@Ouam (Paria statutaire non vacciné)
copié-collé : « L’Algerienne qui a violée torturée et decoupée la petite Lola etais Algerienne et sous OQTF, sa nationalité etais connue »
Les chose sont plus complexes qu’il n’y parait Ouam.
Se dire ’« Algérienne » ne veut pas dire avoir des papiers d’identité qui le prouvent. Parce que, pour « reconduire » un étranger dans son pays d’origine, il faut « invariablement » que les autorités de ce pays « reconnaissent » cette personne comme étant de la nationalité de leur pays.
C’est le jeu du chat et de la souris. Parce que la politique s’y mêle, bien évidemment. Les « relations diplomatiques » avec tel ou tel pays, bonnes ou mauvaises, feront que des personnes seront « reconnues » par les autorités de ces pays, ou ne le seront pas. Les relations diplomatiques entre la France et l’Algérie en sont où ? Bonnes ou mauvaises ?
Les OQTF sont délivrées aux personnes dont l’identité n’est pas avérée, et, également à celles dont les autorités du pays ne reconnaissent pas la nationalité. La délivrance d’une OQTF tient compte de cette réalité.
Je le répète, et je connais particulièrement bien ces problèmes de « reconduite à la frontière », rien n’est possible, en la matière, sans « l’acceptation formelle » des autorités du pays dans lequel cet étranger doit être reconduit, même si cette personne est en possession de papiers d’identité de ce pays ! Comprenez le bien. C’est une « règle » indépassable, que les Français, très majoritairement, ne connaissent pas.
La règle : sans la reconnaissance par les autorités du pays de « renvoi », nul ne peut être reconduit. La décision de reconduire un étranger qui se maintient illégalement en France n’appartient pas aux autorités françaises seules. Elles doivent avec l’accord de celles du pays de renvoi. C’est obligatoire.