@alinea, bonjour
La question serait de savoir si les prêtres n’étaient pas astreints au célibat pour exercer leur sacerdoce, si l’homme Henri Grouès dit l’« abbé Pierre » aurait pris épouse, et serait devenu père de famille... aurait-il eu des comportements « inappropriés »
avec la gente féminine ?
L’Église qui prêche l’Amour du prochain refuse cette communion naturelle, amoureuse, génésiaque, à ses servant(e)s (au sens de soumis en servitude). L’idée de défroquer lui aurait-elle traversé l’esprit un jour ? on peut imaginer que probablement oui, mais devant le dilemme ils sont (trop) peu nombreux à avoir fait le pas de briser leurs chaînes, de larguer les amarres, pour retrouver ce dont le dogme les avait privé, ce que la Nature peut apporter de meilleur à l’homme, une compagne...
La seule Église catholique romaine a donc véhiculé depuis plus de neuf siècles cette séparation des sexes, a fait de cette forme de répudiation de l’autre genre une norme sociétale.
Le dogme verrouille les esprits, les castre, bride la vie spirituelle, la vie sexuelle (si tant est que vie sexuelle aurait du sens, là où il n’est question que de vitalité, celle de la Vie).
Le dogme est dans la main de la Congrégation pour la Doctrine de la foi, fut dans les mains des papes depuis Grégoire VII, un « moine » bénédictin (sous le nom d’Hildebrand) devenu pape qui prit ce décret de castration sociale pour quelques prébendes !
Les comportements « inappropriés » ne doivent pas cacher l’énorme œuvre charitable dont il fut le moteur, mais si on ne cherche pas à comprendre leurs anomalies récurrentes au sein du clergé, ces déviances endémiques perdureront encore.
S’il faut lapider quelqu’un ce n’est pas l’« abbé Pierre » mais le dogme qui l’emprisonna.