@titi
« il faut aider les bourgeois à embaucher des femmes de ménage car la (...) »
Ca vous fait rire, mais c’est pourtant le principe du CESU.
Mdr, v’la le niveau quoi
Ben non capt’n obvious. Le service à la personne, ca consiste à faire financer par l’argent de tout le monde la femme de menage et le jardinier de celui qui avait déjà les moyens de se les payer. On est à la lmite du detournement de fonds
Les smicards, ils font pas appel au service à la personne
Un gus futé a calculé dernièrement le coup pour les finances publiques d’un ETP dans ce secteur d’activité : 50 K en moyenne... Pour des boulots remunérés grassement 20 K, avec des conditions de travail merdiques et deplacements à vos frais. Autrement dit, on aurait directement donné 20 K à tout le monde ca aurait couté deux fois moins cher...
Et sinon : plus on gagne d’argent, moins on paye d’impots proportionnellement, et les aides aux entreprises coutent 150 milliards par an (loiiiiiiin devant la fraude sociale, le chomage et tous les dispositifs sociaux réunis). Et pour un resultat très contestable. Les plus gros assistés, ce sont les grandes entreprises
Pourquoi ne pas baisser le coût du travail ?
Les « charges sociales » sont en réalité quand on enleve la novlangue des cotisations, soit du salaire différé. Quand on réduit les cotisations sociales, on reduit vos droits, et donc votre salaire. Pire si la reduction ne concerne que l’employeur
Sinon à depenses constantes, ils faudrait le remplacer par autre chose. La tva sociale de sarko, qui revient en ce moment, c’est exactement ca. Sauf que les plus pauvres sont bcp plus touchés par la TVA comme impot indirect, alors que les plus riches épargnent, ne depensent pas, et donc ne paient pas.
Du coup ok pour baisser le cout du travail, mais si on le remplace par une contribution plus forte de catagories de revenus qui aujourd’hui sont bcp moins frappés, à commencer par les impots des mieux lotis, les retraites, et un bon coup de menage dans les dispositifs d’aide aux entreprises qui sont en grande partie responsables de la fameuse smicardisation de la france, qu’ils cherchent aujourd’hui à enrayer alors qu’ils l’ont soigneusement mise en oeuvre