@Luniterre
La « contradiction » dont vous parlez n’est qu’une apparence, qui en recouvre une autre, bien plus profonde, et qui reste le véritable moteur de l’histoire humaine.
L’université
globalement marxiste dans les années 60 a choisi aujourd’hui le délire wokiste.
Jusqu’à la prochaine mode, imprévisible.
On s’en
fiche un peu, du moins en France, car le moteur du système est formé dans les
GE d’ingénieurs qui créent les outils qui bouleversent la société.
En GE fin
des années 60, c’est à peine si on étudiait l’informatique. On se disait simplement
qu’enfiler un costard bleu marine pour devenir ingénieur commercial chez IBM
était l’assurance d’un bon salaire.
Quant aux
ingénieurs les plus avancés dans l’aéronautique et le spatial, ils utilisaient à
l’époque le calcul hybride analogique principalement, c’est-à-dire des amplis opérationnels (du matériel) pour
intégrer, additionner … et une tout petit peu de numérique binaire pour organiser les
calculs.
Personne n’a
vu venir l’explosion du numérique, encore moins l’IA, inimaginable à l’époque, un demi-siècle en arrière.
J’en suis
resté (j’ai eu 20 ans dans les années 60) à la vision
marxiste des classes sociales qui apparaissent et disparaissent, et luttent
sans pitié chacune pour ses intérêts.
Cette petite
incidente techno. à propos du numérique pour dire que dans ce jeu des classes
sociales, vie et mort, la techno. occupe une place centrale, et somme toute assez
imprévisible (KM). Quelle sera la rupture techno des 50 prochaines années, avec
quelles conséquences sociales ?
Que la
classe dominante soit devenue bancaire/centraliste comme vous l’indiquez n’annonce
rien de bon a priori. Des hommes gris. Espérons qu’il restera encore quelques littéraires parmi
eux, dans la vieille tradition des politiques français, tradition déjà bien
menacée.