@suispersonne
Je n’ai pas de parti pris pour Einstein, ce n’est donc pas une question « d’acceptation », mais de logique
Votre réponse montre de votre part que vous portez votre propre croyance, alors même que votre article nous rappelle de faire attention de ne pas se laisser aveugler par elle.
Or, quelle est le moyen de distinguer ce qui relève de la croyance et ce qui en relève pas si ce n’est pas la logique pure ou plutôt le principe de causalité qui domine la réalité. Les scientifique se fondent sur la causalité parce que toute science repose sur lui. Sans la causalité, une science ne peut pas exister, on tombe dans la croyance ou plutôt, l’imaginaire ou l’irrationalité. Dans l’imaginaire, chacun est le maître absolu de la causalité, il peut être superman, remonter le temps, être Dieu. Dans la réalité il ne peut pas être superman, remonter le temps ou être Dieu, il doit se soumettre à la causalité ou bien finir dans un asile de fous.
Si vous n’avez pas d’explication logique à fournir, vous êtes dans la croyance, la théorie ou la spéculation.
Donc,si on s’en tient au propos d’Einstein, il faut simplement constater qu’il était prêt à changer d’avis, mais pas sur la base de la croyance parce que le mode de pensé utilisé ne permettait pas de comprendre les phénomènes en question.
M’est avis qu’il souffrait surtout de ne pas trouver le mode de pensé lui permettant de rendre les observations cohérentes. Et il suivait la raison en cela et non la croyance.
Ceci étant dit, la plupart des grandes créations, innovations ou encore inventions, si elles ne sont pas motivé par l’appât du gain, je l’ai compris depuis longtemps, elles sont le fruit des défis que les êtres se proposent de relever.
Ne confondez donc pas un processus désintéressé de tout gain matériel, avec un processus intéressé par le but que l’on se propose d’atteindre et qui n’est pas motivé par l’appât du gain. Le plaisir ou la volonté d’être utile, d’apporter quelque chose de grande valeur par pur altruisme et qui est sa récompense, sont de très puissant moteurs, infiniment plus grands que celui du simple appât du gain.