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Commentaire de LeMerou

sur Réduction collective du temps de travail. Pierre d'angle d'un projet économique alternatif ?


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LeMerou 15 septembre 2024 08:53

@Tolzan

Bonjour,

« Une explication envisageable est que »personne ne veut en sortir« parce que le capitalisme correspond le mieux, depuis la nuit des temps, à la nature humaine profonde, c’est-à-dire à l’oppression des faibles par les forts (comme dans une meute sauvage) ».
 
Je ne parlerai pas de « nature humaine » mais plutôt de l’espèce humaine, car c’est finalement bien ce que nous sommes et nous comportons comme tel, comme nombre d’espèces sur la planète.
Il faut éradiquer selon moi, le fait que l’espèce humaine est celle dominante, la plus « évoluée » car douée de la parole, de raison, etc.. En terme d’évolution, il est notable de constater que c’est la seule qui détruit son environnement menaçant ainsi sa survie, alors que les autres le préserve.
Quant aux autres critères de jugement qui ferait de nous l’espèce la plus évoluée me font doucement rire. Ainsi parce que nous ne comprenons pas par exemple le langage d’autres espèces, il a été décrété que ces dernières sont inférieures, quant on sait la misérable proportion de notre énorme masse cervicale que nous utilisons.....

Bref, tout n’est que jeu de domination/soumission, les forts mangent les faibles, asservissant au passage une partie de leur congénères, mais tout ça dans le but ultime de survivre, certaines espèces étant là, depuis bien plus longtemps que la notre.
Le seul souci majeur, c’est que dans l’équilibre harmonieux des espèces, il y a toujours un prédateur limitant sa prolifération. 

Hors pour la notre ? Mais il semble que nous soyons notre propre prédateur non ?
 
Pour « l’espèce humaine » je ne sais pas, il y a quelque chose de malsain, notre inventivité « dominatrice » par différents concepts est quand même sidérante. Capitalisme, non capitalisme, ne sont que des modèles non durables, ce n’est qu’une question de temps, à une échelle dépassant de plus en plus la « vision » humaine.
Bon, force est de constater que ces modèles ne font que créer de multiples dissentions grandissantes, qui finiront hélas par éclater peut être dans le sang comme toujours, je ne sais pas. 
L’aberration du mode de vie d’une partie de l’espèce humaine est sidérante, nous en faisons partie, mais l’individualisme forcené qui s’est inséré dans notre comportement fait que nous ne faisons rien, ne pouvons pas faire grand chose non plus sinon que subir. 

Mais jamais aucun état n’est durable.


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