@Géronimo howakhan
Il s’agit, effectivement, de ne pas se voiler la face. Des « clubs » et des « sociétés », plus ou moins « secrètes », ou plus ou moins « savantes », rassemblant et réunissant de loin en loin les personnes les plus « influentes » du monde existent dans « la réalité ». Pour de vrai !
Le groupe Bilderberg en est un exemple fameux, mais la la CFR -Council on Foreign Relations— également, comme la « Fabian Society », comme la « Trilatérale », comme le Club de Rome, comme, en France « le club le Siècle ».
Le menu fretin ne participe pas à ce genre de réunion des gens du « pouvoir ». Le menu fretin « vote » d’une manière plus ou moins « téléguidée ». Dans ces cercles restreints, tout est mis à l’oeuvre pour que tout soit sous contrôle,.« Everything must be under control ».
Cette citation attribuée à Alexis de Tocqueville, auteur de « la démocratie en Amérique » (1835 quand même), devrait donner à « réfléchir » :
... « Je ne crains pas le suffrage universel, les gens voteront comme on leur demandera de voter »...
Dit de cette manière, cela semble absolument ridicule. Mais la « psychologie sociale » est à l’oeuvre parce que les « grands courants » de « communication » (ou de propagande) sont bien aux mains des « plus puissants de ce monde ». Edouard Bernays dans son fameux livre « propaganda », nous montre comment il est possible d’obtenir le consentement des Peuples à leur insu. La « psychologie sociale » est une machinerie diabolique et joue sur tous les aspects des « biais cognitifs humains ». Et, il semblerait, que cela donne les résultats escomptés. Seule une « minorité » reste clairvoyante pour déceler les points d’appui de la « fabrique du consentement » et cette « minorité » ne fait pas le résultat des élections, c’est la « masse » qui le fait.
... « Comment imposer une nouvelle marque de lessive ? Comment faire élire un président ? Dans la logique des » démocraties de marché « , ces questions se confondent.
Bernays assume pleinement ce constat : les choix des masses étant déterminants, ceux qui parviendront à les influencer détiendront réellement le pouvoir. La démocratie moderne implique une nouvelle forme de gouvernement, invisible : la propagande. Loin d’en faire la critique, l’auteur se propose d’en perfectionner et d’en systématiser les techniques, à partir des acquis de la psychanalyse.
Un document édifiant où l’on apprend que la propagande politique au XXe siècle n’est pas née dans les régimes totalitaires, mais au coeur même de la démocratie libérale américaine. »...