@Julian Dalrimple-sikes
L’air que nous respirons est chargé de « bio-aérosols » de toute nature. Ceux-ci sont des composants normaux, bien connus, de l’air intérieur et extérieur. Les niveaux de concentration des différents bio-aérosols dans des échantillons d’air à différents endroits sont très variés.
Parmi ces bio-aérosols il est possible de lister les micro-organismes comme les champignons, les bactéries, les endotoxines, les mycotoxines, les allergènes, les Bêta glucanes.
Et, parmi nos « amies » les bactéries« : Legionella pneumophila ; Mycobactérium tuberculosis ; Bordetella pertussis ; Yersinia pestis ; Spore de Bacillus anthracis ; Variole vraie ; Varibrio cholerae ; Salmonella typhi ; Microsporum Trichophyton.
Bio-aérosols auxquels il convient d’ajouter les nanoparticules gazeuses et particulaires issues de la combustion des hydrocarbones (pétrole, gaz, bois, charbon), lors de processus industriels, de la circulation automobile, du chauffage, ...
Cela fait quand même beaucoup de »molécules« qui flottent dans l’air et que nous devons respirer. A chaque respiration, nous ingérons, peu ou prou, de ces molécules, pour certaines très irritantes dans les voies respiratoires, c’est à dire pouvant engendrer une inflammation. Les grosses molécules sont arrêtées par le système de défense des voies respiratoires supérieures. Le mucus capte ces molécules qui sont évacuées par les cils vibratiles. Mais, les plus petites de ces particules, de taille manométrique, finissent dans les voies respiratoires inférieures, au niveau des alvéoles pulmonaires. Et il faut bien que l’organisme se »débarrasse« de ces agents pathogènes. Comment faire ?
Et bien, il est organisé pour ce travail de nettoyage. Des macrophages sont en permanence en résidence dans les voies respiratoires inférieures, au niveau des alvéoles pulmonaires. Ils vont faire le job et détruire ces nanoparticules indésirables. Et si l’affaire est sérieuse, les macrophages recrutent des partenaires, les neutrophiles, qui migrent vers les lieux de l’agression. Le problème c’est que pour éliminer ces agents pathogènes, les macrophages et les neutrophiles vont produire de l’H202 (du peroxyde d’hydrogène, l’équivalent de l’eau oxygénée) et du HOCl (de l’acide hypochloreux, l’équivalent de l’eau de Javel). Et cette production est à l’origine d’un stress »oxydatif« très important qui va détruire tout l’environnement cellulaire. Mais, qu’importe, l’organisme est organisé pour réagir et contrer ce »stress oxydatif« grâce à un système »anti-oxydant« dont le glutathion est l’arme la plus puissante. Tant que l’équilibre »redox« est assuré tout se passe bien.
Mais si le système anti-oxydant est débordé, alors les alvéoles ne vont plus remplir leur rôle et une détresse respiratoire va apparaitre très rapidement. L’organisme réagit de différentes façons, en tentant d’augmenter le débit sanguin et en activant les enzymes vasodilatatrices. C’est le schéma général.
Les maladies respiratoires commencent toutes par une inflammation suivie d’un déséquilibre »redox« . C’est ça qu’il faut prendre en considération si l’on veut aider l’organisme à surmonter cette épreuve. Et, il se trouve, que les niveaux de glutathion sont particulièrement amoindris dans les voies respiratoires, c’est une constante, chez les obèses, les diabétiques, les hypertendus, les insuffisants rénaux, enfin, les personnes qui finissent aux urgences et qui peuvent décéder des maladies respiratoires. Et, malheureusement, aucune »vaccination« n’est en mesure de gérer ce déséquilibre »redox« dans les voies respiratoires inférieures. Si on ne comprends pas ça, on ne comprend rien aux maladies respiratoires. Malheureusement le »glutathion« en pilule n’est pas assimilé par l’organisme et il faut trouver d’autres solutions »anti-oxydantes".
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/38397782/