@grangeoisi
’’Il a fallu François Mitterand, vieux routier de la politique, pour accepter
accepter le diktat des résultats des élections législatives
’’
Curieuse formulation. Comme le gouvernement, à défaut de devoir
recevoir l’
investiture de l’assemblée, est à la merci d’une
censure de
celle-ci, il était logique -et démocratique- de tenir compte du résultat des urnes. Surtout que Mitterrand avait changé le mode de scrutin en espérant ainsi
barrer la droite et avait échoué.
Certains disaient alors qu’il aurait du se démettre, mais c’est discutable puisqu’il gardait une partie du pouvoir, et en plus il a été réélu deux ans plus tard.
La situation est différente aujourd’hui juste du fait qu’il n’y a pas de groupe majoritaire . Donc une coalition est à constituer, mais cela devrait être du ressort d’un(e) ’’premier(e) ministre pressenti(e)’’ et non du président de définir la composition de la majorité. La seule conditiLa situation est différente aujourd’hui juste du fait qu’il n’y a pas de groupe majoritaire .
Donc une coalition est à constituer, mais cela devrait être du ressort
d’un(e) ’’premier(e) ministre pressenti(e)’’ et non du président de
définir la composition de la majorité.
La seule condition devrait être
’’je vous nomme si vous êtes approuvé ou non-censuré par le parlement’’, sinon vous
n’aurez pas le titre de premier ministre. Mais la constitution ne
prévoit pas cette étape, à tort. Si quelqu’un est nommé, alors il est premier ministre pouvant passer décret dans le dos du parlement, et ex-premier ministre à vie avec des avantages perpétuels.