Je possède une expérience significative en matière de
demandes de visa et je souhaiterais apporter des éclaircissements sur cette
situation. Dans les années 1990, en tant que citoyen français, j’ai soumis une
demande de visa pour un membre de ma famille résidant au Maroc. Toutes les
conditions requises étaient remplies afin qu’il puisse obtenir son visa. Malgré
cela, un premier refus a été émis sans explication. Après un troisième refus,
toujours sans justification, j’ai sollicité l’intervention d’une relation
influente (un sénateur). Grâce à cette intervention, j’ai reçu une réponse du
consul stipulant qu’il était souverain et libre de refuser le visa sans fournir
d’explications, et qu’il n’avait de comptes à rendre même au président. Il est
regrettable que je n’aie pas conservé cette lettre. Ce n’est qu’à la septième
ou huitième demande qu’il a finalement obtenu son visa, toujours avec les mêmes
documents et sans aucune explication.
Ma seconde expérience concerne ma tentative de mariage au
consulat français au Maroc. J’avais tous les documents nécessaires et
souhaitais prendre rendez-vous. On m’a proposé un rendez-vous dans six mois et
si je désirais avancer ce délai, il convenait de régler des frais
supplémentaires pour le service. J’ai acquitté ces frais et ai obtenu un
rendez-vous le lendemain. Je tiens à préciser qu’il s’agissait d’un consulat
français avec des agents français.
L’arrivée de TLS a exacerbé les problèmes existants.
J’affirme que le commentaire qui évoque un trafic organisé est fondé. Un tel
trafic ne peut exister que s’il y a des ramifications avec les consulats et
s’il est soigneusement orchestré. Les difficultés semblent se poser
particulièrement avec les consulats français, surtout au moment où les créneaux
pour les rendez-vous sont libérés en ligne.
Au moment où l’on appuie sur la touche Entrée, il n’y a plus
de rendez-vous disponibles pour l’ensemble du mois. Il est nécessaire
d’attendre le mois suivant pour vivre une situation similaire. En tant
qu’informaticien, je suis en mesure d’affirmer que ce constat est fondé. Ce
problème ne se manifeste pas dans d’autres pays. Il s’agit indéniablement d’un
véritable dysfonctionnement.
Pourquoi, lorsque les conditions sont remplies, observe-t-on
des refus ?
En conclusion, je
partage l’avis de l’auteur selon lequel une réforme du système s’impose.
1) Établir une liste claire et précise des documents requis
ainsi que des situations personnelles à fournir pour obtenir un visa.
2) Justifier la décision de refus en indiquant ce qui fait
défaut dans le dossier ; dans ce cas, le paiement des frais doit être remboursé.
3) En cas de refus sans explication, procéder au
remboursement des frais engagés, ce qui serait la moindre des choses.
Malheureusement, ce système inefficace profite à certains et
je suis convaincu qu’il continuera à exister.