@Jean-Luc Picard-Bachelerie
’’Il faudrait que vous démontriez les raisons qui font qu’untel sauterait immédiatement et pas tel autre’’
C’est en fait assez facile puisqu’on dispose des déclarations des différents blocs concernant leur intention de censurer ou non un prétendant de chacun des autres blocs
-Un candidat à Matignon du bloc national (RN et alliés) est de toute façon exclu
-Un candidat portant le programme du NFP sera censuré par le bloc national (feu rouge pour LFI et verts), et par le bloc central, puisque à la question de Mélenchon de ce qu’il en serait s’il n’y a pas de ministre LFI, il lui a été répondu que c’est la ligne du programme qui serait rejetée.
-Un candidat du bloc central aura la censure du NFP, considérant que le scrutin est un rejet de cette politique. Le bloc national a mis le véto sur certains postulants ayant été foncièrement hostiles à son encontre, mais pas de censure préalable concernant Michel Barnier.
...la porte était très étroite !
Macron escomptait une coalition plurielle de type ’’arc républicain’’, mais a échoué à diviser l’union de la gauche. Il tente de se raccrocher aux branches, car l’absence de gouvernement l’affaiblit fortement sur la scène internationale, et particulièrement en Europe (l’expulsion de T Breton de la commission en est la preuve). C’est très humiliant pour lui, surtout s’il visait la présidence de l’Union après son mandat. Donc pour ne pas perdre davantage la face, il lui fallait un gouvernement non censuré d’emblée (j’ai évoqué la faille dans la constitution de faire la transition de premier ministre avant d’avoir l’aval du parlement sur l’ensemble du gouvernement constitué)
Concernant l’état des dépenses publiques, il y a eu effectivement camouflage. Du reste déjà pour 2023, il y avait eu une révision du bilan, bien plus déficitaire qu’annoncé d’abord.