@Perceval
Bonjour,
Etre de « Gauche » ou de « Droite », est un choix assez binaire qui nous est proposé (imposé) depuis très longtemps, bien avant l’apparition de ces termes.
« L’évolution » et un évènement majeur ayant fini par fournir des caractéristiques à ces deux termes, pour en arriver en résumé à Eux et Nous.. notons aussi l’évolution linguistique associée, dont les sources d’aujourd’hui se gargarisent à souhait.
Le nous,c’est la masse laborieuse, hier le serf, l’ouvrier, le salarié maintenant, demain ? Bref, s’est formé la « Gauche » , il fallut trouver un nom fédérateur et ce fut le bien nommé « Communisme », affecté progressivement de qualificatifs pompeux. La gloire montant très vite à la tête des orateurs galvanisant les autres.
Comme chacun sait, la masse laborieuse est inculte et ne peux donc se défendre, alors des « penseurs » ont pris leur défense, formant au passage des courants, des tendances, scindant la masse laborieuse, théorisant ces derniers.. Nul doute que dans ces esprits « bien pensants » il y avait des buts inavouables de pouvoir voyant l’emprise qu’ils pouvaient avoir sur la masse, dont le sort n’était pas folichon. Il faut dire aussi, que même après une « révolution », le cours des choses avait vite repris le dessus, pour presque revenir à ce qui était, mais sous d’autres termes.
A l’évidence, le « communisme » finalement représentait un réel danger, car il aurait pu éradiquer à terme les fameuses « classes », hors il faut qu’elle susbsite pour certains, n’en doutons pas, car ils ont plus à perdre.
Il fallait donc trouver une sorte de « communisme » soft, s’appitoyant sur le sort des masses laborieuses, les défendants aussi, en ménageant le « Eux », dont finalement ils sont les plus proches. Maintenir les « classes » mais avec un zeste de « social ».. Ainsi au gré des vents, ils pouvaient basculer de l’un à l’autre, ménageant la chèvre et le choux.
Ah oui le « Eux » c’est les « patrons, les riches, les nantis, etc.. » avec tous les qualificatifs les décrivant et ils sont fort nombreux .
Alors qu’est ce qu’être de gauche ou de droite aujourd’hui ? Hormis une sorte de catégorisation sociale et quelques aspects financiers, cela ne veux plus dire grand chose à mon humble avis, tellement les termes ont été vilipendé. Tout comme les autres appellations « politiques » qui n’ont qu’un seul but réunir des « votants ». S’extraire de la masse, faisant ressortir qu’ils sont différents tout en étant identique.....
Selon moi, être de « gauche » aujourd’hui n’est pas en parole mais se mesure en actes quotidien, en « manière de vivre », alors j’irais jusqu’à dire que seul le « PCF » serait le représentant de cette idéologie et d’une certaine manière de vivre. Seulement sont faux compagnon de route pendant des années, n’a vu qu’en lui, une masse représentative, lui coupant savament l’herbe sous le pieds, etc... Et puis hélas il s’est fourvoyé, s’associant il y a peu à des théories révolutionnaires. Le « Socialisme » n’a jamais été de « Gauche » sauf dans les idées quant les moments l’exigeaient.
Et dans une société ou l’individualisme a été imposé à marche forcée, idéalisant au possible le concept de sa « réalisation » propre au détriment de l’ensemble.. Ont bascule de la droite à la gauche (voir ailleurs) en fonction de ses intérêts du moment, tout en restant pernicieusement ni vraiment pour ou contre....