@Giuseppe di Bella di Santa Sofia
Bonjour,
J’ai apprécié votre article, empreint de retenue.
J’avais écrit dans un autre fil, que la seule et unique question à se poser sur cette affaire est "Pourquoi ces révélations si tardives". A qui profite le crime en quelque sorte.
Mettre en balance son oeuvre et son comportement est selon moi assez malsain, mais l’époque est étrange. Je suis d’accord avec vous, tout est basé sur des témoignages anciens dont la véracité ne peut être véritablement prouvée, le mot « présumé » étant très souvent employé dans les nombreux articles consacrés à ce sujet. Notons que médiatiquement, l’abbé est plus présumé coupable qu’innocent..
Continuer son oeuvre me semble logique, la question de perpétuer les « célébrations » du personnage, me paraît en effet plus délicate sur un plan « moral ». Une certaine, logique, voudrais que cette dernière soit mise à l’arrêt dans l’attente d’un procès en « bon et due forme ». Si toutefois, ils s’avèrent bien réels juridiquement parlant, il me paraît évident, qu’elles doivent cesser.
C’est très loin de ce que à quoi nous assistons, l’abbé est coupable, statues, plaques commémoratives, etc, sont inéluctablement « déboulonnées », rebaptisés" et j’en passe, avec une célérité notable, par des pieux chevaliers de la vertu.
Pas par le bon « peuple » qui part des actes similaires exprime sa vengeance et le plaisir que le joug soit terminé, non ! C’est réalisé par des personnes dotées d’une idéologie « déconstructive », très fortement ancrée dans ce qu’est la « gauche » d’aujourd’hui.
Bref, Emmaüs à l’occasion d’un remaniement structurel de leur archives probablement, découvre des cartons « cachés » bourrés de témoignages « d’agressions sexuelles » de la part de leur père fondateur.
La « direction » de cet organisme éprise de sentiments humanistes, décident donc de rétablir la « vérité », confiant cette « affaire » à un cabinet nommé Egae.
On peut lire partout que ce dernier est une sorte d’officine dédiée à défense des femmes ! Astucieusement monté en organisme de formation pour adultes, sous l’époque Hollande, bénéficiant aussi des petits avantages fiscaux accordés par notre Etat si généreux.
Une codirigeante, se trouve être une militante féministe, au passé activiste politique très ancré à « gauche » voir extrême, cette femme très active à en plus l’outrecuidance fortement chevillée au corps. Il est clair que ses études d’histoire l’ont vraisemblablement profondément marquée, usant d’une rhétorique ayant eu cours en 89. Venant du même milieu que ces personnages célèbres cela ne m’étonne pas.
Si je ne conteste pas que le "droit ou la cause" des femmes soit plus défendu qu’il ne l’est, il me semble qu’il faut aussi remettre l’affaire de l’abbé dans son contexte temporel, vieux de presque 70 ans, car il est jugé par rapport à « l’évolution » sociétale du moment.
Oserais-je dire que l’organisme "en charge" de l’affaire, voit par cette dernière un moyen de se remettre en haut de l’affiche ? Utilisant alors tout ce petit monde d’entre-soi aux idéaux parfois déplacés alors qu’ils/elles bénéficient pleinement du système. S’acharnant sur l’abbé le faisant passer pour pire que le pire jugé et emprisonné.....
Bref, le bon abbé dans sa vie à peut-être eu des moments d’égarements, des moments déplacés aussi avec les femmes, paraît il qu’il était doté d’un oeil coquin (Cachez ma mie ce sein que je ne saurais voir) et que ses mains étaient baladeuses... ne correspondant pas à ce que l’on attend d’un homme d’église. (heureusement que pour l’instant, il n’a à pas de pédophilie..car là....)
Dans l’attente de la justice, faut-il les excuser je ne pense pas, le doute est initié, mais faut-il pour autant le lyncher sur l’hôtel de la vertu et de la morale, en le salissant (et le terme est faible) ainsi, sans tenir compte des dégâts que cela procure ? Je trouve que sa dépouille devrait être exhumée, et brûlée, tant qu’ils y sont et exiger l’excommunication de l’abbé non ?
Cela expose un problème sociétal important, sur le comportement de certains, exécrant de ce qui les entourent, ne pouvant justifier de leur existence insignifiante que par des actions d’éclats éphémères.
Le « bien » pouvant certaine fois faire plus de mal que le mal lui-même, car pour eux le « Pardon » est un non-sens. Ces émules de Robespierre et Saint Just devraient toutefois prendre garde, car l’histoire se répète toujours, ce n’est qu’une question de temps.
Faut encore qu’ils/qu’elles eussent conscience de leur actes.
26/09 11:52 - Analis
@Wladimir Pour Einstein , certains mettent même en doute le fait qu’il soit le réel (...)
24/09 19:21 - alinea
24/09 17:59 - chantecler
@alinea Ca met quoi comme grolles un anarchiste ? Ca circule en solex ou en moto ? En soucoupe (...)
24/09 16:05 - alinea
@chantecler Je vis mon anarchisme, contrairement à certains que je connais qui le prônent tout (...)
24/09 12:35 - chantecler
@alinea Pourtant si tu fais des recherches q sur E.D des années 1870 antirépublicaine , des (...)
24/09 11:52 - alinea
@Ouam (Paria statutaire non vacciné) Ben oui ! en fait c’est le sort qui est réservé à (...)
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