@Hervé Hum
Le problème est de délimiter jusqu’où va le caractère démocratique d’Israël.
Il l’est à l’intérieur de ses frontières légales (celles de l’armistice de 49), du fait du pluralisme politique et des média, du droit de vote des minorités, du pluralisme religieux en dépit d’une religion d’état.
Le mode de scrutin étant proportionnel, la majorité est constituée par coalition, et de facto la ’’ligne politique’’ reflète donc le courant dominant dans la population (qui est, hélas, ce qu’il est). L’impopularité de Netanyahou avait été du à des affaires politiciennes puis à son incapacité à avoir empêché l’attaque du 7 Octobre, mais elle s’est depuis redressée, sa politique de force est majoritairement soutenue (lien)
Mais en Cisjordanie il est un occupant illégal et plus encore un annexionniste de par les enclaves coloniales.
A Gaza, il a maintenu un état de blocus qui constitue en terme de droit international une forme d’occupation, et ses actions militaires depuis un an dépassent le droit à se défendre, par l’ampleur des victimes civiles et destructions.
=> démocratique en interne et colonialiste à sa périphérie