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Commentaire de LeMerou

sur Le socialisme et les mentalités de Gauche ont provoqué l'effondrement de notre école


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LeMerou 2 septembre 08:30

@véronique

Bonjour,

"Et de quelle gauche parlez-vous ? La vraie ou celle qui fait semblant, donc une bonne partie de la droite ? Parcours sup par exemple, ou bien encore les réformes successives de l’enseignement supérieur, c’est quoi pour vous ?"

Je pense que l’auteur du texte à été clair sur le sujet, évoquant le « Socialisme » à la Française, ajout i indispensable, ensuite pour « mentalité de gauche » à mon sens évoquant le syndicalisme majoritaire de l’institution.

La « Gauche » il est vrai que ce terme aujourd’hui est devenu à mon sens désuet, s’éloignant de ses origines, mais c’est un débat tout autre, dont il conviendrait de définir le terme « Gauche » dans notre époque, malgré tout ce « courant » politique a néanmoins une influence sinon un impact dans la noble institution.

Comme je l’ai écrit ailleurs, l’éducation Nationale" est hélas soumise à de nombreux changements, beaucoup plus issus de la couleur politique du moment, ou l’on peut se demander rationnellement si les réformes successives sont faites pour le bien de l’institution et l’amélioration de ses « résultats », ou l’histoire, politique cela va de soi.

Ainsi nous lirons toujours, que la « Gauche » révolutionne le système éducatif le rendant plus égalitaire, etc, les effets n’étant mesurés que bien des années plus tard et quand la « Droite » se retrouve de nouveau aux « rennes », elle est qualifiée d’inactive ou alors favorisant une sorte de retour à l’élitisme en agissant sur une partie du système sans contrecarrer les effets « connus » des précédentes réformes.

C’est ce système sans vue à long terme qui est à la base du problème global. Que l’on soit de « Gauche » ou de « Droite » la finalité de l’enseignement devrait être commune, c’est une notion transpartisane pour reprendre un terme à la mode.

L’enseignement, n’est pas non plus, un champ d’expérimentation globale, comme les changements de méthodes entre-autre.

L’éducation Nationale est un Ministère certainement les plus politisé en son sein, alors qu’au vu de ses objectifs, il devrait se garder de l’être, il devrait être empreint d’une sorte de « laïcité politique », hors nous savons que c’est faux.

Selon moi, si l’on voulait redonner un sens aux choses, le terme « Education Nationale » ne devrait pas exister, l’école dans sa globalité n’éduque pas, elle enseigne et à tout niveau.

L’éducation ayant plus trait aux usages sociétaux qu’à l’enseignement d’un savoir indispensable permettant à la personne de se développer dans la même société. La seule « éducation » pouvant faire partie du « cursus » est ce qui autrefois fut appelé à juste titre « éducation civique », notons que cet enseignement à été supprimé, puis rétabli et à porter bon nombre de désignations. Ors ce dernier est quand même fondamental, le plus délicat étant pour le corps enseignant d’être impartial......De ne pas instiller d’idéologie.

Comme je l’ai écrit l’école égalitaire est un non-sens, c’est une utopie ne prenant pas en compte les différences capacitives de chacun. La révélation divine, l’extraction du « milieu social » par l’école est un leurre.

Et systématiquement nous arrivons à l’éternel débat sur la « qualité » de l’enseignement public et privé. Avec un dogme bien établi, que l’un est meilleur que l’autre, alors que dans la pratique le « programme » est identique. Sans compter non plus les « images » sacrées que l’enseignement public est de « Gauche » par ses pairs fondateurs alors que l’enseignement privé est de « Droite » pour les mêmes raisons.

Ayant fréquenté les deux assez longuement fut un temps, je n’ai pas perçu de différences fondamentales, sauf sur des points qui n’ont rien à voir avec le « programme » enseigné qui est quasi identique et c’est justement là qu’il y a un problème, il ne faut pas chercher plus loin.

Je vais être un peu plus corrosif, cela fait presque trente ans que j’assiste comme bon nombre de citoyens à des « traditions », chaque rentrée dans le monde "scolaire publique" est suivie de son cortège de revendications, de mouvements sociaux, que sais-je encore. Avec une conclusion globale exprimée par les initiateurs que l’école publique manque de « moyens » !

Dont acte, mais cela veut quoi le manque de « moyens », depuis le temps que nous entendons ces « psalmodiations », je pense qu’un cahier des charges précis, détaillé et impartial (c’est à dire non empreint d’idéologie politique) aurait pu être établi par les contestataires, de surcroît rendu public pour justifier du bien-fondé de leur revendications. Un document qui pourrait avoir pour effet de démontrer l’absurdité « politique » en matière d’enseignement.

Force est de constater que ce dernier n’existe pas, que les initiateurs représentatifs face aux questions médiatiques, n’y répondent jamais précisément, pire même car il est fréquent d’entendre, que ce n’est pas à eux d’apporter les solutions !

Etrange que devant les problèmes qu’ils vivent, qu’ils supportent depuis tant d’années, qu’ils n’aient toujours pas trouvé de résolutions à ces derniers.

Fort heureusement, passé ce moment revendicatif, dont sa périodicité n’est pas fixée dans le calendrier, la fièvre retombe, le Devoir l’emporte et l’enseignement reprend.

Ne rêvons pas aussi, bon nombre de "sans dents« , même ceux des »zones prioritaires" préfèreraient voir leur progéniture bénéficier de la « qualité » du privé, mais d’une part n’en ont pas les moyens et d’autre part le nombre de place est limité, alors ils se résignent.

La fière « école » de la République est quand même bien mise à mal depuis trop longtemps, tant par ses constitutifs que part les « politiques ». Malgré tout elle enseigne.

Toutefois, il serait nécessaire à mon sens de changer le « système », d’y mettre un peu d’ordre, un peu plus de rationalité dans tout, de réduire les niveaux hiérarchiques inutiles à mon sens devant l’intérêt National.

J’en conclus par le fait que « l’école » au sens large ne devrait être ni de « Droite », ni de « Gauche » mais complètement apolitique, après qu’un « syndicalisme » s’installe pour défendre les droits de ses travailleurs est une autre chose. Il faudrait aussi que nos « politiques » cessent de vouloir marquer de leur empreinte l’histoire éducative du Pays.

Elle doit être « mise à jour » pour prendre en compte l’évolution globale, mais c’est tout. Arrêtons les grandes idées, les idéaux aussi, regardons la vérité en face, n’ayons pas peur des mots non plus, un chat est un chat.

Cessons aussi de voir de la « discrimination » de partout, exacerbant tellement ce mot qu’il finit par en perdre sa signification réelle. La vie en « société » ayant toujours comporté des différences, de droit, de fait, de liberté, de convenance, d’usage, etc... et ce n’est pas prêt de changer.

 

En conclusion la « Gauche » est-elle un mal pour l’école ? Oui, tout comme la « Droite » pour les raisons évoquées plus haut.


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