@Nicolas36
Bonsoir, Nicolas
J’avoue que je ne vois pas très bien où vous avez pioché tout ça.
Il doit y avoir dans
ce que j’ai écrit un ou deux mots clés qui ont déclenché chez
vous des réflexes pavloviens assez ancrés et une avalanche de
rancoeurs toutes prêtes… je cherche les stimulations à
éviter…
Reprenons.
Pas un mot dans ce
que j’ai écrit sur le fascisme ou l’anti-fascisme. Je ne crois pas
non plus avoir dit quoi que ce soit en faveur de la répression des
libertés publiques et des expressions alternatives. À dire vrai
c’est même l’un des chapitres principaux des luttes auxquelles je
fais allusion, et qui concernent principalement les options
sécuritaires prises par la droite et de l’extrême droite, mais
également par la gauche « raisonnable » incarnée par M.
Valls. J’y fais allusion dans mon odieux article.
Quant à la suite de
votre diatribe violente, je pourrais en grande partie y adhérer,
mais vous avez décidé que je rentrais évidemment pile-poil dans le
cadre de toutes vos phobies.
Je pourrais y adhérer, en
particulier pour ce qui concerne la concurrence, la défense des
services publics, la justice publique à laquelle vous faites
allusion, la localisation économique.
La seule différence
semble être que pour vous il s’agit là d’une liste d’incantations
creuses, quand de notre côté, nous tentons de comprendre quelles
sont les causalités profondes de de toutes ces dérives, où sont
les forces, les logiques et les individus qui les font agir. Et parmi
ces forces et ces individus, nous ne trouvons guerre d’immigrants
d’où qu’ils viennent, une proportion raisonnable de créoles,
mais plutôt des économistes bien de chez nous, des financiers de
souche, des politiques bien blancs et propres sur eux, accréditant
des décrets et des accords internationaux...
Ce que vous
qualifiez de bourrage de crâne consiste pour nous à mettre au jour
et à tenter d’expliquer les origines de l’évasion fiscale, de
l’injustice fiscale, des niches, des systèmes de réglementations et
de lois qui facilitent tout cela ; la logique concurrentielle,
et la volonté de privatisation des profits qui sont à la base de
tout ce qui détruit le cadre social de nos vies. Et toutes ces
forces ne cèderont pas simplement parce que vous aurez, comme vous
le faites, crié haut et fort votre rage et votre envie de donner un
« coup de balai » sans savoir très bien ce que vous
voulez chasser.
Vos « propositions d’actions concrètes
et la mise en exergue des moyens pour y arriver », c’est le
succès du RN, la nomination de J. Bardella, le refoulement des
migrants, et l’expulsion des créolisés ?
Ça
vaut la peine de se demander où est le simplisme…