@ l’auteur
Merci de partager vos réflexions sur un sujet infiniment complexe.
Il est difficile de caractériser l’intelligence. J’aime bien ces deux définitions de l’intelligence : « On mesure l’intelligence d’un individu à la quantité d’incertitudes qu’il est capable de supporter. » (Emmanuel. Kant) et « L’intelligence ce n’est pas ce que l’on sait mais ce que l’on fait quand on ne sait pas. » (Jean Piaget).
Vous écrivez :
« 17. l’intelligence est aussi non locale : il y en a autant dans une pierre, ... que dans tout mammifère … »
Pourquoi pas ? Dans cette page http://lambdaway.fr/workshop/?view=anges j’explore un autre point de vue :
« Les êtres vivants se caractérisent par leur capacité à acquérir de l’information, à la capter, à la transformer et à la mémoriser. On pense que la perception du temps est intimement liée à la vitesse de traitement de l’information. Le temps est figé pour tout organisme non équipé pour traiter l’information. On peut donc dire qu’une pierre - qui n’est évidemment pas équipée pour traiter l’information - n’a pas conscience du temps qui passe et ne peut donc pas être considérée comme un organisme vivant. A l’autre extrémité Dieu, s’il existe, est supposé possèder toutes les informations de l’univers, et n’en acquiert donc aucune, il n’a aucune conscience d’un quelconque écoulement du temps. Et si l’on poursuit le raisonnement à l’extrême Dieu n’est pas un être vivant, il n’existe pas. Les êtres vivants se situent quelque part entre ces deux extrémités. Les hommes bien sûr, mais aussi les abeilles, les blobs, les microbes, les virus, les arbres, les radis, les ordinateurs, un orchestre de jazz, les coiffeurs et bien sûr ... le lambda calcul. »
Dans celle-ci http://lambdaway.fr/workshop/?view=noosphere je recherche une « définition opérationnelle » de ce qui tourne autour de l’intelligence, de la mémoire, de la conscience, de l’homoiconicité (données et algorithmes sous la même forme), de la néguentropie (qui compenserait l’accroissement de l’entropie de monde matériel), afin d’éviter les cercles « vicieux » basés sur des concepts trop flous. Et aussi de disposer d’une grille de lecture pour explorer avec prudence des domaines dits paranormaux. Qui ne seraient que des effets collatéraux de la porosité qui existerait entre les poches de mémoire auxquelles seraient connectés tous les êtres vivants, plantes, animaux, humains, internet (?).
C’est une hypothèse de travail, partageable, raisonnable, réfutable, scientifique au sens de Karl Popper (du moins je l’espère). Ce n’est pas une croyance imposée aux autres. Il se trouve qu’elle répond à pas mal de mes questions existentielles.
Votre avis ?