@Et hop !
En effet.
Concernant les arrêts maladie, ils ont bondi depuis la crise sanitaire, les confinements ont conduit à une démotivation (démission silencieuse...). Le taux d’indemnisation tout compris est parfois quasi-incitatif, lié aux compléments dans certaines branches (dans l’entreprise où je travaillais, à une époque ils versaient le ’’brut’’ avec moins de prélèvements, même les syndicats ont convenu de réduire). Les contrôles ne peuvent être qu’aléatoires, le principe de carence conduit plutôt à allonger la durée, donc agir sur le taux d’indemnisation serait plus efficace (indemniser ne signifie pas maintenir la quasi intégralité). Problème notamment du complément à payer pour une TPE.
Concernant la suradministration hospitalière, tout à fait d’accord, mais ça semble se réduire désormais avec une part croissante d’automatisation. Ainsi, récemment j’ai été au CHU pour une consultation de spécialiste, il a suffit de mettre la carte vitale dans une borne, le dossier était déjà préparé ; alors qu’il y a peu, il fallait passer à l’ accueil général puis le secrétariat de services. Bon, vous me direz que les rond.e.s de cuir sont peut-être en télétravail.
Cette suradministration existe aussi dans les collectivités territoriales, les effectifs des intercommunalité ont augmenté de 40% ces dernières années, sans diminution des effectifs municipaux ni départementaux, alors que dès le début il aurait fallu imposer que ce soit des transferts d’effectifs avec les transferts de compétences.
Comme la taxe d’habitation a été supprimée, les locataires ne contribuent plus au financement locaux, la taxe foncière explose pour les propriétaires.