@Enki
Bonjour,
« Fasciste : c’est aujourd’hui juste un mot qui sert à salir »
Vous avez soulevé le problème, qui me désole un peu, la langue Française doit s’enrichir, se moderniser, s’actualiser afin de rester vivante dit-on. Riche de 300 000 mots, elle permet donc normalement à tout un chacun d’y trouver ce qui lui faut pour s’exprimer.
Cependant reconnaissons que c’est énorme et son plein usage n’est depuis longtemps employé que par les érudits ou « hommes de lettres ». lui permettant à mon sens de continuer à vivre, même si parfois la lecture d’un ouvrage, oblige ou impose la présence d’un dictionnaire. Mais le mot employé par le rédacteur prend tout son sens.
Reste après la langue d’usage (ou familière) employée par les quidam, dont nous faisons partis au vocabulaire limité et nous serions normalement en mesure d’employer et de comprendre à peu près 10% de cette dernière.
Des « études » font ressortir qu’en réalité il n’en est rien, car de ces 10% en fonction de divers paramètres « sociaux-culturels » l’emploi oral de 300 à 5000 mots reste un grand maximum.
Sans vouloir « rabaisser » qui que ce soit, ce que j’écoute surtout, me fait dire que déjà 300 est un savoir immense actuellement. Ors, c’est bien le souci, pour ma part je constate une sorte de dégénérescence de notre langue par une sorte d’amalgame dangereux faisant en fait perdre son sens à certains mots.
Ainsi « Fasciste » désigne une sorte de comportement idéologique ayant pris fin après la deuxième guerre mondiale, puis progressivement d’usage, une personne « autoritaire » s’est vu classée comme « fasciste » par rapport au comportement spécifique de l’époque. Allez hop c’est un fasciste ! Diable.
Notons que le Général De Gaulle eu une réplique célèbre quant un journaliste lui posait une question avec le mot dictature. A l’époque des faits il ne serait venu à personne l’idée d’employer le mot « fasciste » à son encontre, tous sachant réellement ce qu’il voulait dire.
Puis la langue Français est attaquée aussi de toutes parts entre autre par une sorte d’Anglicisme d’usage, qui tend à pulluler, pour des raisons tout autre que celles d’absence de ces termes dans notre langue. Oui mais « ils » sont plus simples, plus concret, sans équivoque... C’est un peu faux, cette notion pouvant être présente dans la seule prononciation du mot et de ce qui l’accompagne.
Désire t’on que l’on s’exprime oralement comme lors de l’apparition des « textos », par des mots simplissimes, dont la définition est « fourre-tout », la perception pouvant être différente entre l’auteur et le receveur. Une sorte de langage fait de « borborygme » ou deux personnes se parlent sans trop de comprendre. Il est vrai que celui employant des mots justes, passe aujourd’hui pour un Orateur aux yeux des quidams, principe très employé en « politique ».
Ou bien cherche t-on un appauvrissement intellectuel favorisant un peu plus la « domination ».
Bref c’est l’emploi du mot « fasciste » qui n’honore pas l’auteur, qui m’a fait en quelque sorte bondir (quoi qu’avec l’âge mes sauts sont de moins en moins hauts ) , en plus concernant le Général de Gaulle, n’en doutons pas ce dernier n’était pas non plus un enfant de choeur.