Je réitère ce que j’ai dit à propos de l’enseignement de l’arabe : se demander si on enseignera la géographie, l’histoire etc en arabe n’a pas de sens, ces matières sont enseignées en français.
Pour le reste c’est comme pour les autres langues, après les règles de base, ce sont les oeuvres littéraires, comme Mahfouz, prix nobel, les poètes classiques, les milles et une nuits, les fables Kalila et Dimna, les facéties de Juha si des auteurs comme Taha Hussein ou Al Aswany sont enseignés alors que les deux ont eu des déboires en Egypte (Hussein autrefois, parce que ayant pour l’islam une démarche historicisante comme celle de Renan, réhabilité mais a perdu son poste de professeur, Aswany émigré parce que critiquant le régime égyptien, leurs oeuvres sont suffisamment vastes pour échapper à des textes qui seraient « dangereux », on n’enseigne pas les attaques politiques de Hugo.
-Parler d’internet n’est pas hors de propos, car l’enseignement des langues obéit en partie à la demande, si les familles expriment une demande forte et qu’il n’y a pas d’enseignement officiel, elles se tourneront ailleurs et toutes les influences sont possibles, elles choisiront aussi l’enseignement privé.
-les motivations : entre autres le nombre de locuteurs et les possibilités professionnelles, l’arabe est une des principales langues après le chinois et l’anglais, l’espagnol, il y a bien le hindi mais il est limité à l’Inde.