Passer de la Gauche vers la Droite (Politique) est-il un signe de vieillesse ou de jeunesse d’esprit ?
Chacun connaît cette situation (en la déplorant ou s’en réjouissant) d’un proche (ou de soi-même) : ayant cru (et parfois même ayant milité) dans la Gauche, avec son lot d’idéaux (pseudos) généreux, puis un jour un déclic s'étant fait être "passé à Droite ».
Notons tout d’abord que l’inverse est très rare, qu’un transfuge de Droite vers la Gauche est sinon exceptionnel tout du moins remarquable et très peu fréquent.
Les personnes de Gauche ont des explications simples à toute chose c’est pour cela que la Gauche (de Mélenchon au PS) peut logiquement être classée dans les partis populistes (avec la bande à Le Pen et celle de Trump aux USA : des solutions et un discours tous prêts quel que soit le thème, la problématique ou la situation d’une économie, d’une personne ou d’une société.
Quelques questions méritent d’être posée aux « gens de Gauche » une fois entrés dans l’âge adulte, ayant des responsabilités ou au seuil de la vieillesse :
- En quoi être leur fidélité à leurs idéaux passés (de jeunesse) les empêchent-ils d’appréhender ce monde en perpétuel changement, un monde où le leurre et les illusions communistes se sont dissipés avec la chute du mur de Berlin en novembre 1989 (il y aura bientôt ½ siècle) ?
- Par quel travers ou biais cognitif ces personnes (parfois intelligentes et ouvertes) restent-elles figées dans le (leur) passé ?
- Pourquoi n’ont-elles pas intégré que le communisme/socialisme n’avait jamais rendu la société meilleure, les hommes plus heureux ou la nature préservée ?
- Sont-ils capables de comprendre que la situation des personnes, des groupes humains sont toujours des dynamiques, que les aides, les accompagnements, la solidarité ne doivent pas être octroyés ad vitam aeternam (personne ne devrait avoir vocation ni envie de passer sa vie dans une HLM),
- Que l’assistance (appelée aussi assistanat) enferme ceux qui y ont recourt dans la pauvreté, la fatalité et le dolorisme ainsi que notre société t dans le misérabilisme,
- Enfin que l’enfer a toujours été pavé de bonnes intentions, que la plupart des dictatures de Gauche ont démarré dans l’allégresse et l’illusion que le monde allait changer (URSS, Pays de l'Est, Cuba, Venezuela...)
- Que l’idée de changer le monde pourrait être antidémocratique car il suppose qu’on détiendrait la solution que l’autre n’aurait pas (ou ne voudrait pas entendre).
Que signifie être de Gauche aujourd’hui en France ?
- Rester « fidèle » à sa jeunesse pour ne pas vieillir (ou le croire) ?
- Refuser d’écouter tous ceux qui ont vécu (ou sont morts) durant le communisme et qui très majoritairement avaient l’impression d’être enfermés dans le mensonge, les faux semblants et la médiocrité (tout le monde au même bas-niveau de développement) ?
- Refuser d’intégrer que les humains cherchent à se dépasser, à dépasser leur condition, à progresser ou à se sortir de la pauvreté ?
- Refuser d’intégrer que trop d’impôt et de taxes tuait l’impôt et les taxes, qu’on pouvait créer des trappes à pauvreté avec les meilleures intentions du monde ?
- Que les postures (pseudo) généreuses ne suffisent pas et qu'au lieu de donner des leçons il vaut mieux désormais en prendre ?
- Décréter être détenteur de la solution simple et radicale qui résoudrait l’ensemble des problèmes que connaît une société (une imposture évidemment).
Les gens de Droite sont-ils réellement égoïstes, cupides, intéressés, malhonnêtes ou incompétents (les patrons seraient incompétents en cas de difficultés économiques selon la doxa de gauche) ?
Le XXIième sera libre, libéral et écologiste ou il ne sera pas (notre civilisation ne pouvant y résister)
Les temps post-modernes que nous vivons, faits de crises économiques et financières à répétition, de baisse du « pouvoir d’achat » (en France plutôt du pouvoir d’endetter le pays), de baisse des aides, de la solidarité (au sein de l’UE notamment) et de mauvaises éducations (y compris en France) sont favorables à la propagande et à la pensée simpliste ou radicale à la Trump (aux USA).
Marteler des slogans à longueur de journée (les inégalités, les riches, la redistribution, le temps libre...) ne rend pas une société plus compétentes ou riche, n’éclaire ni les citoyens ni les électeur
S'il s’agit de répéter comme un perroquet des slogans vieux de 50 ou 100 ans, qui ont pu servir durant le XXIème siècle mais qui sont devenus largement inopérants, à quoi servent encore la luttes de classes ou la révolution si ce n'est à quelques rares croyants à communier ?
On sait désormais que le cerveau humain est paresseux, qu'il préfère les routines et les chemins balisés et connus à la nouveauté ou à l'inconnu (fut-il politique).
Face à l'effondrement de la Gauche en France et ses solutions à 2 balles (2 francs) les adeptes de la secte marxiste (ou sa version sociale libérale soft) renonceront-ils un jour à leurs idées farfelues et dévalorisées ?
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