@Soucougnan
OK, pour vous la raison est la dupe du coeur, comme disait Pascal et ça vous tient lieu de conclusion indépassable.
Sauf que Pascal lui n’a pas renoncé à raisonner.
Moi non plus d’ailleurs.
Je vais donc vous montrer l’inanité de votre propos juste par le raisonnement : vous dites qu’on croit quand on ne peut pas savoir. Il s’avère qu’on ne peut JAMAIS savoir parce que « savoir » c’est seulement CROIRE que l’on sait.
Les scientifiques qui ont fait de l’épistémologie et connaissent leur Popper savent qu’on ne « sait » jamais parce que les expériences ne prouvent rien : elles corroborent. Donc si vous croyez qu’un résultat donne accès à une vérité, c’est juste que vous êtes croyant en la science.
Bref, nous croyons quoi, qu’il arrive, en quelque chose car il n’y a pas moyen de faire autre chose et, c’est là où je vous rejoins, c’est bel et bien une décision agréable, qui fait plaisir, un peu comme lorsqu’on a vérifié qu’on est hors de danger (quel qu’il soit) on comprend qu’on va pouvoir enfin se relaxer. On a jamais une certitude absolue mais, qu’est-ce que c’est bon de le croire, surtout quand on est capable de se raconter qu’on « sait », alors qu’on ne sait jamais 
Bref, l’émotion entre en jeu, c’est vrai, mais c’est tellement vrai que c’est vrai tout le temps. Regardez, par exemple : les gens croyaient « savoir » pour les inoculations ARNm, car ils croyaient que leur efficacité était scientifiquement prouvée. Ils ont ensuite découvert qu’ils avaient simplement cru qu’il y avait un « savoir » savant. Sauf qu’il n’y en avait pas. Il n’y avait que des mensonges. Du début à la fin.
Le « savoir » savant existe. Mais il faut juste comprendre que croire que c’est un « savoir » c’est avant toute chose croire. On en sort pas. Bienvenue au club !