@Maître Yoda
"J’ai retrouvé juste pour vous une biographie d’une femme
exceptionnelle, qui peut vous montrer que la classe sociale ne fait pas
tout : Élisabeth en Bavière (1876-1965) — Wikipédia « Elle y recueille le surnom de « Reine infirmière ». »"
L’exemple que vous donnez est marginal et sans importance pour une action extrêmement minime en tant « qu’infirmière » qui n’efface nullement toutes les atrocités de la couronne Belge. La reine en question participe seulement aux soins donnés aux blessés de guerre dans le patelin (La Panne) où le couple royal se trouve momentanément isolé. Il ne lui restera de cela qu’un surnom. Elle avait auparavant vécu jusqu’en 1908, un an avant de devenir la reine, (elle avait alors 32 ans) les abominations au Congo, perpétrées sous la couronne Belge. Il ne lui était pas venu à l’idée d’aller soigner les innombrables victimes du colonialisme belge parmi lesquelles il fallait compter les nombreux indigènes auxquels les colons avaient coupé une main.
"Quand quelqu’un n’a plus rien, un « opprimé » comme vous dites, sa
nationalité peut le sauver. Ce concept est génial, ne trouvez-vous pas ?"
Je retrouve bien là le substrat de la pensée d’Asselineau qui a fait de la notion de nation un vrai mythe sacré. Dans sa conférence sur l’histoire de France il reprend à ce sujet la mythologie de Michelet qui fait remonter l’existence d’une nation française au temps des gaulois. C’est le fameux : autrefois notre pays (qui existait déjà) s’appelait la Gaule et ses habitants les gaulois. Tous cela est évidemment faux et cet exposé d’Asselineau fait rire tous les historiens. Le mot « France » apparait pour la première fois sous Philippe Auguste (1165, 1223). Avant il était question des « rois des francs » mais nullement des « ’rois de France ». Je précise que les Francs n’étaient nullement des descendants des gaulois. C’était des peuplades venant grosso-modo de la région actuelle des Pays-Bas. Bref la notion de nation française est née au cours du moyen âge comme toutes les autres grandes nations d’Europe. C’est donc une notion qui n’avait aucune importance auparavant quand ce qui primait était l’appartenance à une région (duché, comté...) et/ou à une religion. La notion de nation mérite de disparaître comme elle est apparue pour laisser la place à la république universelle des hommes. En attendant, il faut bien sûr respecter le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes notamment au Kyrgystan, en Biélorussie, en Moldavie, en Arménie, au Kazakhstan, en Tchétchénie, en Ukraine,
en Géorgie, en Azerbaïdjan, en Ouzbékistan, en Irkoutsk, en Bouratie, au Daghestan,
an Tatarstan.
« Concernant votre slogan maoïste ».
Là, il y a une contradiction. Si c’est un slogan maoïste alors ce n’est pas mon slogan.