@Eric F
Le blé a été modifié depuis Norman Borlaug. Il résiste mieux à ses prédateurs... dont l’Homme. Le blé ce n’est pas simplement le gluten mais aussi l’agglutinine de germe de blé et l’acide phytique. Et j’oubliais : de l’amidon, donc du « sucre » ! Et beaucoup ! Tout ceci est parfaitement bien documenté.
Quant aux légumes, même s’ils sont excellents pour la santé, ils ne pourront jamais apporter l’énergie nécessaire à l’organisme. Les fruits sans excès, c’est à dire un fruit, et encore, parce que les fruits, aujourd’hui, c’est glucose et fructose en grande quantité dans l’intestin.
Et le sujet des « graisses animales ». Le gros scandale du siècle ! Les graisses animales parce qu’elles sont « saturées » ! La bonne blague. En consommant force glucides, l’organisme transforme l’excédant de ceux ci en graisse. Et laquelle ? L’acide palmitique ! Un acide gras « saturé » ! Par ailleurs, l’organisme humain possède des enzymes spécifiques pour élonguer et désaturer les graisses saturées et ceci sans aucune restriction. Quant aux omega3 et omega6 végétaux, ces graisses polyinsaturées sont très sensibles à l’oxydation, et, par conséquent, très dangereuses pour l’organisme. Même les fameux omega3 végétaux. Et pourquoi ? Parce que moins de 1% de ces omega3 seront transformés en DHA par l’organisme. Il y a une réalité biologique : les organismes qui vivent le plus vieux, et cela comprend l’être humain, sont ceux dont les parois des cellules comportent le moins d’acides gras polyinsaturés.
Cette étude parue dans « the Lancet » en 2017 : « Associations entre la consommation de graisses et de glucides et les maladies cardiovasculaires et la mortalité dans 18 pays sur cinq continents (PURE) : une étude de cohorte prospective », à lire avec attention,« fait trembler la doxa dominante en matière de »recommandation santé« . La plus grande partie des recommandations »santé« sont fausses.
... » Un apport élevé en glucides était associé à un risque plus élevé de mortalité totale,
... tandis que les lipides totaux et les types de lipides individuels étaient associés à une mortalité totale plus faible.
... Les lipides totaux et les types de lipides n’étaient pas associés aux maladies cardiovasculaires, à l’infarctus du myocarde ou à la mortalité par maladie cardiovasculaire, tandis que les graisses saturées avaient une association inverse avec l’accident vasculaire cérébral.
... Les recommandations alimentaires mondiales devraient être réexaminées à la lumière de ces résultats."
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28864332/