>>> mais sa
paralysie est un lent venin suicidaire. <<<
On ne peut dire que l’État de Droit ait été paralysé. Au contraire, depuis
le départ du général de Gaulle, il n’a jamais cessé d’être déconstruit ; ce qui est sensiblement différent.
Depuis 1969, la Constitution de la Vème République, n’a pas cessé d’être
bricolée au gré des caprices politiques de personnalités politiciennes que nous
avons vues à l’œuvre. Je ne citerai que l’abolition de la peine de mort sans aucune
mesure de compensation, mais au contraire, accompagnée par une politique
constante de dissolution des mœurs, de suppression de la valeur dissuasive des
sanctions, et de mépris affiché pour les victimes.
Il reste à savoir si, sous la houlette du nouveau garde des sceaux, Didier
Migaud, l’État de Droit peut retrouver sa hauteur nationale traditionnelle. Pour
cela, il convient de garder à l’esprit que Daniel Migaud est :
1) "Retailleau-non
compatible",
2) socialiste de la cuvée
« rue de Solférino »,
3) proche de Ségolène
Royal, de Fabius, et pas très éloigné de Dominique Strauss-Kahn, toutes
personnalités qui ont activement contribué à conduire la France vers son actuelle situation catastrophique.
Il reste également à savoir si, de son côté, Bruneau Retailleau est bien
décidé à abandonné l’influence de certaines de ses fréquentations politiques
passées, en admettant qu’il ait le pouvoir de le faire. Ce que je souhaite.