@Eric F

Un point sur lequel tout le monde sera d’accord, certes, mais qui ne fait pas avancer la connaissance et qui laisse tout le monde au milieu du gué. La recherche scientifique ne saurait-elle faire mieux ? 

Pour ce qui est des « infections respiratoires », quelles en sont les causes ?
— Les « virus » seuls ?
— La pollution atmosphérique seule ?
— Les « virus » et la pollution atmosphérique d’une manière concomitante ? 
— Aucune de ces raisons ?

... " Il existe aujourd’hui une controverse sur la voie de transmission du COVID-19. La question de la propagation du COVID-19 constitue un défi multidisciplinaire important sur lequel travaille de nombreux scientifiques de domaines connexes.
Malheureusement, des affirmations prématurées et non fondées selon lesquelles le SRAS-CoV-2 coagule (crée des amas) avec les particules extérieures (PM10) présentes dans l’air et que le SRAS-CoV-2 peut être transporté par les polluants atmosphériques ont été largement diffusé et cité par de nombreuses chercheurs comme un fait, en raison d’une mauvaise interprétation des données statistiques et d’une mauvaise utilisation d’une terminologie spécifique. Les travaux actuels montrent que ces erreurs ont abouti à la création d’un nouveau mythe épidémiologique et à « l’effet de l’existence de nombreux témoins d’un phénomène qui ne s’est jamais produit ».

Le rôle causal des polluants atmosphériques dans la transmission du COVID-19 reste spéculatif, compte tenu des préjugés écologiques et des confusions incontrôlées. En outre, la définition des concepts essentiels liés à la relation entre la pollution de l’air et le coronavirus est très ambiguë, notamment les concepts de « pollution de l’air en tant que facteur de risque pour la santé » et de « propagation du SRAS-CoV-2 par la pollution atmosphérique particulaire » et Les constituants des « particules chargées de virus », des « noyaux de gouttelettes », des « aérosols porteurs de virus produits par atomisation humaine » et des « particules (polluants atmosphériques) associés » sont attachés des virus » restent controversés.

Même si de nombreux chercheurs sont sceptiques quant à cette idée fausse, de plus en plus d’articles scientifiques participent chaque jour à la diffusion du mythe. Les chercheurs doivent éditer les manuscrits de manière plus approfondie et s’assurer que les sources primaires sont citées correctement pour différencier les faits scientifiquement prouvés des affirmations pré-scientifiques ou des hypothèses non confirmées. Une attention particulière doit être accordée à l’interprétation des données statistiques car «  les liens fournis par les coefficients de régression positifs sont des liens statistiques et non causals ».

« Il est maintenant temps de passer à une terminologie plus précise et nuancée pour faciliter la communication et la collaboration transdisciplinaire nécessaire pour limiter les dégâts causés par la COVID-19 et permettre à tout le monde de retourner à l’école et de travailler ensemble en toute sécurité. (Milton, 2021).