D’abord selon moi, il convient de définir
« l’école » et le ou les cycles concernés de l’article, je l’ai
interprété comme étant les premiers, les plus fondamentaux, vitaux même.
Force est de constater que la dérive
« scolaire » est assez incroyable de nos jours, ce malgré un
pourcentage de réussite au « Bac » digne d’un succès électoral
« soviétique ».
L’enseignement prodigué est hélas par trop sujet à
réforme ayant trait à la couleur politique du moment et des ministres un peu
trop soucieux de laisser leur nom dans l’histoire. Sans compter aussi, les
nouveaux rôles assignés à l’institution, devant presque se substituer à
« l’autorité parentale ».
Bref « L’école » n’a jamais été parfaite
loin de là, d’ailleurs existe-il quelque chose de « parfait »,
toutefois elle fut une source d’enseignement incomparable, les élèves avait à
minima un acquis durable.
Il est évident que les programmes scolaires se
doivent d’être adaptés pour prendre en compte les évolutions du Pays et
l’histoire globale. Je ne porterai pas de jugement à ce sujet, toutefois savoir
lire, écrire, compter, parler aussi, reste la base minimale du savoir, mais je
peux me tromper.
Un jalon a été jeté à la poubelle lors des années
roses, car discriminatoire et stressant, il permettait d’avoir un aperçu de la
« qualité » de l’enseignement et du savoir de nos chères "têtes
blondes" en sortie de l’école élémentaire.
C’est donc bien dans les années roses, que tout a
changé, période truffée de promesses égalitaires, il s’est érigé en parallèle
un justificatif hypocrite basé sur la fin des « élites ». Pourtant un
mot dont « ils » se targuaient tous ! Mé bon.
L’école égalitaire pour tous ! Ainsi fin de l’adage :
Tu es né fils d’ouvriers, tu seras ouvrier ! La
grandeur rose, en a modifié la conclusion, par "tu pourras être Président,
sache-le !"
Ou bien encore, nantis de tes diplômes issus de
l’école de la Nation, tu t’extrairas de ta condition misérable ou vivent tes
géniteurs, tu accéderas aux plus hautes fonctions ! L’avenir radieux
t’appartient !
En parallèle nous avons assistés à une
dévalorisation massive du travail dit « manuel »
Bref des grands principes niant une évidence de
différence de capacité individuelle, justifiant par l’exemple des
« exceptions » qui se devaient être une généralité, Le "Voyez
comme c’est possible " étant une utopie nous le constatons toujours.
Ainsi, et cela n’engage que moi bien sûr, mais des
méthodes d’enseignement éprouvées se sont presque retrouvées du jour au
lendemain en disgrâce, car discriminatoires !
C’est un fait reconnu que le minimum de savoir à la fin du cycle
élémentaire n’est pas acquis, comportant des lacunes importantes, du moins plus
qu’avant sur les fondamentaux.
Mais ce n’est pas grave, les carences seront
comblées après !
Arrivait ensuite un autre jalon, sanctionnant la
maîtrise du socle commun de connaissances, de compétences et de culture (Nota
: Déjà l’emploi du mot sanctionnant n’est pas bon).
Lui aussi fut victime de la période rose
refondatrice, il ne fut pas supprimé mais transformé. Se doutant fort bien des
résultats de ce dernier suite aux changements profonds opérés avant, il a été
aménagé au cours des années, introduisant des critères dans l’obtention de ce
dernier des éléments pour le moins fantasques parfois (comme par exemple
l’assiduité) et au fur et à mesure des modifications il permettait d’atteindre les
résultats escomptés politiquement, l’élève dans tout ça passant au second plan !
Car n’oublions pas le politique justifie le bien-fondé
de sa réforme par des chiffres, notamment des taux de
« réussite »...Peu importe comment ils sont obtenus, il se doivent de
croître.. Comme l’économie...
Tout n’est pas non plus à mettre sur le dos du
parti évoqué dans l’article, car les « autres » ont été à l’oeuvre
aussi, mais force est de constater que par leur idéologie faussement
« humaniste et égalitaire », ces « élites » épris de non
« discrimination » ont largement mis le boxon dans l’affaire, laissant
aussi « l’école » se politiser, ce qui est dangereux, mais permet
d’obtenir un socle de votant........
Ainsi il est de bon ton d’être de gauche dans le
monde éducatif....
La droite, voir même l’extrême droite cléricale
ayant disparue.
Il faut ajouter à tout cela aussi, les effets de
la transformation sociétale rapide, dont nos « politiques » parfois
arriérés n’ont pas pris la mesure ou à « l’emporte pièce ».
Juste pour l’amusement, pendant l’année
« covidienne », le taux de réussite au bac à progressé de 13%, un
record absolu de 91% titrait les médias,
alors que les élèves n’avaient pas de cours en « présentiel » mais en
« distanciel ».
J’en conclus, qu’il serait possible pour l’Etat,
de réaliser quelques économies substantielles Non ?.......
A l’heure ou nous
cherchons des sous de partout... Vous ne pensez pas ?