (saint dont le corps exhale une odeur d’huile essentielle ce qui expliquerait la non corruption des corps ) ni incorruptible (corps intact après la mort ) comme JM VIANNEY ,ST JEAN DE LA CROIX STE BERNADETTE , PADRE PIO , STE RITA , ST ANTOINE DE PADOUE , et bien d’autres , mais comparez donc votre vie à la sienne pour voir celui qui a le plus péché ?

                          L’Eglise catholique a déviée , c’est un fait , et depuis longtemps , elle a sans doute reconnue des visions , des miracles , qui n’en étaient pas , certains de ses membres ont aussi eu des comportements pas très catholiques comme l’auto-flagellation et d’autres pratiques peu recommandables , elle a aussi mis sur un piédestal des gens qui ne le méritaient pas (par calcul politique ) comme l’abbé Pierre , figure de proue et même cheval de Troie , ce qui fait qu’elle n’est plus crédible et même pire : elle est infestée par l’Ennemi et l’esprit mondialiste .

                          Ce qui n’enlève rien au message originel du catholicisme , qui reste dans le coeur de beaucoup de chrétiens , malgré les dérives de la façade lamentable que l’institution donne à voir .




                        • Gollum Gollum 25 août 11:48

                          @colibri

                          Les visions de AC Hemmerich ont été rapportées par son biographe, un certain Brentano , qui les a mises à sa sauce , et c’est un fait reconnu qu’il les a enjolivé comme il le sentait , et donc que ces visions ne correspondent pas à la réalité de ce qu’à décrit la sainte , 

                          Ben voyons. C’est si pratique. Toutes les conneries des visions de AC Emmerich sont le fait de Brentano c’est bien évident...

                          C’est lui qui a rajouté les visions de la Création, les visions sur la lune, bref tout ce qui cloche et emmerde les chrétiens d’aujourd’hui...

                          Z’êtes vraiment des branquignolles et des tartuffes. Prêts à gober tout ce qui vous arrange et incapables de vous remettre en question.

                          mais comparez donc votre vie à la sienne pour voir celui qui a le plus péché ?

                          Sincèrement ça ne m’intéresse pas les comparaisons.. Je ne vis pas selon les comparaisons. Faut vraiment être un faible d’esprit pour se comparer..

                          D’ailleurs je l’ai lu l’AC Emmerich, il n’y a chez elle que de la superstition, aucune sagesse réelle, du vent... et des affabulations sur les égyptiens (qu’aucun archéologue d’aujourd’hui ne validerait).. 

                          C’est la même chose chez Maria Valtorta du reste.

                          L’Eglise catholique a déviée , c’est un fait , et depuis longtemps 

                          Oui depuis Constantin et même avant, bien avant... En fait depuis le début.


                        • Wladimir 25 août 13:08

                          @Gollum
                          ’Oui depuis Constantin et même avant, bien avant... En fait depuis le début.’
                          Petite phrase pépite . Bien dit . Il faut avoir saisi pas mal de choses pour le comprendre . Il faut tout remettre en question .... sinon on bâtit sur du sable .
                          Le scandale de la cérémonie des JO est évident ... et la critique que vous formulez ici est beaucoup plus subtile , moins évidente ... Il faut beaucoup de travail pour avancer . Cela ne se fait pas en quelques heures . 
                          Pour donner ma réaction , les évangiles contiennent beaucoup de contradictions , des oppositions ... correspondent à des courants différents ... et les textes ne sont que partiellement authentiques . L’évangile attribué à Jean est celui que je préfère de loin .


                        • Gollum Gollum 25 août 13:26

                          @Wladimir

                          L’évangile attribué à Jean est celui que je préfère de loin .

                          Moi c’est celui de Thomas. smiley Au moins il n’a pas été falsifié par les clercs puisque découvert en 1945..

                          En fait dans le christianisme il y a à boire et à manger comme dit le dicton. Il faut tout reconstituer et rejeter pas mal de choses..


                        • Wladimir 25 août 13:27

                          @Gollum
                          Oui , il a fallu une dose incroyable de patience à Jésus pour supporter ceux qui l’entouraient . Oui , soi-disant disciples . Sans doute capables de comprendre dans une certaine mesure des textes tels que le Sermon sur la montagne ... mais perdant pied quand le sujet était bien plus évolué . Seul le très mystérieux ’disciple que Jésus aimait’ fait exception .
                          Au passage , je vous remercie au sujet de Keym que vous oubliez de citer et que vous critiquiez vertement . J’ai finalement compris qu’il tournait en rond avec tous ses discours sur la pensée dont il est esclave .
                          Lao-Tseu ou Jésus ? J’ai commencé par Lao-Tseu et le Tao Te King ... 
                          Les deux sont indispensables pour moi .


                        • Gollum Gollum 25 août 13:30

                          @Wladimir

                          Le scandale de la cérémonie des JO est évident ..

                          C’était, pour le moins, de très mauvais goût...

                          Mais c’est toute la modernité qui a été de mauvais goût bien souvent, c’est donc pas une nouveauté.. 

                          Ceci dit c’est bizarre ces connotations chrétiennes, ils voudraient « réveiller » les chrétiens, pour les faire réagir, qu’ils ne s’y prendraient pas autrement...

                          Dans quel but ? 


                        • Wladimir 25 août 13:37

                          @Gollum
                          J’ai parlé de l’évangile attribué à Jean pour ne parler que des textes bibliques et qui est celui qui s’oppose nettement aux trois autres .
                          Mais si on sort de ceux-là , oui , il y a l’évangile de Thomas que je préfère aussi . 
                          Il est évident qu’il ne contient pas les déformations , les déviations , les falsifications . Evangile gnostique qui en certains passages explique ce qui est presque incompréhensible dans les évangiles canoniques . J’ai le remarquable exemplaire de Emile Gillabert avec ses commentaires .


                        • Gollum Gollum 25 août 13:39

                          @Wladimir

                          Au passage , je vous remercie au sujet de Keym que vous oubliez de citer et que vous critiquiez vertement . J’ai finalement compris qu’il tournait en rond avec tous ses discours sur la pensée dont il est esclave .

                          Ah Jean Keim ! smiley Oui pour tourner en rond il tourne en rond c’est clair. Toujours le même discours monomaniaque ne débouchant sur rien de tangible.. Ce qui est curieux c’est que son pote Géronimo est sur le même mode de tournage en rond monomaniaque.. À se demander qui a influencé l’autre.. Mais la motivation profonde de ces deux là c’est le goût de la recette simple, le simplisme érigé en vertu. Y a ka faut qu’on quoi en gros... smiley

                          J’ai commencé par Lao-Tseu et le Tao Te King ... 
                          Les deux sont indispensables pour moi .

                          Moi j’ai commencé par Jésus de par mon milieu culturel chrétien. Je n’ai cessé de m’éloigner du christianisme, et je suis plus sur le monde asiatique désormais, chinois ente autre. Dans le monde occidental, Plotin, les stoïciens, Sénèque.. ou encore Spinoza..

                          Pour le christianisme, je garde Eckhart ou encore Angelus Silésius que j’adore..


                        • Gollum Gollum 25 août 13:45

                          @Wladimir

                          J’ai le remarquable exemplaire de Emile Gillabert avec ses commentaires .

                          Moi j’ai celui de Henri-Charles Puech. Avec glose abondante. Très bien.


                        • Wladimir 25 août 13:50

                          @Gollum
                          Leurs buts étant sournois , il y a beaucoup de possibilités . Comme par exemple séparer les uns des autres . Je constate que j’ai été indigné par certaines réactions dans ma famille ... je connais un couple non chrétien qui s’est trouvé en gtos désaccord , l’un accusant de censure celui qui avait été indigné ...
                          Diviser pour régner ? 
                          Certes , cela sépare ici et là ... mais cela permet aussi à d’autres de se considérer comme alliés en constatant que les divergences habituelles sont moins graves que ce que vers quoi on cherche à nous entrainer . Où est le péril majeur ? Telle est la question . Face à un péril majeur , nous sommes obligés de faire alliance avec ceux qui sont dans notre camp ...


                        • Gollum Gollum 25 août 14:02

                          @Wladimir

                          Oui créer du scandale pour diviser... pourquoi pas ?

                          Face à un péril majeur , nous sommes obligés de faire alliance avec ceux qui sont dans notre camp ...

                          Par nature je n’aime pas être dans un camp car on devient militant et de ce fait partisan.. J’aime bien être dans une position neutre, au-dessus de la mêlée..

                          Au moins être contre les pervers ça oui..

                          je connais un couple non chrétien qui s’est trouvé en gtos désaccord , l’un accusant de censure celui qui avait été indigné ...

                          Ah ben tiens j’ai connu ça il y a quelques années (affaire Charlie), le résultat des courses c’est qu’on ne se voit plus.. smiley

                          Y a beaucoup de moralisateurs à notre époque et j’avoue détester le moralisme. 


                        • Wladimir 25 août 14:06

                          @Gollum
                          Vous m’avez bien fait rire avec Keym .
                          Quant à Geronimo , j’ai arrêté de le lire , tellement il est incompréhensible ... il est plein de sous-entendus ... il semble ne pas se rendre compte que très peu peuvent comprendre son discours ... et ensuite approuver ou critiquer ... 
                          Dans ma vie , oui , j’ai démarré avec le catéchisme mais j’ai vite rejeté . Ayant fait naufrage , j’ai repris avec l’explication du symbolisme du tarot , l’astrologie et les mythes , Lao-Tseu ... puis René Guénon (finalement abandonné car trop intellectuel) ... Homère ! ... Avant de revenir vers les 4 évangiles mais d’une manière cette fois très indépendante . L’Evangile de Thomas , ensuite .


                        • Wladimir 25 août 14:19

                          @Gollum
                          ’Par nature je n’aime pas être dans un camp car on devient militant et de ce fait partisan.. J’aime bien être dans une position neutre, au-dessus de la mêlée..’
                          Comportement sage . Quand on devient partisan , on refuse de constater les failles ou tares de ce camp ... Comportement à adopter dans beaucoup de situations même en cas de péril soi-disant majeur .
                          Possible si il y a une mêlée et qu’il est possible de se mettre au-dessus .
                          La question se pose si on est menacé soi-même comme les autres , dans la mêlée sans pouvoir s’en échapper . 
                          Exemple théorique : on veut nous envoyer à la guerre . Mais soi-même , on ne veut pas y aller . On ne peut pas attendre en regardant car on sera embrigadé de force . Alors , on est bien obligé de trouver des alliés .


                        • Gollum Gollum 25 août 14:22

                          @Wladimir

                          Vous m’avez bien fait rire avec Keym .

                          J’aime bien l’humour et faire de la caricature sur les gens.. Bref, forcer le trait fait qu’on saisit l’essentiel d’une personne, ce qui la résume.. Je l’ai fait avec lui.. Bon il aime pas trop hein.. smiley

                          Géronimo il a un côté plus moralisateur, il ne sait pas s’exprimer, finit souvent ses phrases par etc, etc.. parce qu’il ne sait pas s’exprimer.. il fantasme sur une espèce de chute de l’Humanité il y a 12000 ans et que depuis on est en mode descendant..

                          Un côté chrétien mal fini. Et évidemment si on l’écoutait lui tout irait pour le mieux.. Ce dernier trait est aussi bien présent chez Keim. Au fond ce sont des gourous.

                          Sinon moi aussi je suis passé par les divers arts ésotériques, Guénon et Abellio.

                          Depuis je me forme à la réflexion philosophique. 


                        • Gollum Gollum 25 août 14:25

                          @Wladimir

                          Quand on devient partisan , on refuse de constater les failles ou tares de ce camp ... Comportement à adopter dans beaucoup de situations même en cas de péril soi-disant majeur .

                          Le militantisme, prendre parti, tout ça, c’est la porte ouverte à l’émotionnel, et donc d’être entrainé à...

                          Mais il est vrai aussi qu’il y a des situations où on ne peut pas faire autrement. Mais c’est à minimiser dans le mesure du possible..


                        • Wladimir 25 août 16:40

                          @Gollum
                          Comme vous l’avez remarqué , certains ont continuellement certains mots à la bouche comme Christ , chrétien alors que tout est beaucoup plus subtil que ce qu’ils supposent . Moi , je dis simplement Jésus ou éventuellement Fils de l’Homme , expression dont on devine que cela a un sens particulier dans l’Evangile de Thomas (mot Christ absent dans cet évangile) .
                          Le mot Christ n’est pas utilisé par Jésus ... mais par les autres alors que lui se dit fort souvent être le Fils de l’Homme . Les gens s’écartent donc ainsi du langage de Jésus .
                          Il est possible de s’intéresser beaucoup à Jésus en n’étant pas chrétien .


                        • Wladimir 25 août 17:28

                          @colibri
                          ’mais comparez donc votre vie à la sienne pour voir celui qui a le plus péché ?’
                          Le gros problème est que les critères pour juger cela sont sans doute erronés en ce qui nous concerne . L’un va réagir de telle manière selon ses convictions , un autre autrement selon ses convictions .
                          Seuls sont vraiment capables de donner un avis valable ceux qui ont un niveau très supérieur aux nôtres .
                          Pour ma part , je pense que beaucoup de noms que vous citez sont des grands malheureux dont le sort dans l’au-delà sera beaucoup plus lamentable que celui du plus médiocre des participants à cette tribune ’Le mal n’existe pas’ . Mieux vaut être un très grand pécheur qu’être un de ces grands malheureux . Certes , je n’en suis pas certain ... mais c’est ce que je suppose .
                          Beaucoup de ceux qui ont eu des stigmates , des apparitions , entendu des voix supposées divines sont (d’après ce que j’ai compris) ravagés par des parasites du monde invisible avec un dérèglement du système nerveux . Parasites qui savent leur donner tout un discours (elles connaissent tout ce qui se dit ...) mais en se nourrissant de leurs victimes dont il ne reste que peu de chose à la fin .
                          Vous êtes normalement opposé au spiritisme ... ici il ne s’agit pas de spiritisme mais il n’y a pas que dans le spiritisme qu’il y a toutes sortes de médiums ... lesquels sont très loin de tout maitriser .
                          Rester à l’écart de toutes ces manifestations relève de la prudence .


                        • Wladimir 25 août 17:38

                          @colibri
                          Je vous rassure , je n’ai jamais eu la télé chez moi . Je n’ai pas la radio et je ne lis pas les grands journaux . C’est pourquoi j’ignore souvent ce qui se dit et aussi ce qui se passe dans certains courants modernes . 
                          Je suis très marginal . Et j’ai souvent bien du mal à comprendre ce que sous-entendent les gens en face de moi . Ils sont habitués à leurs idées communes avec d’autres alors qu’elles me sont étranges . Etant assez tolérant , je sous-estime souvent la gravité de certains comportements ou idées ...


                        • colibri 25 août 18:57

                          @Wladimir

                          c’es dommage je trouve de ne pas lire ce qui se passe autour de nous , ca cela apporte énormément d’informations sur la pensée d’une société :le tout est d’avoir l’esprit critique et d’en être détaché comme un éthymologiste est détaché de ce qu’il examine. .

                           « Et j’ai souvent bien du mal à comprendre ce que sous-entendent les gens en face de moi »

                           vous ne seriez pas hpi ou autiste ? une caractéristique de ces personnes est de ne pas comprendre les sous entendus , le langage non verbal et le vrai sens d’une phrase au delà des mots (et qui est le plus important en fait mais ca la personne autiste ne le capte pas ) , elle ne comprennent que ce qui touche à l’intellectuel , ce qui les prive d’une grande part de compréhension ...elles ont du mal avec l’idée de transcendance par exemple .

                          J’ai lu que vous citiez Guénon , c’est un métaphysicien , il est bien de persister à le lire , il y a des ouvrages plus faciles que d’autres ...


                        • colibri 25 août 19:04

                          @Gollum

                          il n’y a pas grand intérêt à épiloguer sur les déviances de l’Eglise , il vaut mieux discuter du message chrétien , du bien et du mal ...


                        • Gollum Gollum 26 août 09:16

                          @colibri

                          Pour ce qui est du bien et du mal je m’aligne sur Spinoza, le lien est juste en dessous...

                          Puisque vous citez Guénon, je rappelle que pour lui, dans l’absolu, il n’y a pas de mal, ce qui est conforme au titre de l’article... voir son texte intitulé Le démiurge.

                          C’est la même chose pour Spinoza, ces notions sont relatives et uniquement en rapport avec les existants... 

                          Au fond c’est un peu la même chose que pour l’espace temps d’Einstein, il n’y a pas d’absolu, chacun porte son espace temps propre, chacun a (ou devrait avoir) sa propre éthique.


                        • Claude Courty Claude Courty 26 août 09:55

                          @Claude Courty @Wladimir & Yann Esteveny

                          Correctif

                          Pour admettre l’existence du mal – et par conséquent du bien, par lequel il se définit et réciproquement, l’observation rend inutile le recours à l’imagination.
                          De nature structurelle, bien et mal résultent de la condition du vivant, du plus anodin brin d’herbe aux humains compris, telle qu’elle résulte des hasards de leur naissance et de leur héritage génétique, social et culturel le cas échéant, quels que soient, pendant la suite de leur existence, les circonstaces et les aléas de celle-ci.


                          Croire en Dieu au XXIᵉ s.

                          https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2018/06/dieu-et-la-pyramide-sociale.html


                        • Wladimir 26 août 12:36

                          @colibri
                          J’ignorais ce que pouvait bien signifier hpi , je n’avais jamais vu cela ... je suis allé voir une définition .... Je suis resté de nombreuses années sans savoir ce qu’il y avait dans l’actualité ... au point de ne pas savoir qui avait été élu président pendant quelque temps ... Marginal , je suis ... Je suis resté pas mal d’années autrefois comme vagabond .... au point qu’un gendarme m’avait dit que je devrais prendre une carte de SDF . 
                          Comme je rencontre très peu de gens , je ne suis pas habitué à leur messages oraux ou non verbaux ... Dans la région où j’habite , beaucoup d’années de ma vie ont connu deux ou trois repas maximum en compagnie d’un autre être humain ...
                          Cela s’est un peu amélioré : je déjeune parfois avec un Chinois qui parle très mal notre langue ou avec des membres de ma famille habitant à quelques kilomètres .
                          Au sujet de l’actualité , cela fait beaucoup de bruit lié à de l’éphémère ...
                          Et beaucoup de superficiel de faible intérêt ... 

                          J’ai eu une crise il y a plus de 40 ans au sujet de Guénon et je me suis alors détourné de lui . J’en ai encore 1 ou 2 livres . En clair , Guénon ne respire pas la vie . Pour moi , Guénon fut une étape ... mais au final , c’est l’impasse avec lui . 
                          Jésus a dit ’Je suis le chemin , la vérité et la vie .’
                          Comme vous avez lu plus haut , Gallom et moi faisons référence à l’Evangile de Thomas . Petites perles que je vous propose maintenant . Savez-vous à quel disciple Jésus s’adresse en prononçant la parole citée ci-dessus ? Pourquoi lui ? Pourquoi à ce moment ? Pourquoi ces paroles sont inconnues de Matthieu , Marc , Luc ? Si vous ne vous êtes jamais interrogé avec de telles questions , cela vous indiquera à quel endroit du chemin vous êtes réellement . Et même si vous connaissiez certaines réponses , cela ne serait qu’un pas ...


                        • Jean Keim Jean Keim 27 août 08:28

                          @Wladimir

                          Quand le bateau a coulé et que l’on se retrouve accroché à une planche (de salut) il est normal de s’y cramponner, mais à la vue d’une terre inconnue se devinant à l’horizon, il faut savoir lâcher l’esquif et nager parfois en lui tournant le dos, seulement personne ne peut nager pour nous.


                        • Wladimir 27 août 13:06

                          @Jean Keim
                          Merci pour l’image ... elle mérite d’être méditée ... elle correspond un peu au lâcher-prise ... mais simple à comprendre et imaginer ... 
                          D’autant plus qu’ayant fait personnellement naufrage , il y a eu un avant et un après ...
                          Ce qui avait de l’intérêt avant l’a perdu et il a fallu peu à peu trouver d’autres choses ... qui à leur tour devaient être remplacées par mieux ...
                          Je me suis cramponné à René Guénon un moment avant de le rejeter ... 
                          Pareil pour d’autres auteurs ...
                          et aussi des choix dans la vie ... avec de nouvelles orientations !
                          Je vais méditer un peu plus sur cette image du naufrage dont j’ai négligé certains éléments intéressants ... et j’en ai spécialement besoin , je l’avoue , en ce moment ... Encore merci !



                          • Des chercheurs affirment que la pédophilie est désormais une ORIENTATION SEXUELLE qui devrait être acceptée par les membres de la société. #LGBTQIA #Agenda2030


                            • Jean Keim Jean Keim 27 août 19:15

                              @SPQR audacieux complotiste chasseur de complot

                              Alors ces chercheurs sont également des pédophiles, ils doivent être mis hors état de nuire pour protéger les enfants.


                            • Eric F Eric F 28 août 18:20

                              @Jean Keim, @SPQR audacieux complotiste chasseur de complot

                              Est-ce un mal dans l’absolu, ou un mal dans notre référentiel relatif de valeurs ?
                              Peut-on considérer que le mal dans l’absolu, c’est de nuire ?


                            • Jean Keim Jean Keim 28 août 22:59

                              @Eric F

                              Placez-vous du point de vue de l’enfant pour répondre à votre question.

                              Le mal est dans l’absolu un comportement irrationnel.


                            • ZenZoe ZenZoe 23 août 13:18

                              Très philosophique comme article !

                               smiley

                              Sinon, je voulais aussi dire que les mégabassines ont bien peu à voir avec le mal, mais tout avec la loi de la jungle, qui est une loi naturelle, celle du plus fort (même si les conséquences en sont désastreuses, l’objectif est ailleurs que dans le désir de faire souffrir).

                              Plus parlant est votre exemple du chasseur et sa cruauté gratuite. En Australie, un chasseur vient d’être condamné à 80 000 dollars d’amende pour avoir torturé des kangourous et leurs petits en leur tirant dessus sans les tuer et ainsi prolonger leur agonie. Saloperie ! Ça , pour moi, c’est le mal. Gratuit, ne servant aucun intérêt, n’obéissant à aucun impératif de survie, de confort personnel ou de profit financier. Et ce mal-là, seul l’espèce humaine en est capable (enfin, je crois, je n’ai jamais vu un kangourou torturer un chasseur !).


                              • Gollum Gollum 23 août 14:05

                                @ZenZoe

                                Et ce mal-là, seul l’espèce humaine en est capable

                                je pense qu’il s’agit d’une légende anthropocentrique.. 

                                Il est probable que les lions éprouvent beaucoup de plaisir à tuer des hyènes en raison même de la concurrence que ces dernières font aux lions.. Ils le font gratuitement dès que possible..

                                On a vu aussi des orques jouer au ping-pong avec des otaries vivantes jusqu’à ce que mort s’ensuive...


                              • Fergus Fergus 23 août 14:24

                                Bonjour, ZenZoe

                                Il existe le même genre de comportement chez nous, notamment dans les rangs de ceux qui pratiquent le déterrage des blaireaux. 
                                J’ai consacré un article à cette pratique :
                                Le déterrage du blaireau : une pratique cruelle.


                              • agent ananas agent ananas 28 août 04:29

                                @Fergus

                                Difficile de blairer les blaireaux ...
                                Ce sont eux qui nous apportent le fascisme ...


                              • Rinbeau Rinbeau 23 août 13:48

                                Qu’est-ce que le mal.. Qu’est-ce que le bien ?

                                Il semble que leurs notions varient considérablement selon les cultures..

                                Les environnements sociaux qui ont radicalement variés au fil du temps..


                                • colibri 24 août 16:16

                                  @Rinbeau

                                  La pensée moderne tente d’effacer la notion de ce qui est bien et de ce qui est mal , pour mieux contrôler les conscience et ramollir les cerveaux , et y réussit trèes bien à lire votre commentaire .
                                  Au delà de la relativité , le bien et le mal existe , comme le réel et l’illusion , le vrai et le faux ...


                                • Wladimir 24 août 18:19

                                  @colibri
                                  Cette pensée moderne qui est intellect et ne comprend pas ce qui relève d’un monde hors de son domaine . Des individus sans scrupules de conscience essaient d’entrainer à leur suite ceux qui sont fragiles ....
                                  Moderne en opposition à traditionnel ou sagesse des anciens ...


                                • colibri 24 août 19:05

                                  @Wladimir

                                  Oui le but derrière n’est pas que matériel ,mais spirituel , 
                                  derrière ces individus comme vous dites , il y a des forces sombres qui les manipulent , parfois à leur insu , sans en connaitre la portée , ce sont des marionnettes , 
                                  et le but est spirituel pour corrompre les âmes , faire oublier aux hommes leur vraie nature .

                                  Ce n’est pas le terme « moderne » en soit qui est mauvais mais ce qu’il implique , n’étant pas dans la continuité des traditions , et cherchant à couper l’homme de ses racines , et surtout de sa conscience du divin .


                                • Rinbeau Rinbeau 25 août 19:33

                                  @colibri

                                  Tout ce dont vous parlez n’est qu’une question de repère.. Comme la relativité d’ailleurs ! Toutes ces notions changent lorsque le repère change..


                                • meaculpa99 23 août 16:00

                                  Pour rappel, il n’y a rien de plus naturel qu’une grosse météorite qui frappe la Terre et détruit 99% des espèces vivantes...

                                  Et les humains n’y seraient pour rien.


                                  • juan 23 août 22:54

                                    « le mal n’existe pas » ? je dirais que le mâle n’existe plus...


                                    • Enki Enki 24 août 08:40

                                      Dans Si c’est un homme, Primo Levi a montré que c’était chacun pour sa peau à Auschwitz. Il fallait garder avec soi ses rares affaires qu’on avait pu sauver, sinon tout disparaissait. Il était important de se faire un petit groupe solidaire de survie, mais ça ne tenait pas. Avec les rations insuffisantes, dans le froid, il fallait à chaque instant économiser ses efforts aux travaux forcés pour survivre. Il transportait des poutres avec un coéquipier. Il avait appris le coup : être à l’arrière, soulever la poutre, mais pas à son extrémité, jusqu’à l’épaule pour que l’autre fasse pareil. Ensuite, en commençant la marche déplacer son épaule à l’extrémité de la poutre pour que la charge pèse plus sur l’autre.  Ainsi, c’est son coéquipier qui est mort d’épuisement et pas lui. En condition extrême et subie, le bien et le mal s’évaporent.

                                      .

                                      En société fracturée, en guerre civile, une nouvelle loi apparaît : il vaut mieux tuer son voisin avant que celui-ci ne vous tue. C’est la loi des clans : le plus fort, le pire, ou le plus intelligent qui l’emporte.

                                      .

                                      Dans I comme Icare, l’expérience de Milgram est expliquée : la division des tâches dans le long processus de la conception des pièces au lâchage de la bombe à Hiroshima, qui dilue la responsabilité. C’était pour chacun une tâche parmi d’autres dans son métier, avec son chef et son salaire et c’était la guerre contre un méchant.

                                      .

                                      Et ça a marché à fond avec délire covidique : il faut un sommet qui enclenche, après ça descend tout seul : les généralistes interdits de soigner, des injections expérimentales forcées dont personne n’en connaît le contenu, je ne vais refaire tout le film ici. On a vu l’hystérie, rendant très facilement les gens cons, méchants, faux-culs, lâches, ordures, monstres… Et moi qui ne suis pas vaxxiné, je suis pour un vaxxiné con-vaincu un tire-au-flanc, traître à l’immunité collective, salaud, qui ne mérite pas d’être soigné si j’ai un cancer. Un Michel Cymes m’explique que quand je me regarde dans une glace, je ne peux que me dire j’ai tué des gens. Sans compter, car c’est maintenant de la pensée mécanique (Pavlov, autre aspect au sujet), que je suis un complotiste d’extrême droite.

                                      .

                                      Finalement, on peut retourner la question : peut-être qu’il faut au préalable une communauté/société fonctionnelle et saine pour qu’il y ait une intelligibilité du bien et du mal. Même si je préfère les attitudes de bienveillance/malveillance en les éclairant avec le paradoxe de Karl Popper (à bien comprendre), tolérance et intolérance étant des attitudes homologues.


                                      • Octave Lebel Octave Lebel 24 août 10:13

                                        Bien résumé à mon avis.

                                        "Finalement, on peut retourner la question : peut-être qu’il faut au préalable une communauté/société fonctionnelle et saine pour qu’il y ait une intelligibilité du bien et du mal. Même si je préfère les attitudes de bienveillance/malveillance en les éclairant avec le paradoxe de Karl Popper (à bien comprendre), tolérance et intolérance étant des attitudes homologues."


                                        • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 26 août 10:29

                                          Beaucoup de bruit pour rien.

                                           

                                          Tout ça parce que les gens cofondent faire le mal (absolu) avec faire du mal (à autrui) ; faire le bien (absolu) avec faire du bien (à autrui).

                                           


                                          • Jean Keim Jean Keim 29 août 08:20

                                            @Francis, agnotologue

                                            Intellectualiser le bien et le mal, c’est bien ou c’est mal ?

                                            Tout raisonnement est intellectuel et s’appuie sur des savoirs qui p.ex. nous font affirmer que de tout temps il y a eu des guerres et qu’il y en aura toujours ; seulement il est possible de voir que l’homme qui tient un fusil et qui appuie sur la détente, c’est lui qui appuie et personne d’autre ; on peut remplacer les soldats par des robots ça ne change rien, quelques gens ont utilisé leur ingéniosité pour les concevoir...

                                            Entre le bien et le mal il y a un espace qu’occupe la pensée elle-même surgissant d’un mode de penser.

                                            Je ne dis pas pour autant que toute pensée est mauvaise..., simplement elle occupe un espace qu’elle entretien en qq. sorte jalousement, de cette espace peut surgir ‘’relativement’’ le meilleur comme le pire, quand la pensée met ses plus beaux atours, elle donne l’illusion du bien.

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